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Citations sur Sexy disaster (4)

Poussée par la rage et par la furieuse envie de lui refaire le portrait façon Picasso, je lui jette à la figure mon sac. Lequel retombe mollement à ses pieds. Mon irritation grandit lorsqu’il le ramasse et se met à l’ouvrir. Il en sort une culotte rouge en dentelle qu’il commence à chiffonner. Ma culotte préférée !

— Lâchez ça ! lui crié-je en m’avançant vers lui.

Il la repose, mais au lieu de refermer mon sac, il fouille dedans. Contrairement à mon habitude, je reste sans voix à le regarder plonger ses mains impudiques dans mes sous-vêtements. Il a l’air de follement s’amuser à passer en revue mes soutiens-gorge et mes strings. Un à un, il les extirpe du fond du sac, les pétrit, les caresse, les promène sur ses joues en sueur. Même la douleur dans ma jambe me paraît supportable en comparaison de l’humiliation que j’endure. S’il pouvait arrêter de jouer avec les ficelles. Ça me rend dingue !

Je devrais me ruer sur lui, le griffer au visage et lui arracher mes affaires des mains, mais des spasmes incontrôlables raidissent mes muscles. Et, plus son sourire gouailleur s’épanouit sur ses lèvres, plus je me sens honteuse de mouiller autant mes dessous.
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🎁 Chapitre Bonus de Sexy Disaster de Ena Fitzbel aux Éditions Addictives :
🐚🐚🐚 Quand William rencontre Diane 🐚🐚🐚
William
Sac à dos, boussole, machette ! Tout est prêt pour le départ. Dans quelques minutes, je ferai la connaissance de ma cliente. J’ai rendez-vous avec elle à 14 heures au Hilton Garden Inn. L’un des meilleurs hôtels de San Jose. Et aussi le plus coûteux. Eh bien ! Elle ne lésine pas sur les dépenses, la patronne ! Du reste, elle peut se le permettre. Madame Fouché est l’heureuse rédactrice en chef d’un magazine de presse féminine parisien à succès. Ah, ah ! C’est que ça rapporte, les fanfreluches et les fards à paupières !
Je ne lui ai jamais parlé au téléphone. C’est son assistante, une certaine Sylvie d’Astagnac ou d’Artagnac, qui m’a recruté pour le trek que nous nous apprêtons à faire dans la jungle costaricaine. Autant vous dire que je vais déguster. Parce que trimbaler deux poupées de porcelaine maquillées et sapées comme des princesses, ce ne sera pas de tout repos ! Je les entends déjà se plaindre de la chaleur et des moustiques. Prions pour qu’elles ne se fassent pas une entorse ou un bobo à la main. Je ne suis pas garde-malade, moi !
— Non, déposez-moi un peu plus loin, demandé-je au chauffeur, alors qu’il s’arrête devant l’entrée principale de l’hôtel.
Je ne voudrais pas qu’on me surprenne en train de descendre d’un taxi. Ma réputation en pâtirait. Je suis un baroudeur ! Un guide de premier choix qui, le sac à l’épaule, parcourt des kilomètres à pied et qui… se mord les doigts de s’être fait entraîné dans cette aventure !
— Non, encore plus loin… Oui, au bout de la rue, c’est parfait.
Une fois mon taxi payé, je rejoins le hall de l’hôtel en courant. Comme le soleil frappe dur à cette heure de la journée, j’arrive en sueur et légèrement essoufflé. C’est exactement l’effet escompté. Il faut que ces dames me voient dans toute ma splendeur. Un homme, un vrai ! Qui n’hésite pas à mouiller sa chemise et à relever ses manches.
— Je suis William Charleroi, m’annoncé-je au réceptionniste. Je souhaiterais rencontrer…
Je n’ai pas achevé ma phrase qu’un petit bout de femme me tombe dessus et me prend par le bras. Une brunette plutôt mignonne, d’ailleurs. Si elle avait la bonne idée de me conduire dans sa chambre, je la suivrais sans rechigner et n’en ferais qu’une bouchée. Malheureusement, elle me mène droit vers les canapés sous la verrière colorée du grand hall.
— Bonjour, William. Je suis Sylvie d’Artignac, l’assistante de madame Fouché. Vous pouvez m’appeler par mon prénom, bien sûr. On s’est déjà parlé au téléphone. Vous vous souvenez ?
Sa question n’est que pure rhétorique, puisqu’elle n’attend pas ma réponse et continue à m’assommer de paroles.
— Asseyez-vous confortablement. Je vais tout vous expliquer pendant que madame Fouché termine sa séance de photographie.
