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Critique de MonsieurLoup


Sorti fortement mitigé des Seigneurs de Bohen, dernier roman d'Estelle Faye (et le premier de l'auteur pour moi), l'envie de légendes chinoises et de dépaysement en ce début d'automne m'ont convaincu de lire Porcelaine. Et je n'ai pas été déçu !

Avec Porcelaine, on est convié dans une Chine où magie et malédictions, fée et démons, créatures et êtres immortels croisent notre route, et où un oiseau-sorcier veille toujours sur nous. Il y a de la magie qui se dégage à chaque page, de la poésie souvent aussi.
L'auteur déploie une très belle plume, qui sait travailler ses ambiances, si bien qu'on est immergé dans l'histoire et son univers en même pas deux pages.
Divisé en trois parties marquées par un saut temporel, la première est absolument parfaite de bout en bout. Si l'importante ellipse qui marque le début de la deuxième surprend, on est vite replongé corps et âme dans le récit, et c'est l'occasion de voir comment les personnages ont évolué durant ce laps de temps, en bien ou en mal, qu'ils nous déçoivent ou se révèlent à nous (voire à eux-même) et nous surprennent.
Seul le combat final de la dernière partie, au style un peu en-dessous du reste et quelque peu expéditif, m'a légèrement déçu, mais c'est bien le seul véritable reproche que je trouve à ce fabuleux roman, réellement enchanteur.
Et si la magie, les légendes, mythes et créatures de la Chine sont bien présents, c'est aussi une belle déclaration d'amour au théâtre et à la scène.

Par contre mieux vaut le lire sans trop de souvenirs du résumé, qui dévoile des éléments qui surviennent tard dans le récit, gâchant ainsi une grosse partie de la découverte et de l'émerveillement que suscite cette histoire.

En tout cas, le temps passe, les hommes aussi, mais le spectacle, lui, continue.
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