...
aux stèles précaires
soient la mémoire le vent
la branche le signe
le passage
http://wp.me/p5DYAB-1hy
il demeure le souffle
même qui a cessé
http://wp.me/p5DYAB-2v8
(en tableau)
c’est chercher encore
l’évidence claire
de ce qui se tait
il n’y a pas d’aube sans
ce qui creuse la nuit crie
et finit par consteller
ce qui sans cela est vide
vois cet amont désert
plus rien ne sourd
si ce n’est la ténèbre
d’où tu reviens
et toi qu’attends-tu
tu es étranger
la ville est la cendre.
La main s'aveugle
la fatigue te rive
à ce sol seul
qu'on ne peut éluder
les souffles se renversent
le jour demeure feu où vont brûler les branches.
http://wp.me/p5DYAB-1cr
des voix dans le vide s’égrènent là sans que n’y reste rien
une main recueille
d’infimes brindilles
mortes sous le vent
puis les pose sèches
à même la terre