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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sans ambages, avec une netteté tranchée hautement assumée, Gabrielle Filteau-Chiba nous livre un récit engagé et militant imprégné d'écoféminisme, un récit qui touche, un cri d'amour pour la nature et les forêts du Kamouraska ( territoire québécois du Bas-Saint-Laurent ), un cri de colère aussi pour dénoncer l'avidité capitalistique qui se déploie en cette ère de dévastation écologique.

L'auteure évite l'écueil moralisateur en incarnant son combat au travers d'un très beau personnage féminin. Vivant seule dans sa roulotte en pleine forêt, Raphaëlle n'a que quarante ans mais elle est déjà usée par son métier de garde-forestière, dressant un constat amer sur son rôle de protectrice de la faune et de la flore, impuissante face aux exactions des braconniers. Lorsqu'elle découvre sa chienne chérie, Coyote, prise dans un piège en plein coeur d'un effroyable site de braconnage type charnier, elle décide de partir en guerre mais la chasse à l'homme se renverse lorsqu'elle réalise qu'elle est, dans la ligne de mire de braconniers sans foi ni loi.

Très rapidement, le roman adopte le rythme du thriller. La conscience écologiste se mue en action pure et dure. L'écriture puissante de l'auteure transmet parfaitement la vérité des sentiments éprouvés par Raphaëlle, entre peur et rage. L'ambiance menaçante de quasi huis-clos croît à mesure qu'elle s'enfonce dans la forêt en mode survie. le combat de cette écoguerrière est parfois alourdi par des répétitions ou des colères un peu brouillonnes, mais il est parfaitement lisible et la justesse de son éthique fait vibrer le lecteur, notamment lorsqu'Anouk ( l'ermite d'Encabanée, le premier volet du triptyque ) rejoint sa cause et fait converger encore plus pertinemment la lutte féministe et l'écologiste. Et pour éviter tout manichéisme antimasculin, il y a le magnifique Lionel, garde-chasse à la retraite, père cosmique de Raphaëlle qui la guide avec bienveillance dans sa quête.

Si les scènes d'action sont très convaincantes par leurs énergiques pulsations, elles ne résument pas le roman dont l'intensité va au-delà du simple thriller. Sauvagines est une ode à la nature et à ses protecteurs, offrant de très belles pages nature writing, portée par une écriture imagée aux envolées poétiques qui stimule sensoriellement le lecteur avec une belle énergie, tout en rendant hommage au lien spirituel qui unit homme et nature. Cette quête de l'essentiel donne une envie furieuse d'entendre hurler les coyotes voire de hurler à leurs côtés.

PS : en fin d'ouvrage, un régal que ce glossaire des québécismes qui parsèment avec bonheur le récit et l'enrichissent !


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Raphaëlle est garde forestière sur les terres de la couronne du haut Kamouraska au Canada. Elle a fuit la grande ville et la société et s'est installée, seule dans une roulotte, en pleine nature. Elle achète un jeune chien qu'elle appelle Coyote. C'est son seul ami, Raphaëlle aime sa solitude au fond des bois. Coyote se fait piéger dans un collet posé par un braconnier, Raphaëlle le sauve mais il est grièvement blessé.
Raphaëlle est en pleine désillusion, elle avait investi beaucoup d'espoirs dans son métier mais les chasseurs sont sans foi ni loi. Ils sont sur équipés, abattent un maximum de gibier sans tenir compte des quotas. Ils laissent tous leurs détritus dans la nature de surcroît. Raphaëlle se sent dépassée, les gardes sont en petit nombre pour un immense territoire et le gouvernement est clément avec les chasseurs parce qu'ils rapportent de l'argent. Raphaëlle aimerait pouvoir protéger les animaux chassés ou braconnés. Les braconniers posent des pièges illégaux et cruels et détruisent la faune. Quand Raphaëlle trouve son chien blessé, elle cherche à découvrir l'identité du braconnier. Celui-ci pour l'impressionner a installé une caméra de chasse devant sa maison et sur sa douche extérieure. Il pénétre dans sa cabane en forçant la porte. Raphaëlle est folle de rage. Elle apprend que l'homme est un sale type qui maltraite les femmes qu'il fréquente, et massacre les coyotes, elle découvre avec horreur un charnier de cadavres d'animaux dépecés. Raphaëlle décide donc de frapper un grand coup pour contrer cet ignoble individu.
On retrouve dans ce roman comme dans le précédent "encabanée" la belle plume poétique de l'auteure, son amour de la nature sauvage, la défense et la protection de la nature et de la faune, sa quête d'une vie simple, immergée dans la nature, résumée à l'essentiel, un rejet d'une société consumériste qui mène la planète à sa perte, son cri de colère de col contre le gouvernement acheté par le lobby des chasseurs, et l'attitude des fermiers pollueurs aux pratiques douteuses.
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Au Canada, une garde-forestière de quarante ans vit seule dans sa roulotte, en pleine forêt.
Tout la déprime, tout la révolte.
Ils sont seulement trois gardes sur un immense territoire.
Les braconniers détruisent scrupuleusement et impunément la faune, les autorités ne font rien.
Et elle, elle aime tant les arbres, les coyotes, les animaux en général.
Un très beau livre sur la nature, sur l'engagement.
Un beau portrait de femme aussi.
La plume est belle et poétique et transcrit bien de fortes émotions sur la nature, l'amour, l'amitié, l'engagement, le féminisme et la liberté.
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Dans le cadre de l'élection pour le Prix Passeurs de mots 2023 auquel participe la médiathèque de ma commune, je m'offre, avec ce titre, une immersion totale sur le territoire canadien et plus particulièrement dans le Haut-Pays de Kamouraska. Cette année, le thème choisi pour les livres qui concourent pour ce prix est la nature. "Sauvagines" de l'auteure canadienne Gabrielle Filteau-Chiba y correspond parfaitement.

