La poésie adopte volontiers l’allure d’une figure penchée, elle vient volontiers s’arrêter et regarder avec attention, compassion, tout ce qui est là, au bord du chemin. Chemin individuel, unique, que Jean-Yves Fick fixe ici, avec une grande délicatesse. On pense aux plaques photographiques, plaques sensibles, où des pans de réel s’impriment.
Un vieil homme attend sur un banc et il a posé ses béquilles. Un train, une foule indifférente, la pluie, des ...
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