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Citations sur Sexothérapies (10)

Ils sont arrivés après des nuits d'insomnies, roulant des kilomètres pour voir cette sexologue que leur généraliste leur avait recommandée. Certains avaient trouvé son nom dans l'annuaire.
Quelques-uns ont sonné et fait demi-tour. D'autres se sont affalés sur le siège, accablés, quand ils ne sont pas restés sur le rebord pour parler comme une mitraillette et mettre vingt minutes à remarquer qu'ils avaient gardé leur veste sur le dos.
Romy Steiner les a fait parler d'eux, se nourrissant des capacités de chacun, des ressources de leur métier, de la vie de famille ou des passions. Elle les a questionnés sur d'autres sujets pour qu'ils ne se voient plus réduits à un dysfonctionnement, qu'ils récupèrent un champ de vision plus large.
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- Je suis une guerrière !
- Oui, mais là, justement, il faut faire la paix.
Ca a été pratique que vous soyez une guerrière parce qu'il a fallu mener différentes batailles [médicales, pour cette patiente qui a subi des avortements et des opérations, et n'apprécie plus de faire l'amour].
Mais, maintenant, il faut déposer les armes.
- C'est difficile, pour nous les femmes. Mais, bon, j'en déposerai quelques-unes
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Autant la sexologue a des certitudes quand elle livre son analyse sur l'évolution de la société, autant elle improvise, elle accueille, elle observe, elle écoute, laissant libre cours à ce qui vient quand elle reçoit ses patients.
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Notre vie sexuelle peut se réinventer.
A 20 ans ou à 60 ans, que la relation débute ou qu'elle perdure :
nous pouvons nous surprendre. Accepter les fluctuations aussi,
arrêter de tout mélanger et de vouloir tout maîtriser.
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Moi aussi [l'auteure, journaliste, comme la sexologue que j'ai suivie], j'ai dû accepter de ne pas savoir, ce qui m'a souvent agacée. Et puis j'ai été étonnée, un peu déçue peut-être, que les patients ne parlent pas tant que ça de sexe.
S'ils consultaient, c'est qu'ils ne pratiquaient pas, ou peu, ou plus. Pour certains, cela n'avait jamais marché (...) D'autres avaient connu jusque-là une sexualité qui leur avait convenu et puis, un beau jour, le mécanisme s'était grippé.
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Pour pouvoir sortir de la survie, il faut pouvoir passer par la vie, par tous les moments vivants dont nous avons l'expérience. Il faut pouvoir accueillir nos ressentis sensoriels liés à nos émotions pour pouvoir faire des choix différents parce qu'il n'y a que là que nous sommes libres.
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"Le silence n'est pas un temps mort, c'est un temps d'élaboration physique et psychique. C'est comme une respiration en musique. J'attends tranquillement"
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Il ne se sent pas angoissé à l'idée de vivre à deux (...)
- Oui, mais vous répondez avec votre pensée consciente. Le corps, lui, ne réagit pas aux pensées conscientes (...) Votre corps met en place un dysfonctionnement qui fait que la sexualité n'est plus à l'ordre du jour dans votre relation et ça peut simplement exprimer une angoisse que le couple dure (...)
- Qu'est-ce qu'il faut écouter alors ? Le corps ou la pensée ?!
- Les deux. Les deux, tente de calmer Romy.
Il faut écouter les deux. Et puis il faut arriver à mettre les deux en harmonie, pour que ce soit confortable.
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Son approche [celle de la sexologue suivie par l'auteure] :
elle ne voit pas une maladie ni un symptôme débarquer, mais un homme ou une femme, avec tous ses organes, son corps et son esprit, ses croyances, ses certitudes, ses peurs, ses représentations qui peuvent le ou la restreindre.
A elle de l'amener à se reconnecter à ses ressources, à ses expériences pleines de vie, pour accueillir ses ressentis sensoriels et se "reconfigurer".
Peut-être pas se métamorphoser mais bouger, déplacer dans son appartement intérieur un meuble qui gênait. Il suffit parfois de l'éclairer autrement, de créer de nouvelles associations de tons, d'emprunter d'autres parcours.
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"C'est la crise, plus personne n'a de désir", "Pas du tout, la société n'a jamais été aussi pleine de possibilités !", "Je crains surtout que le fossé ne se creuse entre des mouvements de plus en plus conservateurs et une frange de la société beaucoup plus libérée", répondent les sociologues, les médecins, les psychologues à qui je pose la question. Je ne sais plus qui croire.

Et si l'important n'était pas de trancher, de recenser les combattants dans chacun des deux bataillons, mais de se demander comment on peut, aujourd'hui, soi-même accéder à cette plus grande liberté ?
Chercher comment initier sa propre révolution sexuelle, personnelle en quelque sorte. Comment acquérir cette connaissance de soi, de son corps, de sa sexualité, non pas techniquement mais intimement. De ce qui nous excite, ce qui nous émeut, ce qui nous plaît. Comment se donner le choix d'expérimenter, de s'intéresser au sexe, ou pas.
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