Déjà, la première de couverture avec l'image de ce coyote parcourant les étendues enneigées nous invite au dépaysement. Ensuite le livre est illustré de nombreux dessins sur la faune ou la flore locale. Il est vrai que ce roman évoque un journal intime puisque l'héroïne en est la narratrice. Il s'agit de Raphaëlle, 40 ans, garde-forestier dans cette contrée de l'est canadien où elle vit presque en ermite au milieu des bois. Elle raconte ses difficultés face aux braconniers, sachant que pour elle, faire appliquer simplement la loi n'est pas suffisant. Face à la puissance des lobbies, notamment la chasse et le commerce de peau, cette dernière est beaucoup trop permissive. Sa ténacité et son amour de la nature la pousseront à franchir la ligne rouge.

C'est un roman que l'on a envie de lire "avec l'accent canadien" tant les expressions typiques (il y a un glossaire en fin de livre) abondent au fil des pages. Il m'a demandé un certain temps d'adaptation au début de ma lecture car le style tient plus du langage parlé qu'écrit. J'en ai aimé le suspense maintenu jusqu'à la fin, un peu moins le côté sentimental.

Sauvage et cruel comme la nature, sensuel et féministe comme ses héroïnes, ce roman appelle à la prise de conscience pour la protection de la nature. Dommage qu'au fil des pages, la répétition de son message par l'intermédiaire de Raphaëlle frôle le militantisme. Malgré ce défaut de nuances, je lui accorde un 14/20.
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Si Sauvagines est bien un roman, le livre de la québécoise Gabrielle Filteau-Chiba se lit aussi comme un cri de colère vis-à-vis du capitalisme méprisant, du gouvernement (canadien) négligeant, des fermiers pollueurs et surtout des chasseurs ou plutôt des braconniers qui se croient tout permis. L'auteure est une écoféministe convaincue dans la vie réelle comme en littérature et Sauvagines a souvent des allures de manifeste, parfois sans nuances, pour la protection d'une nature de plus en plus souillée par des humains sans scrupules. Dans une première partie du roman, Gabrielle Filteau-Chiba réussit son récit, parfaitement harmonieux entre messages environnementaux, portrait drôle et touchant d'une femme de 40 ans solitaire et thriller en amorce. Son style fait merveille, souple et ample à la fois et émaillé d'expressions savoureuses, typiquement québécoises. La deuxième moitié du livre est moins satisfaisante, l'engagement de son héroïne se fait enragement alors que, dans le même temps, le suspense traîne en langueurs (monotones) et l'arrivée d'une houle sentimentale dans la vie de la quasi ermite flirte avec la mièvrerie. Ce voyage en Haut-Kamouraska, avec son ode aux coyotes et à la faune et la flore locales, vaut quand même le détour, ne serait-ce que pour le talent de narratrice de son auteure et ses rudes pages où elle décrit par le menu des "horreurs boréales" qui ne sont évidemment pas le fruit de son imagination.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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D'abord la langue, exotique, poétique et savoureuse du Québec grand nord.
Puis la nature, rude, directe, franche, à la Jeremiah Johnson.
Sauf que Jeremiah est une femme, solitaire, rivée à sa terre, protectrice de la faune.
Et enfin, la dimension écologique, l'appel vibrant à respecter le vivant, sous toutes ses formes, castors barragistes inclus. Ici lyrisme et longues tirades coulent à flots trop bouillonnants, parfois.
L'ensemble donne un roman épique et engagé (pas sûr que j'approuve la loi du talion), neigeux de tendresse et de danger.
L'auteure connaît son sujet après trois ans Encabanée. Fiction et réalité se rejoignent, comme Raphaëlle et Anouk, l'ermite du premier roman de Gabrielle Filteau-Chiba. En conviant Anouk, l'auteure parle de son expérience trois ans ssolitaire au fond d'un bois.
Je me suis enfoncé avec délices sur des sentiers farouches à l'unisson d'un terrain fascinant. Un vague regret m'habitait d'avoir renoncé à une envie juvénile d'établir mes pénates au pays des Américains francophones.
Qu'importe le passé, seul compte l'avenir présent. "Se retirer du monde parce qu'il nous dérange n'est pas efficace", a confié la jeune romancière à un grand journal de l'après-midi. "Si on veut changer les choses, il faut la force du nombre."
Soyons nombreux à suivre Gabrielle dans son amour du français québecois et sa défense d'un territoire majestueux.

