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3,45

sur 63 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ils sont trois, deux soeurs et un frère, qui tour à tour parleront d'eux-même et de leur famille.

C'est l'ainé qui ouvre le bal, cette grande fille longiligne qui enviait en secret les rondeurs de sa cadette. Mariée, manifestant ses angoisses dans le contrôle permanent, déstabilisée au moindre écart nutritionnel ou à une dérogation aux horaires de coucher de ses enfants, c'est aussi elle qui est aux commandes pour initier les rencontres de la fratrie. Tout en leur reprochant de ne pas le faire…

Ellen, la pulpeuse adolescente aurait tout donné pour ressembler à son ainée ! En couple depuis quelques années, son énergie se concentre sur son désir d'enfant..

Quand au petit dernier, il n'aura voix au chapitre qu'en tout dernier ressort, apportant un éclairage différent sur les propos de ses deux soeurs.

La famille au complet se retrouve en Italie pour fêter dignement les soixante-dix ans du père, et le gâteau d'anniversaire s'accompagnera d'une annonce très inattendue.

Le roman familial est l'occasion de développer de nombreuses théories sur la famille, l'amour, l'éducation et permet de rappeler que rien n'est jamais acquis .

Quelques longueurs, mais une narration agréable, l'alternance des personnages rompant la monotonie.

Merci à Babelio et aux éditions de L'aube.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Quand les parents divorcent, qu'on ait dix ans, vingt ou quarante, c'est toujours un choc.
C'est ce qui arrive à cette fratrie de deux soeurs d'une quarantaine d'années et de leur frère plus jeune : lorsque leurs parents leur annoncent leur prochain divorce, lors de vacances en famille pour l'anniversaire du papa, ils sont choqués.

Le roman choral (qui nous balade dans la tête de chacun des trois enfants adultes) retrace toutes les réactions, décortique les pensées, analyse les sentiments.
Aucune action, à part une séparation et des malentendus. La réflexion, encore la réflexion, toujours la réflexion. Dommage que l'auteure se soit limitée à cela, car l'ennui pointe souvent son nez au détour des pages, du moins en ce qui me concerne.

Toute famille est une structure, et quand un des membres rue dans les brancards, les autres sont chamboulés et doivent se réorganiser pour se faire une nouvelle place.
Ici, il s'agit d'un couple, et qui plus est le couple fondateur de la famille, le couple référent, qui a inculqué aux enfants les valeurs grâce auxquelles ils ont grandi.
Selon leur place dans la fratrie, chacun des enfants réagira différemment, et cela, je le comprends très bien, d'autant plus que chacun traine avec lui sa propre histoire.

Couple en mal d'enfant, couple à l'éducation trop protectrice et interventionniste, image de l'amour moderniste, liberté individuelle, les thèmes principaux se croisent et se décroisent avec intelligence, certes, mais sans beaucoup de peps.

En tout cas, en tant qu'enseignante, je vois souvent les répercussions auprès des adolescents provoquées par le divorce parental et je me rends compte qu'elles ne sont pas à négliger, mais après cette lecture, je peux certifier que les adultes eux aussi subissent de plein fouet les conséquences d'une telle décision prise par leurs parents eux-mêmes.

Merci aux éditions de l'aube et à Babelio pour ce livre offert lors d'une Masse critique privilégiée.

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Il était prévu de longue date ce voyage en Italie qui allait chambouler « Une famille moderne ».
Depuis un an, le patriarche avait choisi cette destination pour fêter son soixante-dixième anniversaire, entouré de son épouse, de leurs trois enfants, des conjoints et petits enfants.
Tout aurait dû se passer au mieux, sauf que c'est le moment que choisissent les parents pour annoncer leur divorce.
A la stupéfaction, succèdent les interrogations.
Helga Flatland choisi de donner la parole à chacun des enfants qui évoque sa vision de la famille et son adaptation en son sein.
Aux bonheurs d'enfance succèdent les rancoeurs, les jalousies, les non-dits.
Même si chacun a partagé le même quotidien, chacun l'a vécu à sa façon et au fil des récits l'histoire familiale se met en place.

Ce roman est agréable à lire, j'en ai apprécié l'écriture simple et fluide.
Pour le reste, je suis moins convaincue. Je me suis rapidement ennuyée avec des personnages sans relief qui ont un peu trop tendance à se plaindre sur leurs sorts sans regarder autour d'eux.
Je remercie Babelio et les Editions de l'Aube pour l'envoi de ce livre.


