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Critique de Belykhalil


Attention cette chronique contient de micro-spoilers qui pourraient être révélateurs pour ceux qui n'ont pas lu les deux premiers tomes. Ils sont cependant indiqués et nécessitent d'être surlignés pour apparaître.

Les deux premiers tomes de cette saga m'avaient comblé : aussi enivrant et envoûtant que les parfums capiteux brûlés dans les anciens temples, ils m'avaient transporté dans tout l'Empire romain. Honnêtement, je pensais qu'Estelle Faye tenait là une très bonne duologie et je craignais autant que je désirais ce troisième et dernier tome.

Comme pour confirmer mon appréhension, la couleur dominante de la couverture de ce dernier est le noir alors que les tomes précédents étaient blanc-gris. Pour autant, on note toujours la superbe patte de Aurélien Police dans cette magnifique illustration. Comment malgré tout résister plus longtemps à la tentation ?

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé dès les premières lignes, l'agréable écriture d'Estelle Faye. Des phrases courtes, percutantes et de sublimes descriptions qui laissent la part belle à l'imagination. Si dans le précédent tome, j'avais regretté l'emploi de mots étrangers non explicités, cela est amplement corrigé dans ce tome ; toujours pas de notes, mais une explication simple et efficace dans le corps du récit qui permet une totale immersion du lecteur dans l'action.

Reste à parler du scénario pour lequel je redoutais le pire. En effet, à la fin du tome précédent Ma première crainte était que ce nouveau récit ne soit qu'une occasion de donner aux lecteurs une fin plus heureuse, voire plus mièvre. La seconde, et pas des moindres, était que ce dernier tome soit un peu dans la veine des U4 : une histoire similaire retranscrite sous un autre point de vue. Que Nenni ! Estelle Faye a balayé d'un coup de plume toutes mes peurs pour livrer un récit aussi enthousiasmant et original que le premier.

En effet, l'auteur montre avec brio qu'on ne joue pas impunément avec le temps, et le nouveau monde dans lequel vit Thya est totalement différent de celui que nous avons connu. Dans cette aventure, elle n'est cependant pas seule, puisqu'au détour des pages nous avons l'occasion de retrouver, parfois furtivement, quelques attachants personnages des tomes précédents qui ne se souviennent pas du monde d'avant et qui sont parfois totalement différents de ceux que nous avions côtoyés, parfaites illustrations du fait que ce sont avant tout nos expériences qui nous forge.

Mais le grand talent d'Estelle Faye est de construire cette uchronie de telle façon à ce qu'elle puisse être lue indépendamment des tomes précédents. Une sublime occasion de faire découvrir cette sublime trilogie par la fin !
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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