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Critique de AuriAma


Un livre court mais poignant, qui en fait un excellent premier journal de guerre. Il est lisible par des enfants en fin de primaire / début de collège.

Zlata Filipovic témoigne avec son regard d'enfant de la vie à Sarajevo pendant la guerre. A travers les pages de son journal, on voit monter l'angoisse du conflit qui se rapproche (Dubrovnik). Elle grandit vite, trop vite, avec les amis qui sont partis et l'inquiétude pour ceux qui sont toujours là mais dont on n'a pas de nouvelles : il est trop dangereux de traverser la ville.

La lecture du journal est moins terrible que celui d'Anne Frank. Tout d'abord, bien évidemment, parce qu'on sait comment finit l'histoire : ce journal a permis à Zlata et à sa famille de quitter Sarajevo. Mais aussi car, si le conflit a fait beaucoup de dégâts, la famille de Zlata, aisée au début de l'histoire, n'a pas tout perdu : leur appartement a été épargné par les destructions et ils n'ont pas eu à fuir ni à se cacher. Tout au long de l'histoire, Zlata continue de vivre une vie aussi normale que possible, avec un peu d'école quand elle est ouverte, des leçon de piano à la maison, des visites d'amis... Elle survit, ainsi que sa famille et ses amis, à l'exception d'une fillette qu'elle a connu dans son enfance mais dont elle ne semble plus très proche. de mémoire, le style d'écriture est également plus enfantin et paraît moins réfléchit, plus proche de ce qu'on pourrait écrire à cet age aujourd'hui..

La préface de 2005 par Zlata elle-même apporte un peu plus de recul sur le livre et le rend aussi plus poignant : on voit que les souffrances ne se sont pas arrêtées avec la fin de la guerre. Elle aborde aussi la difficulté d'être immigrée, de n'être pas vraiment de son pays d'accueil mais plus non plus de son pays d'origine.
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