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Notre héroïne, Raphaëlle,  est garde forestière, elle vit en plénitude avec la nature dans sa caravane, cachée dans la forêt du Kamouraska avec sa chienne coyote.  Une vie au rythme de la forêt,  jusqu'au jour où un chasseur rode près de son refuge et des disparitions inquiétantes font naître des angoisses.

Un récit engagé et militant
Une ode à la nature, superbe,  immense et hostile. 
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Raphaëlle Robicheau est agente de protection de la nature dans le Kamouraska, au nord-est du Québec, au coeur de la forêt boréale. Elle y vit dans une cabane, dans un environnement qui la comble. La quarantaine, solitaire, on devine entre les lignes qu'elle a eu affaire à la violence des hommes et qu'elle a choisi volontairement de s'éloigner pour se consacrer à la défense de la faune et de la forêt. Elle préfère la compagnie des animaux à celle de ses contemporains, exception faite pour certains, comme son vieil ami Lionel, qui veille sur elle mieux qu'un père.

La première réflexion qui m'est venue est que la Canada n'est pas plus actif que nous dans la lutte contre la diminution de la biodiversité et la protection de la nature. Les coupes de bois sont ravageuses, remplacées par des essences qui rapporteront rapidement. le braconnage est plus que toléré, les dates de chasse pas respectées, puisqu'il est même permis de tirer des espèces en voie de disparition.

Lorsque son chien, Coyote, est pris au piège dans un collet, Raphaëlle ne décolère pas, et détruit un site de braconnage où elle trouve un vrai charnier qui atteste de l'ampleur du problème. Dès lors, elle se met en tête d'arrêter le responsable. Difficile dans ce coin perdu, où ce sont souvent une ou deux familles qui font régner leur loi au vu et au su de tous. Elle ne sera pas soutenue par l'office qui l'emploie, en réalité quasiment impuissant.

Lorsqu'elle s'aperçoit que le braconnier est sur ses traces et qu'elle est devenue proie à son tour, commence un jeu dangereux qui va la mener loin.

Dans son désarroi et sa peur, elle va trouver un appui en rencontrant Anouk, personnage principal d'"Encabanée", aussi solitaire qu'elle, déterminée à l'aider. Entre les deux femmes il y aura plus qu'une amitié, l'amour s'en mêle, trop heureuses qu'elles sont de se découvrir tant d'affinités.

Tout comme dans "Encabanée", j'ai apprécié les tournures de langage québécois, les magnifiques descriptions de la vie en pleine nature, les moments de poésie et de beauté. Mais ce n'est pas une histoire douce et paisible, la colère est omniprésente, la violence aussi. Il y a des scènes difficiles à supporter, la souffrance animale y est décrite sans fard mais sans complaisance. Sans parler de la violence des individus.

La stratégie trouvée par Raphaëlle pour se débarrasser du braconnier et retrouver sa forêt n'est pas des plus simples. Elle installe un suspense fort et des sentiments ambivalents.

Une lecture qui tient les promesses d'Encabanée. Il va falloir attendre un an avant la parution en France du dernier roman de la trilogie "Bivouac" qui vient de sortir au Canada.


