Après le "plus blanc que blanc" de
Coluche,
Férey invente le "plus noir que noir".
Polar d'une violence inouïe, ambiance totalement désenchantée, contexte mortifère, histoire glauque, atmosphère sordide.
Après les deux magnifiques "
Haka" et "
Utu" qui, déjà atteignaient des sommets de violence,
Férey enfonce le clou... très profond...
Pas une once de lumière dans cette oeuvre qui dépeint une Afrique du Sud d'une brutalité ahurissante, à faire fuir le touriste le plus inconscient.
Comme avec ses précédents romans, les "héros" sont écorchés vifs. Ce qui est neuf, c'est cette histoire ancrée dans l'actualité.
Le style de
Férey évolue également, moins lyrique, mais toujours plus désabusé.
Que cela ne vous empêche pas de vous plonger corps et âme dans cette histoire émotionnellement forte, qui risque de vous hanter la dernière page tournée.
Un écrivain à part dans la production actuelle.
Lien :
http://gruznamur.wordpress.com Commenter  J’apprécie         440