J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse critique privilégiée", organisée par Babelio.
Merci à Babelio et aux éditions "Phébus" qui m'ont permis de découvrir ce roman de Stéphane Fière.
J'ai failli abandonner au bout de la 40ème page, agacée par des phrases interminables s'étalant sur une demi-page ou plus.
J'ai continué cette découverte de Dorlange, village de montagne, avec des habitants natifs du village, les AOC, et des néo-ruraux, venus là pour se ressourcer, les "flanflans".
La préfecture leur impose de recevoir des réfugiés Syriens et le village se divise, certains souhaitant préparer leur arrivée et d'autres prêts à tout pour l'empêcher.
Le héros du roman, Antoine est à la frontière entre les natifs du village et les néo-ruraux : né à Dorlange mais ayant vécu longtemps aux Etats-Unis avant d'y revenir..
Journaliste et membre du Conseil Municipal, il échange des informations top-défense avec la Secrétaire générale de la Préfecture.
Il y a beaucoup de personnages, pas suffisamment brossés pour que je me sois attachée à eux. Ils sont caricaturaux : chirurgien coureur de jupons, artiste peintre, créatrice du Studio de l'Immanence et du soin de Soi, formatrice en "yogasme", écrivain-ermite, gérants de g^tes misant tout sur les réseaux sociaux Chinois...
Le fiasco de l'intégration de ces immigrants est en filigrane dans le roman, comme survolée. Nous n' apprendrons pas grand chose sur eux, leurs raisons de venir en France...
Beaucoup de sujets d'actualité sont abordés dans ce roman : le retour à la nature, la montée de l'extrême droite, l'immigration, le racisme, les réseaux sociaux, les manipulations des politiques, le bénévolat.
Il y a aussi une histoire d'amour entre Antoine et Camille, mariée et maman de 3 filles, traductrice pour les Syriens.
Il me semble qu'il y a trop de sujets abordés, trop de personnages, trop de superficialité.
Mais le style est original, ce qui sauve le roman.
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