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Critique de Mei-Amadis


Depuis son retour du Royaume des Ombres, la vie de Malo a repris son cours comme de rien n'était, ou presque : Malo continue de penser à Lily, sa petite marchande de rêves, qu'il a laissée derrière lui. Alors quand il croise deux étranges créatures, dans une fête foraine, Malo n'hésite pas : il se met à les suivre et retourne ainsi chez les Ombres. Mais cette partie inconnue du Royaume tient plus du cauchemar que du rêve…

J'avais beaucoup aimé La petite marchande de rêves, le premier tome des aventures de Malo au Royaume des Ombres, pour la plume de Maxence Fermine et l'univers qu'il avait créé, qui me rappelait celui du Petit Prince.

Dans La poupée de porcelaine, l'univers se rapproche davantage de celui d'Alice au Pays des Merveilles. Les nouveaux personnages sont aussi excentriques qu'amusants. Ils ont tous une façon bien à eux de parler, qui sont le reflet de leur personnalité.

Mais malgré tous ces aspects positifs, je dois bien avouer que la recette a eu beaucoup moins d'impact sur moi que dans le premier tome. Est-ce parce que l'effet de surprise était passé ? Une légère déception a accompagné ma lecture. Certes, on retrouve tous les éléments qui ont fait le succès de la petite marchande de rêves, mais ce n'était pas suffisant. Roman très bref, La poupée de porcelaine souffre ainsi de quelques longueurs, dues à des scénettes comiques, telles que le concours de cravates, pas forcément utiles, ou encore des échanges en argot, plus nombreux dans ce tome, qui ralentissent la narration.

Du côté des illustrations, elles m'ont hélas également beaucoup déçues. En effet, si celles du premier tome étaient des plus hétéroclites, effectuées par différents dessinateurs, l'éditeur a ici choisi de n'engager qu'un seul illustrateur, afin d'uniformiser le ton de l'histoire. Ce qui était une bonne idée. Malheureusement, la magie n'opère pas de ce côté. On remarque un grand décalage entre les illustrations intérieures, avec un univers BD, très Tim Burtonien, et le style de l'auteur, plus enclin à la rêverie et la poésie qu'à la bizarrerie.

Avec un univers proche de celui de Lewis Carol, de l'humour et des personnages excentriques, La poupée de porcelaine ravira très certainement les plus jeunes lecteurs, moins exigeants en matière de narration. Ils se laisseront porter par la poésie des mots employés par Maxence Fermine, et en réclameront sans doute encore, à la fin du roman. Personnellement, je ne sais pas encore si je me laisserais tenter par la suite quand elle sortira, en 2014. A voir...
Lien : http://antrelouve.canalblog...
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