Sur ces mots, elle s’installe sur le canapé en face du mien et croise les jambes. Je pourrais baver sur son chemisier échancré qui révèle la naissance de ses seins. Ai-je rêvé ou sont-ils effectivement énormes ? Je pourrais également saliver sur ce petit carré de peau que l’on aperçoit sous sa jupe et qui marque l’orée de sa féminité. Mais la femme qu’elle me montre du doigt me coupe le souffle sur-le-champ et vide ma tête de toute substance. Disons plutôt qu’elle la vide de ses pensées rationnelles pour la remplir ensuite d’images assez… stimulantes. Comme celle où l’on me verrait l’allonger dans les parterres de fleurs tropicales près desquels elle prend la pose.
— C’est elle… madame Fouché ? demandé-je, la gorge sèche.
— Ben oui, celle avec la robe verte, pas Fred, mdr ! réplique l’assistante de sa voix suraiguë.
Il est évident que je n’aurais jamais pu confondre sa patronne avec le grand brun baraqué qui la mitraille allégrement. Avec ses flashs, il est en train de l’aveugler, le bougre ! Et moi avec, par la même occasion, vu que je ne la quitte pas des yeux.
— Bon, commençons par les détails pratiques, poursuit Sylvie d’Artiblac. Vous nous aviez envoyé un programme. Je l’ai un peu retouché. Vous comprenez, certains hôtels n’auraient pas convenu à madame Fouché. Elle ne peut pas dormir dans des cabanes ou sous des tentes. Il lui faut un certain confort. Si elle est constamment réveillée par les cris des bêtes sauvages, elle n’aura pas ses huit heures de sommeil. Elle y tient énormément.
Des bêtes sauvages ? Dans la jungle ? Ah, ah ! Je me roulerais volontiers par terre de rire, si je n’étais pas aussi absorbé dans la contemplation de ma cliente. Depuis six ans que j’arpente les forêts de ce pays, je n’ai pas croisé un seul jaguar. Il y a beaucoup d’oiseaux, de singes, de tamanoirs, mais tout le mal qu’ils pourraient vous faire, c’est vous vriller les tympans. Il y a également des serpents et des araignées à profusion, mais pour peu que vous ne leur marchiez pas dessus, ils vous laissent tranquilles.
Assez parlé du comité d’accueil ! Revenons un peu à madame Fouché qui, à elle seule, vaut tous les animaux de la jungle. Ses cheveux d’un roux flamboyant qui tranchent avec sa peau pâle, son nez effilé, sa bouche charnue et ses yeux verts en amande lui confèrent un air félin. Elle est sublime. Je ne vois pas pourquoi elle se maquille autant. Les traits de son visage sont pourtant d’une grande finesse.
Je ne l’ai pas encore entendue prononcer un mot, mais j’imagine qu’elle doit avoir une voix harmonieuse, sensuelle et aucunement aigrelette comme celle de son assistante. Je le devine à ses poses alanguies. Elle a une façon bien à elle de se mouvoir devant l’objectif. C’est à la fois provocant et émouvant. On en mangerait !
— Vous m’écoutez toujours, William ? criaille Sylvie d’Artignac, qui me tire de ma rêverie sans pour autant réussir à me détourner de ma cliente.
— Euh, oui, bien entendu, bafouillé-je, essayant de raccrocher les wagons.
— Parce qu’on ne dirait pas. Qu’est-ce que j’étais en train de raconter, alors ?
— Vous parliez des bêtes sauvages.
— Eh non ! Vous avez tout faux, William ! Mais je ne vous en veux pas, s’esclaffe-t-elle, satisfaite d’elle. Je fais toujours cet effet-là aux hommes. Ils ont du mal à se concentrer en ma présence.
C’est plutôt sa patronne qui me crée de sérieux troubles de l’attention ! D’ailleurs, je me demande si c’est une vraie rousse. Est-ce que, si je retroussais sa robe, j’apercevrais une toison tout aussi flamboyante que sa chevelure ? Mince alors ! Le simple fait de me poser la question me rend fou.
— Donc, j’étais en train de soulever le problème des moustiques, continue son assistante, infatigable.
— Ne vous en souciez pas, nous les éviterons.
— Parfait. Poursuivons. Madame Fouché doit également veiller à sa ligne. Elle ne pourra pas se contenter de sandwichs et de boissons gazeuses. Il lui faut des repas équilibrés. Vous comprenez, elle est rédactrice en chef de Belle pour la vie. Vous en avez entendu parler, n’est-ce pas ?
— Oui, oui, j’y suis abonné, répliqué-je tout à trac, tandis que mon regard descend vers la poitrine de sa patronne.
