Il faut accepter de passer par une phase d'inconfort pour devenir meilleur. Ce phénomène est une réalité dans tous les domaines, dans toutes les disciplines,dans tous les sports. Beaucoup de gens veulent changer leur vie mais refusent l'inconfort du changement. Que ce soit pour déménager, pour se marier, pour se séparer ou pour quitter un travail et en prendre un autre, nous préférons souvent demeurer dans les limites de notre zone de confort. Non pas parce que notre vie va mal, mais parce qu'elle va plus ou moins bien. Il n'y a pas d'urgence, c'est là tout le problème.
Corinne a une soudaine envie de whisky. Un verre, juste, un. Une énorme sensation de brûlure, qu'elle doit apaiser. Une goutte ou deux. Elle voudrait demander à Albert, mais quelque chose en elle la retient. N'est-ce pas dans des circonstances comme celles-ci qu'il lui faut tenir bon ? Des drames, elle en a vu, et elle en verra d'autres. Il y a mille raisons de se remettre à boire, mais aucune n'est suffisante.
Là, à sa droite, quelques étages plus bas, une ombre est, comme elle, collée à la fenêtre. Elle l'a aperçue déjà à plusieurs reprises, toujours seule. Une femme que l'amour a oubliée, qui s'interroge sur sa féminité ? Qui se demande comment elle aura la force, jour après jour, de rentrer seule dans son appartement, de se faire à manger parce qu'il le faut, de se maquiller pour personne, même pas pour soi, de vieillir solitaire...De mourir sans quelqu'un pour la regretter.
Il fallait attendre. Les choses s'arrangeraient avec le temps. Le temps, miroir aux alouettes des femmes qui aiment sans vraiment savoir aimer.
Elle l'a aperçue déjà à plusieurs reprises, toujours seule. Une femme que l'amour a oubliée, qui s'interroge sur sa féminité ? Qui se demande comment elle aura la force, jour après jour, de rentrer seule dans son appartement, de se faire à manger parce qu'il le faut, de se maquiller pour personne, même pas pour soi, de vieillir solitaire...De mourir sans quelqu'un pour la regretter