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Ceux qui aimeraient effacer tous les méchants de la Terre via roman interposé ont trouvé le livre parfait avec « Vengeance » . A défaut de tous les tuer, la bande à Thomas Fiera y apporte en effet sa large contribution.
Il faut dire que la copine de Fred- l'informaticien de la bande- s'est fait massacrée par quatre lâches assassins .
Le commandant Vernier qui annonce l'épouvantable nouvelle à Thomas sait qu'il risque de vouloir se venger de manière définitive en trouvant les coupables avant lui , mais il sait aussi que l'équipe de choc peut aussi faire avancer l'enquête. Un équilibre reste donc à trouver .. dans la mesure du possible, alors que Thomas, Adélaïde, Manu, Richard sont déjà sur le pied de guerre, laissant Fred, qui avait tenté de suicider à la découverte du corps de sa compagne, aux bons soins des infirmières. L'enquête que mène l'équipe en parallèle de la police va rapidement les amener sur les traces d'une joyeuse bande de fachos ras du front, mais potentiellement que de simples petites mains d'un groupuscule identitaire beaucoup plus dangereux.

Comme dans ces précédents romans, Jean-Baptiste Ferrero sait manier l'humour et une certaine forme de justice expéditive. La faute à cette bande de garçons et de filles qui ne supportent pas que l'on s'en prenne à l'un d'entre eux- et que l'on a plaisir à retrouver dans ce nouveau roman même si certains ne sont pas au meilleur de leur forme. Et quand ils sont motivés pour venger leur amie, ils ne font pas de quartier même si leur raison leur dicte de ne pas se transformer en bourreaux aux terribles techniques de torture.
Le scénario laisse donc peu de répit à nos principaux protagonistes qui font feu de tout bois afin de découvrir la vérité comme les vrais visages qui se cachent derrière ces idées nauséabondes et ces victimes qu'ils laissent derrière eux sans aucun remord.
Malgré quelques éléments quelque peu capilotractés, le récit tient parfaitement la route sans nous laisser un seul instant au bord du chemin. En bonus, les amateurs d'hémoglobine ne devraient pas être déçus, au vu du nombre de cadavres qui s'accumulent pages après pages.
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Une nouvelle enquête de Thomas Fiera ! le privé aux méthodes peu orthodoxes.
Et oui « nouvelle » ! On pourrait lire cette enquête seule, mais on perdrait au change.
Alors, lisez « Au nom du père » et avant « Banlieue Est ».
Il y en a encore d'autres qui précèdent, mais c'est déjà un bon départ et… les précédentes ne sont plus éditées je pense.
De doute façon, vous passerez un bon moment.

Thomas Fiera et une bande d'amis aux talents multiples et parfois inattendus font face à des assassinats sordides et proches. Ils forment une informelle équipe. Une équipe un peu « too much » ?
Je me suis fait la réflexion que ceux « d'en face », les bas du front, les xénophobes racistes, eugénistes eux semblaient moins exagérés. de moins en moins exagérés ?
Ils font plus crédibles. Mais est-ce dû à l'évolution des enquêtes, à celle de notre époque ou à ma propre évolution sur ce sujet ? Il y a des meurtres sordides, des planqués, des profiteurs, des simples exécutants (qui ont acheté des fonctions cognitives lors des soldes) et d'authentiques « personnages » aux innommables projets.

C'est toujours bourré d'action, de comparaisons très bien senties, de maladresses, de « ah mince, nous n'aurions pas dû foncer tête baissée », de moments de blues qui vous prennent à l'improviste,
de sévères raclés, … Les personnages secondaires sont très réussis.

J'ai trouvé quand même le ton plus grave.
Il y a plus de violences et à des niveaux plus élevés.
Sans divulgâcher, tout le monde ne s'en sort pas indemne.

Mais ce fut un plaisir de retrouver Thomas Fiera.
Et c'est franchement toujours aussi cathartique et truculent sauf si vous faites partie de la société protectrice des adeptes du crâne lisse.
Mais si vous en faites partie, pourquoi me lisez-vous ?
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Chronique d'une flingueuse : L'Avis de Sylvie K la Polardeuse pour Collectif Polar
C'est le retour de Thomas Fiera et sa « bande » ; Manu, Fred, Richard et Adélaïde. Quand Katia la petite amie de l'un deux est sauvagement assassiné tous sont sous le choc. C'est le commandant Vernier qui leur a appris la nouvelle et qui l'air de rien les gardera à l'oeil car tous font corps à la recherche des assassins. Les éléments de la scène de crime laissant penser à l'extrême droite, Fiera foncera tête baissée au sens propre et au figuré mettant l'enquête en péril. En parallèle, il est contacté par une jeune fille Héloïse pour lui venir en aide, celle-ci trouvera la mort dans les mêmes circonstances que Katia. Et quand Fiera rencontre de très près des paires de rangers qu'affectionnent les skins et autres crétins de ce style qui le laisse sur le carreau, la vengeance se met en place…
Vengeance est un concentré d'adrénaline mâtiné de violence, de rire, de larmes, et d'humour noir. (mention spéciale à Madame Bloch). L'auteur exploite la personnalité de ses personnages, leur fragilité et leur force les animant par une unité qui fait leur force. Son tour de force est ce mélange subtil et savamment dosé servi par une écriture maîtrisée mais attention intrigue, suspens et brutalité sont bien présents !
La suite de la chronique de notre Flingueuse c'est ci-dessous
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Rares sont les livres récents que j'attends, si ce n'est avec impatience, du moins que je sais, à l'avance, que je vais prochainement lire.

