L'affaire Lolita

Je ne vois pas pourquoi. Tout le monde finit par être obligé de se donner à fond. Le "fond' étant la mort. On ne peut pas dire de la mort qu'elle soit un succès.

"Personnellement, j'attache probablement moins d'importance que vous aux notions de "bien" et de "mal". A votre requête, j'ai lu Lolita. C'est un "bon" livre ; conséquemment, vous devriez essayer de le vendre aux habitants de Hardborough. Ils n'y comprendront rien, ce qui est "bien". Comprendre rend l'esprit paresseux."

Au cours de l'année 1959, il y eut certaines nuits où Florence Green n'était pas vraiment sûre d'avoir dormi.

J’ignore si les hommes sont meilleurs juges que les femmes, dit Florence. Mais ils perdent beaucoup moins de temps à regretter leurs décisions.

Rester des semaines sans regarder la mer quand on en était si proche lui semblait de l’ingratitude.

Ce qui chez lui passait pour de la délicatesse était en général une façon de s’éviter des ennuis; ce qui passait pour de la sympathie était l’instinct d’éviter les ennuis avant qu’ils ne surviennent.

On ne lui en voulait pas plus de son impolitesse qu’on en voulait au temps de ne pas tenir ses promesses : dégagé le matin, nuageux plus tard.

Quand on lit une histoire, on habite dedans. Les couvertures des livres sont comme le toit et les quatre murs d’une maison.

"je ne vois pas pourquoi. Tout le monde finit par être obligé de se donner à fond. Le fond étant la mort. On ne peut pas dire de la mort qu'elle soit un succès".

conformément à certaines dispositions de la loi, le surnaturel, au même titre que les coupe-jambon et autres appareils tranchants, est classé dans les objets à risque.