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Critique de bdelhausse
Tuffy est un chat. le chat d'Ellie... Enfin, Ellie est la maîtresse de Tuffy autant qu'un humain puisse se rendre maître d'un chat. Toutes celles et tous ceux qui ont essayé savent qu'un chat reste libre. Libre de ses mouvements et libre de ses pensées.
Tuffy est le genre de chat dont on pourrait franchement dire qu'il ne lui manque que la parole. Et cette parole, il la couche noir sur blanc dans son journal.
Tuffy est donc un assassin. Mais cela, c'est ce que pensent Ellie et ses parents. Les parents d'Ellie, pas les parents de Tuffy, of course. Oui, votre Honneur, Tuffy a tué un oiseau... mais en état de légitime défense, sûrement. Et une souris? Ah, là votre Honneur, c'est différent. Comment? Et le lapin? Ah, ça, non, pour le lapin, Tuffy n'y est pour rien.
Anne Fine manie l'humour so British, en racontant une sorte de journal imaginaire d'un chat à qui on reproche d'avoir des "instincts" de prédateur. C'est caustique, décalé, avec énormément de dérision et cela fait mouche quand elle décrit les réactions des maîtres face aux comportements de leur chat de compagnie. Mais Anne Fine va un cran plus loin avec l'histoire du lapin que Tuffy rapporte un jour...
Une semaine de la vie d'un chat... et ce n'est pas triste.
L'écriture d'Anne Fine est simple mais pas simpliste. Elle convient parfaitement aux enfants, qu'elle ne prend pas pour des idiots. Elle a un vrai twist pour conter les situations les plus quotidiennes de manière rocambolesque, et ainsi nous amener à avoir un regard différent sur ces petits événements domestiques. Par ailleurs, elle cultive l'art du non-sens de très belle manière. Rafraîchissant.
Tuffy est le genre de chat dont on pourrait franchement dire qu'il ne lui manque que la parole. Et cette parole, il la couche noir sur blanc dans son journal.
Tuffy est donc un assassin. Mais cela, c'est ce que pensent Ellie et ses parents. Les parents d'Ellie, pas les parents de Tuffy, of course. Oui, votre Honneur, Tuffy a tué un oiseau... mais en état de légitime défense, sûrement. Et une souris? Ah, là votre Honneur, c'est différent. Comment? Et le lapin? Ah, ça, non, pour le lapin, Tuffy n'y est pour rien.
Anne Fine manie l'humour so British, en racontant une sorte de journal imaginaire d'un chat à qui on reproche d'avoir des "instincts" de prédateur. C'est caustique, décalé, avec énormément de dérision et cela fait mouche quand elle décrit les réactions des maîtres face aux comportements de leur chat de compagnie. Mais Anne Fine va un cran plus loin avec l'histoire du lapin que Tuffy rapporte un jour...
Une semaine de la vie d'un chat... et ce n'est pas triste.
L'écriture d'Anne Fine est simple mais pas simpliste. Elle convient parfaitement aux enfants, qu'elle ne prend pas pour des idiots. Elle a un vrai twist pour conter les situations les plus quotidiennes de manière rocambolesque, et ainsi nous amener à avoir un regard différent sur ces petits événements domestiques. Par ailleurs, elle cultive l'art du non-sens de très belle manière. Rafraîchissant.
