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Critique de Guylaine


Comme il est agréable à lire ce petit roman de Fannie Flagg.
On y rencontre Maggie (Margaret Fortenberry), ancienne Miss Alabama, abordant la soixantaine, toujours aussi pimpante et élégante mais fatiguée de cette vie qui lui apporte, semble-t-il, plus de soucis qu'autre chose.
Elle projette donc d'en finir et programme son suicide comme d'autres programmeraient leurs vacances, elle fait des listes, s'organise, ne laisse rien au hasard.
Evidemment on n'y croit pas un seul instant, c'est pas comme ça que ça marche dans la vraie vie, mais qu'importe, après tout, justement, on est dans un roman.
On s'attache très vite à ce personnage. Elle est, à elle toute seule, la personnification du mot "suranné" (très joli mot, soit dit en passant, tout doux et rond, un peu comme ces temps révolus).
Elle est honnête, claire et droite, c'est ce qu'on peut appeler un belle personne.
Dans ce récit on découvre également la vie et le caractère de ses collègues et amies : Brenda et sa boulimie chronique, Ethel et ses cheveux plus ou moins mauves et Hazel leur patronne naine qui croit qu'un penny trouver côté face dans la rue est un porte-bonheur évident...

Fannie Flagg nous mène par le bout du nez, elle nous entraîne dans la vie de ses femmes attachantes et fait même surgir une très vieille histoire intrigante, j'oserais presque dire un squelette du placard.
Et on se laisse volontiers emmener par cette douceur pleine de bienveillance sans que ça ne tombe jamais dans le sirupeux...
A lire donc !
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