C'est le cas avec « Vengeance » de Jean-Baptiste Ferrero, un roman qui se trouvait déjà dans mes projections de lectures à venir avant même qu'il ne soit publié.

Pourquoi ?

Parce que « Vengeance » est la nouvelle aventure de Thomas Fiera, un personnage que je suis depuis ses tous débuts et que je suivrais probablement jusqu'à sa fin (pour peu qu'elle arrive avant la mienne, ce que j'espère malgré tout).

Parce que Jean-Baptiste Ferrero dont j'aime beaucoup la plume, l'humour, et même sa vision de la Société et des gens.

Jean-Baptiste Ferrero est un écrivain (oui, je pourrai arrêter ici sa bio) diplômé en philo et en communication.

Voilà. Pas besoin d'en dire plus, après tout, comme pour tous les auteurs, je me fous de la bio de Jean-Baptiste Ferrero, seuls ses romans m'intéressent… (comme pour les autres).

Le commandant Vernier débarque un matin chez Thomas Fiera pour lui annoncer une bien dramatique nouvelle : Katia, la petite amie de Fred, un membre de sa « bande de potes », a été retrouvée sauvagement assassinée par ledit Fred qui, à la suite du choc, a tenté de se suicider et a été accepté en réanimation à l'hôpital…

Thomas Fiera, Fred, Manu, Richard, Adélaïde et même le commandant Vernier vont alors se lancer dans une large et sanglante vengeance contre des néonazis et des personnages influents qui, souvent, vont entrer en résonnance avec leur passé.

« Vengeance » !

Ce titre aurait mérité de prendre un « s » à la fin tant le roman multiplie les vengeances.

On retrouve donc Thomas Fiera dans une nouvelle mésaventure où, cette fois-ci, ce sont ses potes qui vont en prendre plein la gueule.

Si on retrouve les personnages habituels de la saga, on retrouve également la plume et l'humour de l'auteur ainsi que les réflexions acides de son héros, Thomas Fiera…

Ce roman faisant de multiples références aux aventures précédentes des personnages, il est préférable, avant d'en débuter la lecture, de se lancer auparavant dans celles des récits de la série, quand cela est possible, car certaines ne sont peut-être plus disponibles… à voir.

La première chose que je dirai, avant de parler de l'intrigue en général, c'est que ce roman souffre d'un travail éditorial qui n'est pas sans faille, car on retrouve plusieurs coquilles, voire des fautes (je me souviens d'un « et » à la place d'un « est »).

Question plume, je pourrais reprocher à Ferrero, la répétition de certaines phrases comme celles où son chat lui tourne le dos et lui montre le trou de son cul ou bien celles à propos du fait que quand Adélaïde donne un ordre, on lui obéit.

Venons-en donc à l'intrigue maintenant.

Que dire ? Que cette histoire de vengeance est en fait une histoire de vengeances, mais ça, je l'ai déjà évoqué à propos du « s » qu'aurait mérité le titre.

Je reprocherai surtout à l'intrigue de se scinder en deux, insérant, dans la première intrigue, une seconde qui arrive un peu comme si l'auteur avait voulu délayer son récit, mais qui, on s'en doute, aura un rapport avec la principale… trop de rapport, même, pour que cette coïncidence puisse être crédible, d'autant que les coïncidences sont nombreuses pour permettre à l'intrigue d'intégrer des personnages et des évènements des aventures précédentes.

Je regrette également cette fin trop brutale qui gâche totalement la promesse d'une scène finale sous forme d'apothéose de violence que le lecteur s'attend à trouver depuis le début.

Car, à bien y regarder, la vengeance de Thomas Fiera n'est pas vraiment la vengeance de Thomas Fiera (même s'il y participe) et le travail est en majorité fait par d'autres personnages que ceux du héros et de sa bande.

Alors, ces derniers défauts (du moins ce que je considère comme défauts) n'en seraient pas si ce roman est ce qu'il semble être (en tout cas, c'est ce que me laisse entendre le ton, et cette façon de convoquer le passé), c'est-à-dire une façon de boucler la boucle de l'histoire de Thomas Fiera et ses amis, une manière, pour l'auteur, de leur dire au revoir, car il imagine avoir raconté tout ce qu'il avait à raconter et que ses personnages ont vécu ce qu'ils avaient à vivre.

