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Critique de Roadreader
Tendez l'oreille
Je cherche depuis des années à diversifier le genre des auteurs que je lis. Ce recueil de nouvelles horrifiques est le moyen idéal de rajouter des autrices à ma liste des autrices que je veux découvrir.
J'ai toujours aimé frissonner quelque soit le média, cela dit il faut bien reconnaître que les amateurs d'horreurs sont à la peine (de mort) dans l'hexagone. Si on ajoute à ça le patriarcat ambiant difficile pour les autrices de faire entendre leurs voix (d'outre tombe). Aussi ce petit recueil de nouvelles tombe à pic (à glace) pour mettre en avant les nouveaux visages (défigurés) de l'horreur.
Il faut bien admettre que la plupart des autrices ont joué le jeu (morbide) et livre un panorama horrifique convaincant. Que ce soit avec le body horror de Micky Papoz dans Isadora, l'angoisse paranoïaque de Floriane Soulas dans Planète 9 ou bien le désespoir torturé d'Aurélie Wellenstein dans Petites soeurs des fauves, tous les récits parviennent à créer, si ce n'est une réelle frayeur, tout du moins une certaine angoisse, voire un malaise palpable.
Mais la palme revient à Barbara Cordier, Cécile Guillot et surtout Morgane Stankiewiez avec leurs récits alliant perversion et enfance, qui donnent l'impression, non plus de côtoyer les ténèbres, mais que celles-ci se sont immiscé en vous et répandent leurs tentacules glacés le long de votre colonne vertébrale.
Nous parlons depuis les ténèbres est un cri dans l'océan de conformisme dans lequel nous pataugeons afin que d'autres voix puissent se faire entendre.
Reste à savoir si nous serons en mesure d'entendre ce qu'elles ont à dire sans que notre sang se glace.
Je cherche depuis des années à diversifier le genre des auteurs que je lis. Ce recueil de nouvelles horrifiques est le moyen idéal de rajouter des autrices à ma liste des autrices que je veux découvrir.
J'ai toujours aimé frissonner quelque soit le média, cela dit il faut bien reconnaître que les amateurs d'horreurs sont à la peine (de mort) dans l'hexagone. Si on ajoute à ça le patriarcat ambiant difficile pour les autrices de faire entendre leurs voix (d'outre tombe). Aussi ce petit recueil de nouvelles tombe à pic (à glace) pour mettre en avant les nouveaux visages (défigurés) de l'horreur.
Il faut bien admettre que la plupart des autrices ont joué le jeu (morbide) et livre un panorama horrifique convaincant. Que ce soit avec le body horror de Micky Papoz dans Isadora, l'angoisse paranoïaque de Floriane Soulas dans Planète 9 ou bien le désespoir torturé d'Aurélie Wellenstein dans Petites soeurs des fauves, tous les récits parviennent à créer, si ce n'est une réelle frayeur, tout du moins une certaine angoisse, voire un malaise palpable.
Mais la palme revient à Barbara Cordier, Cécile Guillot et surtout Morgane Stankiewiez avec leurs récits alliant perversion et enfance, qui donnent l'impression, non plus de côtoyer les ténèbres, mais que celles-ci se sont immiscé en vous et répandent leurs tentacules glacés le long de votre colonne vertébrale.
Nous parlons depuis les ténèbres est un cri dans l'océan de conformisme dans lequel nous pataugeons afin que d'autres voix puissent se faire entendre.
Reste à savoir si nous serons en mesure d'entendre ce qu'elles ont à dire sans que notre sang se glace.