Pas mal, ses seins ! Je me verrais bien les libérer de leur carcan. Si elle pouvait se tourner sur le côté, que je puisse admirer ses fesses, ce ne serait pas de refus. Non, pas par là ! De l’autre côté !
— C’est bien la première fois que je rencontre un homme qui lit des magazines féminins. Est-ce que par hasard vous ne préféreriez pas les hommes aux femmes ? me demande soudain Sylvie d’Albagnac.
Son changement de ton attire mon regard sur elle. Elle me dévisage avec inquiétude. Oh, bon sang ! Je viens de comprendre sa question.
— C’est le photographe qui vous intéresse, c’est ça ? ajoute-t-elle. Autant vous prévenir, il est hétéro.
Je vais tenter de me calmer et de lui expliquer ce que je répète sans relâche à ma sœur Audrey. Non, je ne suis pas homosexuel. Je n’y verrais aucun inconvénient, si c’était effectivement le cas. Sauf qu’il n’en est rien. J’aime les femmes, surtout quand elles sont dans mon lit et qu’elles ne piaillent pas à tout bout de champ comme la poulette assise en face de moi. À force d’entendre ma sœur me railler sur le sujet, j’entre dans une colère noire chaque fois que quelqu’un y fait allusion.
— Je suis hé-té-ro-se-xuel, scandé-je, les mâchoires serrées.
— Ouf, tant mieux ! Je suis franchement rassurée. Parce que vous me plaisez bien. De toute manière, Fred a des goûts particuliers. Turlute et compagnie, si vous voyez ce que je veux dire. Je ne crois pas que ça vous irait.
Si c’était la belle rousse qui s’y collait, je ne serais pas contre !
— Il faudra qu’un soir, on se fasse une sortie resto plus ciné, continue de me tarabuster la brunette.
Ah, enfin ! Ma cliente vient de pivoter d’un quart de tour dans le bon sens. Ce n’était pas trop tôt ! J’ai désormais une vue imprenable sur son postérieur. Tout en s’appuyant contre une tige de balisier, elle se cambre dans une posture plus que provocante. Ouah ! Quel cul !
— Oui, c’est bien, lâché-je, satisfait du spectacle. Vraiment très, très bien.
— Quand je vous disais que j’avais toujours de bonnes idées ! Malheureusement, ce ne sera pas ce soir. Mais on peut envisager un plan de ce genre à votre retour.
Voilà maintenant que le dénommé Fred s’interrompt de mitrailler sa patronne pour aller lui parler. Je n’entends pas ce qu’il lui raconte, les gloussements de l’assistante couvrant sa voix. Son interlocutrice finit par hocher la tête. Je pense qu’il vient de lui expliquer ce qu’il attendait d’elle. En effet, quelques secondes plus tard, il s’éloigne. Elle prend une pose très suggestive, et il se remet à la photographier. Robe retroussée sur le haut de ses cuisses, elle s’est assise à califourchon sur un rebord de jardinière et feint de s’ébouriffer les cheveux. D’où je suis, j’ai une vue panoramique sur ses longues jambes fuselées. Qu’est-ce qu’elle est sexy !
— Alors, qu’en dites-vous ? insiste la brunette...

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Titre du chapitre – Horripilantes !

William

Quelqu’un peut-il m’expliquer quel est son problème ? J’aimerais bien comprendre pourquoi Diane ne veut plus m’embrasser. Elle était moins avare de baisers avant l’arrivée de Bonnets E. C’est que ça commence à devenir frustrant, à la longue. Et gênant aussi ! Aucune femme n’a jamais dit que je sentais mauvais. Mes bonbons à la menthe sont les meilleurs alliés pour conserver une haleine fraîche.

Je me demande si ma belle rousse n’est pas tout bonnement cinglée. Il me paraît désormais évident que je ne lui suis pas indifférent. Elle me l’a avoué à mots à peine couverts, tandis qu’elle s’inquiétait de savoir si je lui préférais son assistante. Toute cette sensualité qui se dégage d’elle lorsque nous faisons l’amour ne peut être le fruit du hasard. Je sens bien que nos corps sont faits pour s’entendre. Alors, pourquoi me refuse-t-elle un baiser de rien du tout sur la bouche ? Allez comprendre !
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Je n’aime pas ses airs de crétin prétentieux. Son ton de bienveillante ironie m’exaspère.

Ce matin elle me détestait cordialement. Et maintenant, elle me mange dans la main.
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