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Critique de Mimeko



A Londres, en 1920, Louisa Cannon, dix-neuf ans, est blanchisseuse comme sa mère. Harcelée par son oncle, elle décide de fuir la capitale et accepte un poste pour chaperonner les plus grands enfants de la fratrie Mitford, les enfants du Baron redesdale à A sthall Manor dans l'Oxforshire. Pendant son voyage en train, elle apprend qu'une femme, Florence Nightingale Shore a été poignardée dans le train. La cinquantenaire était revenue récemment en Angleterre après avoir été infirmière sur le front. Cet assassinat qui a eu lieu non loin de Alsthall, intéresse immédiatement Nancy, l'aînée des Mitford, une jeune fille de dix-huit ans, intelligente et vive, qui entraîne Louisa dans une enquête pour éclaircir la mort de l'infirmière.

Première enquête des soeurs Mitford, et plus précisément de l'aînée de la fratrie, Nancy, qui deviendra écrivaine, l'assassin du train plonge le lecteur dans l'ambiance d'après première guerre mondiale, mettant en lumière le rôle des femmes qui s'émancipent, tant dans l'aristocratie anglaise, que dans la classe des plus modestes mais également des femmes qui se sont illustrées sur le front, c'est le cas de la victime, qui a réellement existé et dont l'assassin n'a jamais été identifié.
C'est l'intérêt de ce roman qui fait revivre des personnages réels, Nancy Mitford, Florence Nightgale Shore, autour desquels Jessica fellowes imagine une enquête policière, des situations historiques reconstituées, des alibis, et des mobiles et le milieu aristocratique bien rendu.
Même si les personnages sont sympathiques et bien définis, j'ai trouvé que l'enquête était un peu légère, beaucoup de délayages avec très peu d'éléments factuels. L'amitié entre Louisa et Nancy est bien décrite, la première jeune fille très réservée, alors que l'autre est plus effrontée, et est le prélude de collaborations futures pour résoudre certaines enquêtes.
Un roman policier qui se laisse lire, sans plus.
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