Lien : http://legoutdeslivres.haute..
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Chant crépusculaire du monde.
Une cabane au coeur de la forêt du Kamouraska, c'est là que s'est réfugiée Raphaëlle, devenue garde-forestière, elle vient d'adopter une chienne mi-husky, mi-coyote. Baptisée Coyote, justement.
« Tu sais que tu souffres de solitude quand tu souhaites bonne nuit à un chien qui dort déjà et que tu souris à ta poêle en fonte. »
C'est un territoire immense et dense, et ils ne sont que trois pour couvrir ce terrain où les règles régissant la chasse et la préservation de la nature ne sont pas respectées.
Autant dire que le risque est partout, en particulier quand on est une femme dans un monde de brutes.
Raph s'en rend compte rapidement quand sa chienne Coyote est prise au piège et grièvement blessée.
Là, la garde-forestière découvre un charnier, le braconnier travaille sur une grande échelle.
Elle qui est à sa place dans cette immensité et qui vit enfin la vie dont elle rêvait, voit la colère montée et elle se jure de mettre la main sur cet « assassin ».
La traque commence, mais elle se sent épiée, menacée.
Alarmée par les ours qui rôdent autour de sa cabane, mais aussi par des dépôts d'objets, qui montrent qu'elle est espionnée et qu'on lui signifie de déguerpir ou de s'écraser.
« Tandis que je m'habille en vitesse et me bats avec mes vêtements qui s'agglutinent sur moi, je repense à mon cauchemar, à la mer noire. Je tresse rapidement ma tignasse, enfile une tuque sur mes cheveux mouillés et marche vers le camion. le nordet me transperce comme des milliers de harpons. J'appelle ma chienne ; elle tarde quelques secondes et la peur remonte. »
Pas question qu'elle vienne interférer dans le braconnage qui est très lucratif.
Il faut aussi lutter contre une législation de plus en plus favorable au commerce de la fourrure, oubliant la préservation de la faune.
Cette chasse aux braconniers se suit comme un thriller, mais j'ai été plus sensible aux descriptions de ces vastes paysages et à leur habitants à quatre pattes.
Les amitiés et les amours sont ici aussi rudes que le climat.
L'auteur ne nous épargne aucuns détails.
Si vous êtes tentés par une vie au fond des bois, ce livre est pour vous.
J'ai particulièrement apprécié le visuel de ce livre avec ses nombreux dessins.
Le parler québécois est toujours savoureux même si je ne me suis pas servie du glossaire.
Livre sélectionné pour le Prix Orange 2022, lu dans le cadre du Club des Ambassadeurs.
Je remercie Françoise Fernandes pour cette lecture.
©Chantal Lafon

Lien : https://jai2motsavousdire.wo..
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" J'aimerais que les avions de l'armée canadienne servent, plutôt qu'aux desseins américains, à parcourir notre espace vital pour dénombrer les survivants. Bon sang, faites au moins un inventaire faunique avant de décider de lever les quotas de piégeage de nos beautés boréales ! Combien en reste-t-il, de renards arctiques ? Puis à quel parallèle s'arrêtent véritablement les coupes à blanc ? Autre question : pourquoi est-il plus important de traverser l'Atlantique en avions de guerre que d'installer l'électricité dans les réserves indiennes une fois pour toutes ?..." (p 127)

Magnifique livre qui crie la révolte d'une agente de protection de la faune du Comté de Kamouraska (au nord est de Québec) contre les braconniers qui saccagent la faune de la forêt boréale et les coupeurs d'arbres qui laissent des sols nus après leur passage ; et pourtant, elle est si belle cette forêt et peut offrir à l'être humain bien autre chose que des peaux et du bois...

Les sauvagines, ce sont les peaux des mammifères tués pour quelques dollars ; alors que les trappeurs, d'après l'auteure, savaient conserver un équilibre, pas trop de bêtes capturées et pas dans la même zone, certains actuellement chercheraient quasiment à éliminer des espèces, les coyotes à la mauvaise réputation par exemple...
Ne pas se fier à l'idée que la forêt boréale est tellement immense qu'elle résistera bien à ces "prélèvements" ; comment supporter que tuer des animaux, souvent avec cruauté (pièges à dents, collets étrangleurs), soit un "sport" pour certains, un amusement sans contrôle, et qu'ainsi les équilibres naturels des écosystèmes soient mis à mal ?

Il est dédié aux coyotes, ce récit superbe qui est une ode à la Nature avec un grand N, aux animaux et aux arbres ; mais aussi à l'amitié et à l'amour, même si, même si, ...parfois, la tentation est grande d'être dégoûté du genre humain ou au moins de certains de ses représentants.

C'est un livre fort, bien écrit, qui se lit d'un traite, qui informe sur des situations assez dramatiques mais qui fait au fond beaucoup de bien à tous.tes ceux.celles qui sont inquiets du devenir de la faune et de la flore (quelque soit le pays ou la région...) et qui doutent de la bonne volonté de l'être humain de conserver sa beauté à notre planète.

Livre lu dans le cadre du challenge Québec en novembre
Lien : https://www.les2bouquineuses..
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