"Mange donc un peu" est peut-être la phrase qu'elle a le plus entendue de la bouche de son compagnon de vie, ponctuée de "sac d'os" ou de "planche à pain". Après tout, qui aime bien châtie bien et Léonce est un homme fort aimant.
"(...) On me dit que mon franc-parler choque. Chacun ses indignations. Moi, c'est l'homophobie qui me troue le cul. (...)"
"L'heure de vérité (du vieux cycliste pédéraste)" de Mickaël FEUGRAY, in Arthrite et cataracte, 2016, éditions Inédits (p. 62).
Mettez-vous plutôt à la place de l'homme un instant, cet homme qu'on affuble de "sexe-fort", que l'on toise à la moindre érection mollassonne, que l'on contraint à la réussite permanente, que l'on oppresse en somme.
"(...) Roland, redescends sur terre, tu ne me plais pas physiquement, tu plais pas à grand monde d'ailleurs. A deux sur une plage déserte, on chercherait partout un perroquet, un poulpe, un crabe, pour s'éviter tes atermoiements. Je suis pour ma part assez difficile en amour, faut pas croire ce que véhiculent les clichés tu sais, je choisis mes compagnons après mûre réflexion, même si c'est pour s'enculer à sec. (...)"
"L'heure de vérité (du vieux cycliste pédéraste)" de Mickaël FEUGRAY, in Arthrite et cataracte, 2016, éditions Inédits (p. 61).
"(...) Je pense qu'il y a des sujets qui vous happent, qui dépassent l'entendement, au même titre que le tri des déchets ou la passoire à spaghettis. (...)"
"Le coeur en miettes (pour Résine A.)" de Mickaël FEUGRAY, in Arthrite et cataracte, 2016, éditions Inédits (p. 9).