Est-ce le cas ? L'avenir nous le dira probablement. En tout cas, je ne l'espère pas, car Thomas Fiera est un personnage que j'affectionne tout particulièrement. Mais il vaut parfois mieux s'arrêter avant de se rendre compte que l'on n'a plus rien à dire…

Au final, un roman qui sonne un peu comme une épitaphe, comme une conclusion, comme la fin d'un cycle et qui reprend les ingrédients des opus précédents sans pour autant que l'alchimie soit au niveau de certaines des aventures passées.
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Thomas Fiera est de retour : l'une de ses proches amies a été assassinée dans d'atroces conditions . La police n'a visiblement aucune piste pour retrouver les coupables et ne semble pas motivée pour les identifier .
Thomas n'a pas l'intention d'en rester là , même si la police lui a intimé l'ordre de ne pas se mêler de l'affaire et de rester en dehors de l'enquête .
Heureusement pour lui , le privé a toute une équipe d'amis prêts à l'assister dans sa quête de justice (de vengeance , pourrait-on dire ) , chacun a une spécialité qui lui permet de trouver des informations sur les dangereux malfrats qui ont torturé son amie . Et surtout bien équipés pour attaquer un régiment de malfaisants .
Mais ceux d'en face ne sont pas des enfants de choeur , ceux qui tirent les ficelles sont des scientifiques complètement barges qui ont décidé de transformer la race humaine en une race de surhommes , avec toutes les délicieuses idées xénophobes qui vont avec .
Ce polar se lit d'une seule traite , il n'y a aucun temps mort . Bien sûr , il y a de la violence , des coups de feu et quelques cadavres , mais c'est pour la bonne cause .
De toute évidence , l'auteur , Jean-Baptiste Ferrero , possède beaucoup d'humour ; même si l'affaire est grave , on est obligés de sourire , avec cet humour décalé qui lui sied bien .
Je ne saurais trop vous conseiller ce polar , on passe vraiment un bon moment de lecture . Merci aux éditions LaJouanie et à Babelio pour cet excellent roman policier .
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Je ne connaissais pas cet auteur; j'ai eu ce livre grâce à une opération Mass critique de Babélio et je dois dire que j'ai été plutôt agréablement surprise. Sans que ce soit le polar du siècle, on passe un bon moment en compagnie de ces personnages hauts en couleur, avec des caractères très marqués, chacun dans leur style, très différents les uns des autres ce qui crée des situations amusantes. Cela est renforcé par la langue utilisée par l'auteur, plus que familière, avec des images très drôles. Cet aspect compense largement l'ultraviolence de certaines scènes, notamment de torture. de même, les personnages, bien qu'ils soient capables de tuer de sang froid, restent très humains car on perçoit leurs dilemnes, leurs émotions, leurs doutes. Bref, tout cela fait un cocktail plutôt réussi, et on passe un très agréable moment avec ce livre.
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C'est le retour de Thomas Fiera et sa « bande » ; Manu, Fred, Richard et Adélaïde. Quand Katia la petite amie de l'un deux est sauvagement assassiné tous sont sous le choc. C'est le commandant Vernier qui leur a appris la nouvelle et qui l'air de rien les gardera à l'oeil car tous font corps à la recherche des assassins. Les éléments de la scène de crime laissant penser à l'extrême droite, Fiera foncera tête baissée au sens propre et au figuré mettant l'enquête en péril. En parallèle, il est contacté par une jeune fille Héloïse pour lui venir en aide, celle-ci trouvera la mort dans les mêmes circonstances que Katia. Et quand Fiera rencontre de très près des paires de rangers qu'affectionnent les skins et autres crétins de ce style qui le laisse sur le carreau, la vengeance se met en place…
Vengeance est un concentré d'adrénaline mâtiné de violence, de rire, de larmes, et d'humour noir. (mention spéciale à Madame Bloch). L'auteur exploite la personnalité de ses personnages, leur fragilité et leur force les animant par une unité qui fait leur force. Son tour de force est ce mélange subtil et savamment dosé servi par une écriture maîtrisée mais attention intrigue, suspens et brutalité sont bien présents !
Après l'excellent Animus, je retrouve la plume aussi emportée que jubilatoire de Jean-Baptiste Ferrero dans ce polar finement ciselé à la noirceur incisive avec une fin des plus surprenante !
Pour toutes ces raisons et plus, je vous conseille ce polar à la superbe couverture !
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C'est l'histoire d'un gentil qui se venge d'un méchant qui s'est montré très méchant avec lui qui, lui-même, n'avait pas été si gentil parce que le méchant avait déjà été très méchant... Une brève histoire de l'humanité en quelque sorte!
Dans "Vengeance", la notion du Bien et du Mal est, en effet, toute relative. Ca dézingue à tout va de part et d'autre, non sans omettre quelques petites tortures bien senties, histoire de voir qui pisse le plus loin, métaphore triviale que ne renierait sans doute pas l'auteur, poète à ses heures.
Âmes sensibles et amateurs de premier degré s'abstenir.
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