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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne connaissais pas Elisabeth Filhol. A la suite d'un article élogieux dans le magazine Lire, je décidais de combler mon ignorance avec ce livre au nom énigmatique « Doggerland ».

Dès les premières pages, on entre dans l'univers de l'auteure. Durant de longs passages, elle décortique des évènements climatiques et géologiques. Comme un documentaire, elle décrit, analyse et explique les phénomènes. Sans jamais être répétitive, elle nous narre en profondeur l'évolution de notre planète. Elle utilise un grand nombre de termes techniques. Il faut donc être concentré pour bien suivre ses explications et recevoir cette forte dose d'informations, digne d'un essai.

Dans ce milieu scientifique, on découvre l'histoire de Margaret et Marc, deux personnages passionnés de géologie, mais qui ont pris des voies professionnelles différentes. Après plusieurs dizaines d'années, ils se retrouvent lors d'un congrès. Leur relation repart sur les nouvelles bases de leur vie passée. Entre souvenirs et regrets, ils vont retracer tout ce qui les a éloignés.

L'écriture est de haut-niveau, exigeante mais parfaitement fluide. Au vu de la précision des détails et de la qualité de la plume, je dois reconnaitre tout le travail qu'a dû demander ce livre à Elisabeth Filhol. Cependant le résultat m'a un peu déstabilisé tant j'ai eu l'impression de patauger dans la science. Moi, qui ne suis déjà pas fan des longues descriptions dans les romans, j'en ai eu pour mon compte et j'ai eu beaucoup de mal à ne pas décrocher. A part la dernière partie, plus humaine, je n'ai pas réellement pris de plaisir à ma lecture. Je reprenais le livre avec contrainte, comme un devoir d'école. Ce roman a surement tous les atouts d'un grand roman, mais je suis passé à côté ! Faites-vous votre propre avis !
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DoggerlandElisabeth Filhol

La tempête Xaver vient d'aborder l'archipel des Hébrides, au nord-ouest de la Grande-Bretagne et va traverser l'Ecosse, le Norfolk en direction de la Scandinavie (cette tempête de 2013 a réellement existé et a fait de nombreux dégâts à l'instar de celle que nous avons connue en France en 1999).

Le Doggerland était une grande île, il y a de ça huit mille ans et elle s'étendait au milieu de la mer du Nord aujourd'hui enseveli sous cinq à dix mètres de dépôts marins.

Après un reportage sur le sujet, l'auteure a choisi d'écrire un livre où elle fait naître Margaret, géologue, et Marc cadre dans l'industrie pétrolière. Tous deux doivent se rendre à un congrès, mais c'est sans compter les trois jours d'états-d'âme sur leurs vies et sur la dégradation du climat.

La mer terrasse l'histoire et les éléments incontrôlables qui viennent s'emboîter avec leurs parts sauvages et dévastatrices. Un livre qui peut faire penser à faire bouger les choses dans la douceur du mois de décembre dernier et des vents assoiffés de conquête.

Je décrirai ce livre d'un roman-étude tant il décrit un phénomène d'actualité avec du vocabulaire adapté. Malheureusement, le narratif prédomine avec des explications qui prennent le dessus et perdent parfois l'histoire des protagonistes dans de longues phrases interminables. Néanmoins, on retrouve sur la fin des échanges plus chaleureux.
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Sur fond de tempête cataclysmique sur l'Europe du Nord annonciatrice des dérèglements climatiques à venir, Margaret et Marc vont se retrouver, vingt ans après leurs années d'études en géologie et leur amour de jeunesse, à l'occasion d'un congrès au Danemark. S'ils se sont tous deux consacrés aux profondeurs de la Mer du Nord, Marc, ingénieur pétrolier offshore, et Margaret, archéologue, ont porté leurs efforts sur des couches géologiques parallèles, tout comme leurs vies l'ont été. A travers eux, Elisabeth Filhol nous fait découvrir le Doggerland, territoire méconnu absent des mythes européens, où ont vécu les derniers chasseurs cueilleurs européens, avant d'être submergé il y a huit mille ans. Elle traverse les échelles de temps pour faire émerger un monde contemporain en transition, au confluent d'influences économiques contradictoires, menacé de montée des eaux par l'impact de l'homme sur la nature. Ce roman, intéressant et original par son sujet, mais desservi par une écriture enflée et des longueurs, ne parvient toutefois pas à captiver.
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Un livre qui m'a déçue., malgré un style agréable et de très beaux passages. Mais on est trop souvent noyé par des considérations scientifiques interminables, ce qui rend le roman ennuyeux. Je me suis forcée de le lire jusqu'au bout mais sans plaisir.
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Un récit d'une telle densité technique que j'en ai l'image d'un gros bloc de granit dont je cherche encore la faille pour y pénétrer, l'aspérité où m'agripper.
Géologie, climatologie, économie pétrolière, archéologie, politique, font le support du propos d'Elisabeth Filhol.

Partant de l'ouragan Xaver qui a frappé le nord de l'Europe en 2013, l'auteure s'appuie sur les cheminements de Margaret, archéologue préhistorique réputée, et de Marc, sismologue. Anciens amis-amoureux – ils sont amenés, malgré la tempête en cours, à se retrouver à un congrès et – même si ce n'est pas l'objet – de confronter leurs destinées, si tant est que leurs trajectoires puissent être rapprochées.

Doggerland, titre du livre, c'est un territoire submergé, disparu, fascinant Margaret qui symbolise à mon sens le lien invisible, mais pourtant réel, qui l'attache encore à Marc.
Le livre laisse peu de place aux dialogues qui allégeraient pourtant le propos hautement technique tout en nous rapprochant des personnages.

Doggerland, un livre auquel il faut s'accrocher. Il en vaut la peine, reste à trouver une période propice.
Lien : https://top-topic.com/dogger..
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