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Qu'est-ce qu'une famille moderne ? Je pense que c'est une famille qui ne répond pas aux modèles traditionnels que l'on peut trouver dans les récits et illustrations les plus anciens. C'est une famille à la structure changeante, où la femme et l'homme ont une place similaire au sein du foyer : chacun participe équitablement aux tâches ménagères et à l'éducation des enfants. Enfin, la famille moderne peut se caractériser par son aspect plus contemporain, ancrée dans l'évolution des moeurs de notre société : les familles homosexuelles, les familles recomposées… sont autant d'exemples de nouvelles constructions familiales.

Helga Flatland s'intéresse particulièrement aux familles qui doivent faire face à un divorce. Sverne et Torrill sont mariés depuis de nombreuses années. Ensemble, ils ont eu trois enfants : Liv, 40 ans, mariée à Olaf, avec qui elle a deux enfants : Agnart, 14 ans et Hedda, 4 ans ; Ellen, 38 ans, en couple avec Simen, avec qui elle essaie désespérément d'avoir un enfant ; enfin, il y a Hakôn, 30 ans, célibataire. Tout ce beau monde part ensemble d'Oslo jusqu'à Rome, pour fêter les 70 ans du patriarche. Un cadeau à première vue sympathique, mais qui va vite virer au cauchemar. Car Sverne et Torrill ont décidé de profiter de ce voyage idyllique avec leurs enfants et petits-enfants pour poser une bombe qui va chambouler l'unité de leur famille : ils décident de divorcer. le choc est rude, personne ne s'y attendait. Les questionnements fusent, les remises en question, les inquiétudes, aussi.

La narration est divisée entre les trois protagonistes : deux soeurs et un frère, qui, chacun à tour de rôle, prendra la parole pour donner aux lecteurs leur point de vue et leurs ressentis. On est bien éloigné de l'image de la famille idéale, où tout le monde est heureux dans le meilleur des mondes. Helga Flatland montre la réalité du quotidien, ponctué de disputes familiales, de jalousie fratricide, de désirs inavoués… On se reconnaît forcément dans l'un ou l'autre des portraits brossés, et par conséquent, on est touchés par ces histoires qui se dessinent sous nos yeux.

Une certaine mélancolie se dégage de ces pages, un certain fatalisme aussi, dans notre société où le divorce est presque devenu la norme. En France, près de 46% des mariages se terminent en divorce ; des couples que l'on pensait d'apparence solide, incassable, se séparent, à l'image des protagonistes de ce récit, après des années de vie commune : autant dire qu'il est difficile de croire encore en l'amour éternel. Insidieusement, l'auteure nous amène donc à réfléchir sur notre propre vie sentimentale.

Il ne se passe pas forcément grand chose dans ce livre, ce n'est pas un roman d'actions mais plutôt psychologique, qui amène à faire réfléchir sur sa vie et son quotidien. C'est peut-être ce qui pêche un peu dans la globalité du récit : ce manque de dynamisme, qui fait de ce livre un roman sans réel relief. C'est intéressant, agréable à lire, mais pas forcément captivant.

