AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Helena (99)

Et il pria pour que tout se finisse vite et pour avoir pris la bonne décision. Il devait s'en convaincre et ne pas céder à l'angoisse que bientôt, et par sa seule faute, le monde ne se déchaine à nouveau sur eux pour cette fois les happer.
Commenter  J’apprécie          10
Le monsieur aux cheveux gris s’approcha alors du lit, nu lui aussi, tenant à la main un objet long et humide qui brillait sous la lampe accrochée au plafond. (…).
Pour à nouveau l’attacher, le mordre, s’insinuer en lui pour ne laisser ensuite que la douleur.
Commenter  J’apprécie          10
Le petit garçon obéit et s’assit sur le lit. Il était tout nu, sa bouche pleine du goût des bonbons à la fraise que son papa lui avait donnés avant de rentrer dans la maison aux belles fleurs mauves, son papa qui, à présent, se tenait dans le fond de la pièce, derrière la grosse caméra. Tout était flou autour de lui, il se sentait si fatigué.
Commenter  J’apprécie          10
Peut-être n’oserait-il même plus revenir. Il était si vulnérable. Elle avait tant besoin de le serrer à nouveau dans ses bras, de lui promettre qu’elle le protégerait envers et contre tout, comme toute mère sensée se devait de le faire.
Commenter  J’apprécie          10
Personne ne le connaissait comme elle, personne ne savait ce par quoi il était passé. Personne d’autre qu’elle ne pourrait le comprendre. Et, à présent, il était seul dans cette nuit noire.
Commenter  J’apprécie          10
Parfois, je me dis que cette violence-là est tapie en nous et qu’il ne faut pas grand chose pour qu’elle surgisse pour tout briser.
Commenter  J’apprécie          10
Au fil de la discussion, Graham leur parla de son enfance, puis de son adolescence au Kansas, de ses aspirations, de ses goûts en musique, en littérature, en cinéma... Alma et Mitchell firent de même, ce qui lui fit prendre conscience qu'ils partageaient bien des passions.
Commenter  J’apprécie          10
C’était un enfant apeuré qu’elle avait trouvé devant la cabane, pas un criminel, pas celui que les autres, tous les autres, montreraient du doigt quand il serait livré à la justice. Personne ne le connaissait comme elle, personne ne savait ce par quoi il était passé. Personne d’autre qu’elle ne pourrait le comprendre. Et, à présent, il était seul dans cette nuit noire. Peut-être n’oserait-il même plus revenir. Il était si vulnérable. Elle avait tant besoin de le serrer à nouveau dans ses bras, de lui promettre qu’elle le protégerait envers et contre tout, comme toute mère sensée se devait de le faire.
Commenter  J’apprécie          10
Trois jours plus tard
Tout, autour d’elle, se mit à onduler, de minuscules cristaux roses glissant dans les déformations de l’air comme des grains de pollen.
La musique diffusée par la télévision lui faisait mal à la tête. À l’écran, Dorothy marchait en direction d’Emerald City en chantant, aux côtés de l’épouvantail, du lion et de l’homme de fer-blanc.
De petits fragments blancs ressemblant à des cailloux parsemaient le tapis visqueux sous ses pieds nus. Elle en prit un dans sa main et reconnut une de ses dents.
Elle le lâcha et parcourut de ses doigts tremblants les trous qu’elle sentait dans ses gencives, la boursouflure à la place de ses lèvres ; une grosse éclaboussure de sang s’étalant en arc de cercle sur le papier peint du salon.
Une douleur soudaine lui perfora le cerveau. Comme si on y enfonçait une aiguille. Elle ouvrit la bouche pour hurler, mais celle-ci ne produisit aucun son.
Dans le miroir posé contre le mur, elle vit ce qui restait de son visage.
Elle mit encore un peu de temps, avant de réellement comprendre…
Et elle hurla. Cette fois un son déchirant sortit de sa gorge, un cri qui résonnait dans l’air quand un filet d’urine chaude lui inonda les cuisses.
Une porte claqua. Quelqu’un se mit à courir dans le couloir. Prise de panique, elle tenta de se lever en s’agrippant au canapé, mais ses jambes étaient trop faibles, elle ne pouvait pas s’enfuir. Sa tête lui faisait de plus en plus mal, et tournait, tournait…
La silhouette de Norma, qui surgit à contre-jour dans la pièce, fut la dernière chose qu’elle discerna avant que tout ce qui l’entoure ne disparaisse dans un basculement opaque et aussi doux qu’une étoffe.
Commenter  J’apprécie          10
Tommy se rendit vers l’arrière. Il y avait une fissure dans la cloison, assez large pour regarder à l’intérieur sans être vu.
Tessa était allongée sur un matelas, entièrement nue. La simple vision de ses seins lui coupa le souffle, c’était la première fois qu’il les admirait d’aussi près. Elias se tenait debout à côté d’elle et enleva son débardeur, exhibant son torse musclé que Tessa regardait comme un soleil. La jeune femme posa sa main sur son ventre et la fit glisser jusqu’en haut de son jean, qu’elle agrippa
pour le faire venir à elle. Elias se déboutonna et enleva son caleçon tout en l’embrassant.

Gêné par la nudité d’Elias, Tommy se concentra sur Tessa, sur son visage, sa bouche entrouverte, ses cils qui semblaient battre comme les ailes d’un papillon. Elias lécha ses seins, pressa son corps contre le sien en écartant ses jambes. Tessa, elle, garda les yeux fermés et commença à pousser des petits cris sous son étreinte.

Tommy s’assit dans l’herbe en s’adossant contre le mur de la cabane. Un lézard se faufila parmi les pierres et disparut avant qu’il n’ait eu le temps de l’attraper.
Ce qu’ils faisaient derrière la cloison, il avait imaginé le faire avec elle des centaines de fois. Dans sa chambre, sur les bords d’une rivière, au sommet d’une montagne, sur le sol d’une planète inconnue.
Il resta de longues minutes à les écouter baiser, immobile et fixant le ciel.
Quand ils partirent et qu’il les sut assez loin, il se faufila dans la cabane à son tour et s’allongea sur le lit.
Les draps sentaient les fragrances de sa chair.
Un jour prochain, c’est lui qui l’amènerait là.
Et lui aussi la ferait crier.
Un craquement lui parvint de l’extérieur. Tommy se précipita hors de la cabane. Un chien se tenait à cinq mètres de là. Il fouillait dans un tas de détritus, et, le voyant, prit la fuite.
Tommy ricana, s’éloigna de la cabane et courut dans la même direction que l’animal.
Il ne voulait pas rentrer chez lui dans l’immédiat. Il y passait d’ailleurs de moins en moins de temps, et, en dehors du travail, errait la plupart de ses journées dehors. Du moins jusqu’au coucher du soleil.
Sa maison, à la nuit tombée, était un des seuls endroits encore sûrs, un de ceux où celui qui se cachait dans les champs de maïs ne se risquait pas à entrer.
Mais pour combien de temps ? Ce démon lui parlait maintenant presque chaque nuit, lui montrait, dans des rêves baignés de rouge poisseux, des choses qu’il ne voulait pas voir mais qui parfois l’excitaient à en mourir. Et quand Tommy se réveillait, il avait parfois l’impression de sentir son haleine errer dans sa chambre, promesse de dents prêtes à mordre.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (1312) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

    Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

    seul
    profond
    terrible
    intense

    20 questions
    2886 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}