ce livre porte mal son titre a mon avis, mais il porte bien les aventures des courageux et fous La Mole et Cocoonas. L' histoire se meleve de romantisme, de bons mots, chevaliers, de reine perfide et roi pauvre et malin. Il faut lire Alexandre Dumas.
Commenter  J’apprécie         10
J'avais acheté ce livre par pure curiosité chez un bouquiniste en me disant que je ne risquais pas grand chose pour 1 euro et ... je n'ai pas été déçu.
Les chouans présente une romance entre deux personnages que tout sépare quelques années après la révolution française alors Charette est tombé.
Alors que dire ? Déjà l'introduction. Non mais sérieusement faut arrêter avec ce genre d'intro. Personne ne s'est dit à un moment que spoiler l'histoire avant de la lire ce n'était pas une bonne idée ? Le pire étant que l'on une introduction ET une postface de la même personne mais que l'intro spoile le plus. Je vais finir par ne plus lire les introductions de livres anciens parce que c'est récurrent cette habitude de raconter l'histoire.
Bref, le côté romantique à outrance n'est pas forcément ce que je préfère et le roman partait donc plutôt négativement pour moi. Toutefois rapidement certains éléments ont amené du sens à ma lecture.
Le côté historique est bien présent. Même si Balzac prends un parti pris républicain ( enfin en intro il est expliqué qu'il vira plus royaliste sur la fin de sa vie et qu'il a corrigé le texte dans ce sens ) il est intéressant de voir comment les personnes de l'époque sont dépeintes. La guerre fait rage, Napoléon qui a repris le pouvoir ne peut se permettre de mener à la fois la guerre à l'extérieur et à l'intérieur. Il laisse donc le pouvoir aux localités pour matter les rebellions. Ce qui rétrospectivement est parfaitement stupide, ça laisse la bride ouverte à toutes les folies mais bon passons.
La république arrive donc avec ses gros sabots ( mais non cloutés, ça c'est pour les chouans ) et en face les chouans s'organisent pour résister. Enfin résister, les chouans sont dépeints comme des sauvages, meurtriers et sans scrupule. D'ailleurs vis à vis du traitement de circonstance il est amusant de voir que la fin rapproche les républicains des chouans dans leur barbarie.
En dehors de l'aspect historique c'est le comportement des personnages qui m'est apparu intéressant. Si l'on mets de côté la romance des deux personnages principaux tout le reste fait assez vrai. Les personnages ne sont ni parfait ni gentils. Ils agissent selon leur code moral et ce qui leur arrive. Pas de grands héros ici ni de charge héroïque où tombent les grandeurs.
Comme je l'ai écris à plusieurs reprises, je ne suis pas archi fan des romances mais celle ci par ses rebondissements m'a bien plu. C'est peut être un peu fleur bleue par moment mais je trouve que ça permet de contrebalancer la folie ambiante ( ou ajouter une touche d'une autre folie, ça dépends du point de vue ). On notera la romance de la servante qui sert à l'intrigue mais n'est pas plus développée que cela. Celle ci est déjà plus froide.
Au final, un bon roman qui a bien vieilli. Ca se lit tout seul et j'ai du le finir en 2 jours. Je suis étonné que le roman n'ait pas plus marché que ça à sa sortie alors que Balzac livre un récit bien ficelé.
Commenter  J’apprécie         50
Je viens de finir ce livre de Charlotte Brontë. Jane Eyre est un roman essentiel. Les femmes peuvent être décisionnaires de leur destin.
Même si son cousin souhaite l'épouser, Jane Eyre ne cède pas. Elle aime Rochester et revient vers lui.
Même si son destin pourrait être tracé et décidé par une société où la religion fait place au patriarcat, Jane choisit sa vie et ce qu'elle veut en faire.
Au 19eme siècle cette décision n'est pas courante. Avec ou sans bien elle trace sa route comme elle le souhaite quitte à mourir de faim et de froid.
C'est un livre éminemment féministe et l'écriture est magnifique.
Commenter  J’apprécie         165