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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai découvert ce vieux livre dans le rayon fantastique. C'est d'ailleurs ce qui m'a intrigué et ce pourquoi j'ai voulu le lire. Mais au final, qu'y a-t-il de fantastique dans ce roman ? Rien, ou si peu. La Fée n'en est pas une, même si la légende la porte au-delà de la raison. Seuls le dépérissement et la mort du Duc François, accusé de fratricide, ont un goût étrange. Car la prédiction du jour de son trépas, ou plutôt la malédiction, lancée par son accusateur, s'avérera exacte.
Toujours est-il, je ne regrette pas de l'avoir lu. Ce roman écrit il y a plus de 150 ans n'a pas pris une ride, à l'instar des contes qui fleurent bon le Moyen Âge, les légendes bretonnes, les combats d'épée.
L'intrigue, bien qu'elle n'ait rien de fondamentalement originale, n'est pas avare de péripéties et est écrite avec humour. Ambiance rustique, imaginez un conteur au coin du feu… Imaginez le Mont-Saint-Michel, ses sables mouvants… Vous y êtes ! Et pour ne rien gâcher, les personnages sont attachants, même les « méchants » ont leur qualité qui empêche de vraiment les détester.
Vous voulez connaître la fin de l'histoire ? D'accord, je vais vous la dévoiler et je ne prendrai pas un grand risque, car elle finit comme tous les contes : les méchants sont morts, le beau chevalier épouse sa Reine. Et les Bretons sont contents !
Et malgré tout, Ô miracle, le lecteur aussi.
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En l'an de grâce 1450, le duc de Bretagne assiste à une messe en l'honneur de son frère mort quand Hue de Maurever, écuyer du défunt, l'assigne devant Dieu dans un délai de 40 jours. Pourchassé, le vieux chevalier ne doit son salut qu'au dévouement de sa fille Reine, du prétendant de celle-ci et d'une poignée de ses fidèles vassaux.

J'ai beaucoup aimé les personnages de ce roman. Si certains sont très monolithiques et sans surprise comme Hue de Maurever et Aubry de Kergariou, d'autres sont plus nuancés comme le petit Jeannin bien plus brave que sa réputation de "peureux comme les poules". de même, Reine, tout en étant la demoiselle en détresse de service, est aussi une héroïne courageuse, beaucoup plus présente et nuancée que ne l'étaient beaucoup de personnages féminins des romans de l'époque. Il y a plusieurs "méchants" dans cette histoire mais Paul Féval réussit à faire du plus dangereux d'entre eux, le chevalier Méloir, un "méchant sympathique". Il montre comment cet homme ni bon ni mauvais glisse du côté du mal par opportunisme et convoitise.
Cependant, le véritable personnage principal de ce roman, c'est le Mont-Saint-Michel et même, plus précisément, sa baie avec ses lises, ses tangues, ses mares, véritables adversaires que les héros et "méchants" doivent à plusieurs reprises affronter.

La Fée des grèves est un roman d'aventure comme on en écrivait au 19e siècle, très prévisible mais amusant. Paul Féval a le défaut de se laisser parfois un peu aller sur les descriptions et les anecdotes (le frère Bruno ne serait-il pas un peu son double ?) mais son récit est plein d'entrain, d'humour et d'une réjouissante mauvaise foi chauvine à l'égard des Normands. J'ai pris beaucoup de plaisir à relire ce roman, ou plutôt à l'écouter. L'enregistrement proposé sur Littératureaudio.com est très sobre mais agréable.

Challenge XIXe siècle 2023
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Un roman palpitant, dans la ma Bretagne chérie (qui est aussi celle de Féval) et ses contes et légendes...
Car bien qu'à l'instar du Loup-Blanc ou de son célèbre Bossu, cet ouvrage s'inscrive sans conteste dans le genre du roman de cape et d'épée, ces délicieuses légendes imprègnent le roman lui conférant une atmosphère envoutante...

Pour les personnages... le titre dit tout le héros est une héroïne avant tout, et si d'autre personnages masculin lui prête mainforte, notre courageuse Maude n'est pas une jeune fille passive comme l'est Aurore de Never.

L'intrigue posée avec délicatesse nous captive immédiatement, et dès "l'incident", nous voilà incapable de la quitter avant le dénouement.

Un roman tout simplement passionnant.
À lire.
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(lu ce livre dans une autre édition - recueil "gens de Bretagne - mais ça ne change rien).
1er texte de Paul Féval que je lis et c'est une belle découverte : c'est bien écrit, assez original (tournures qui ne sont plus en usage). C'est un récit un peu de "cape et d'épée" (comme le Bossu je suppose), donc avec surprises, rebondissements, ruses, combats..(cela ferait un bon scénario pour un (télé)film) pour capter et garder l'intérêt du lecteur mais c'est, dans le genre, bien fait : on s'intéresse aux personnages, bien caractérisés et parfois truculents (comme dans un film de John Ford) et, quand on connait un peu les lieux, on voit que P. Féval n'a pas écrit de conneries sur ces lieux (à part qu'il dit que les coques et les palourdes c'est pareil). Paul Féval n'hésite pas aussi à l'occasion à expliquer le phénomène des marées et celui des "sables mouvants", de la brume etc.. Quand j'y retournerai j'aurai peut-être une pensée pour cette histoire dans L Histoire.
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Même si ce n'est pas la lecture du Bossu, c'est une agréable lecture rien que pour la plume de Paul Féval.
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