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EAN : 9782856168639
112 pages
Presses de la Renaissance (04/12/2003)
4.5/5   3 notes
Résumé :

Les lecteurs et les spectateurs du Seigneur des Anneaux se doutent-ils qu'ils font de la théologie sans le savoir ? Roman fantastique, d'initiation, néo-païen... Tout et le contraire de tout a été dit sur cette oeuvre unique en son genre. Mais on ne sait pas toujours que, selon les propres termes de son auteur, il s'agit d'«une oeuvre profondément religieuse et catholique ». C'est à partir des écrits de J... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Essai très intéressant sur le Seigneur des Anneaux, quoi que trop court selon moi. L'auteure analyse l'oeuvre de Tolkien en relatant notamment l'influence du catholicisme de l'écrivain sur son roman, l'accueil du public à sa sortie, les grands thèmes exposés explicitement ou non (la mort, l'opposition du bien et du mal, la providence, la miséricorde, le courage...). Quoi qu'il en soit, on en ressort avec l'envie d'en découvrir davantage, sur l'oeuvre et l'auteur !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Mais si les "mauvais" le sont par choix, et non en soi, c'est tout aussi vrai, réciproquement, des "bons" : leur "bonté" est un choix actif, une résistance à la tentation. Au fond, tout le monde peut devenir monstrueux ; en ce sens, la transformation de Galadriel dans le premier film de P. Jackson, au moment où elle est tentée par le pouvoir de l'Anneau, n'est pas un effet de Grand-Guignol, mais est tout à fait conforme à l'esprit du livre. Le mal est tentant, par définition, mais il vous détruit.
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On ne sait d'ailleurs pas de prime abord comment réconcilier l'existence de ces monstres avec le principe selon lequel "nul n'est mauvais au départ", ainsi que l'affirme Gandalf au conseil d'Elrond, "pas même Sauron". En effet, celui-ci a choisi son destin, à la manière de l'Ange rebelle, on ne lui a pas imposé.
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Il [ndlr Sauron] n'a pas la moindre idée en effet qu'on puisse même envisager de renoncer au pouvoir, surtout au point de prendre la décision de détruire l'Anneau.
[...]
il [ndlr Tolkein] se situe ici dans une tradiction spirituelle qui assure que le bien connaît le mal, quand ce ne serait que par la tentation, alors que le mal ne comprend rien au bien. Ainsi, Galadriel pénètre les pensées de Sauon tandis que ce dernier ignore les siennes, malgré tous ses efforts - "la lumière perçoit le coeur des ténèbres, mais son secret à elle reste caché".
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La scène où elle [ndlr Arwen] meurt seule, sur la colline de Cerin Amroth où elle s'était jadis fiancée à Aragorn, dans un Lorien abandonné, silencieux et désert, est d'une tristesse inégalée.
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On voit donc qu'il n'y a rien de simpliste chez Tolien dans l'opposition - non pas entre bien et mal, car il ne peut-être question de simplisme quand on a affaire à une catégorie de pensée incontournable - mais entre ceux qui prennent parti pour l'un ou pour l'autre.
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