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Critique de petitours


La défaite de la pensée serait, de l'avis d'amis philosophes, une vile resucée de l'Ame Désarmée d'Alan Bloom. Au delà des débats sur la paternité réelle des idées, c'est la faiblesse toute idéologique de la pensée de Finkielkraut qui m'a marqué à la lecture d'un opuscule qu'on espérerait plus modeste. En un mot, et pour le peu que je m'en souvienne : le bon Alain, se trouvant tout désarmé devant la perte de valeurs universelles, lance une critique acerbe du relativisme ambiant, et appel à un retour à des sources plus solides. Moralité conservatrice et totalement inapplicable, comme en témoigne son chapitre esthétique, où il s'inquiète d'un monde dans lequel une paire de bottes vaudrait Shakespeare (jusque là suivons le), et où il conclut qu'un tel monde mettrait sur un pied d'égalité une bande dessinée et une oeuvre littéraire (si le pauvre homme avait lu plus de romans graphiques) ou encore une chanson de rock et une symphonie de Beethoven. Presque triste d'ignorance et de rigidité.
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