Un roman norvégien contemporain sur une famille moderne qui vole en éclats. Une lecture plaisante, bien amenée, mais qui manque de peps et s'oublie vite.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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J'étais contente à l'idée de lire un roman norvégien mais il aurait tout aussi bien pu se passer dans n'importe quel pays. C'est une histoire universelle qui concerne les relations entre les membres d'une famille et l'on n'apprend rien de la vie en Norvège. Ce point là m'a un peu déçue.
Mais j'ai apprécié l'histoire. Cela commence par un voyage en Italie d'une famille normale. Les parents ont 70 ans et 3 enfants. Il y a Liv, l'aînée, mariée avec 2 enfants, Ellen et son compagnon qui tentent d'avoir un bébé et le plus jeune frère Hakon. A la surprise générale, les parents annoncent leur intention de divorcer. Cet événement va perturber chacun des enfants, même s'ils ont entre 30 et 40 ans. J'ai aimé la description des relations entre soeurs, les liens avec les parents, les questionnements. J'ai aimé l'ambiance de ce roman qui m'a semblé divertissant.
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Bon. Comment dire ? J'ai lu ce livre sans déplaisir. En même temps, je ne suis pas vraiment satisfait de l'avoir lu. Ce n'est pas mal écrit, l'intrigue ménage un certain suspense qui fait tourner les pages grâce au procédé de la narration alternée, qui permet de planter là le lecteur et de lui faire attendre la suite une trentaine de pages. Et le procédé n'a pas d'autre justification ici.
Sur le fonds, l'ouvrage paraît dénoncer la convention romantique du mariage et du couple. Mais en fait le livre peut être défini comme une romance post-moderne. Valéry d'ailleurs en donnait déjà la recette : "Antoine aimait Marie qui aimait Paul. Ils furent très malheureux et eurent beaucoup de neants"
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Lors d'un repas de famille célébrant les 70 ans du patriarche, ce dernier annonce qu'avec sa femme, ils vont divorcer..
Leurs trois enfants sont anéantis et se retrouvent complètement démunis face à cette nouvelle.
L'auteure parvient à dresser un portrait attachant, réaliste de cette famille.
Trois enfants ayant tous une vie professionnelle et personnelle établie, mais différente.
Ce roman nous montre qu'une telle nouvelle peut nous arracher à nos certitudes, à nos croyances.
Cette famille est une famille ordinaire qui est étudiée sous les toutes facettes.
La plume d Helga est d'une acuité fine, allant sonder au plus profond de nos coeurs, mais en même temps fraîche et bienveillante.
Les questions de transmission des valeurs, de leur évolution sont bien mises en avant.
Par contre je ne suis pas parvenue à rentrer entièrement dans ce roman , mais je ne saurais vous dire pourquoi..
Pas assez de rythme? Un peu long?.
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J'ai bien aimé ma lecture mais il m'a manqué quelque chose.
On a ici un roman qui est presque un huis clos, mais pas dans l'espace, plutôt dans les interactions.
En effet, les membres de cette famille semblent n'avoir quasi aucune interaction avec le monde extérieur. Ou plus exactement, ils semblent considérer que leurs rapports avec le monde extérieur ne valent pas la peine qu'on s'y attarde.
Cette lecture m'a aussi fait me poser la question : peut-on aimer un livre sans apprécier les personnages?
Apparemment oui, car si j'ai bien aimé ma lecture, j'ai vraiment eu du mal, notamment avec Liv et Ellen, les aînées de la fratrie.
La première chose qui me viennent à l'esprit quand je pense à leur relation, entre elles ou avec les autres, c'est la jalousie.
Liv et Ellen sont toujours en train de comparer ce qu'ont les autres par rapport à elles, qui a su quoi avant elles, qui a obtenu ce qu'elles voulaient... en permanence... pour tout!
Elles sont aussi dans le jugement permanent et supportent mal qu'un avis diffère du leur.
J'aimais bien le frère, Hakon, car il avait un fonctionnement et un mode de pensée très éloigné du reste de sa famille, mais dans la dernière partie, j'ai vraiment eu l'impression que l'auteur disait « bon, on a bien rigolé, mais maintenant il va rentrer dans le moule ». J'ai trouvé dommage ce revirement.
Les réactions des filles au divorce des parents m'ont agacée. Entre Liv qui coupe presque les ponts comme s'ils avaient commis un acte ignoble et Ellen qui juge qu'on a pas à rêver d'un avenir quand on a 70 ans, j'ai vraiment eu du mal à les supporter.
Alors pourquoi est-ce que mon avis est mitigé au sortie de cette lecture?
Ce qui m'a dérangée, c'est qu'il ne se passe pas vraiment grand-chose. le roman est une tranche de vie, sans réel objectif, ce qui fait que la fin de l'impression qu'on s'est arrêté au milieu de quelque chose.
C'est un texte agréable à lire mais qui ne me restera pas longtemps en mémoire car il m'a manqué un but, un enjeu, un objectif quelconque. Ici, j'ai eu l'impression qu'au bout d'un moment, l'auteur s'est arrêtée en cours de route faute d'avoir une ligne d'arrivée à atteindre.
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Des romans sur la famille, il y en a eu quelques uns. Et j' en ai ou quelques uns.
Sans aller jusqu'à dire que celui-ci sera le pire, il est néanmoins déjà oublié.
J' ai trouvé la plume un peu fade, les personnages simplistes, l' histoire previsible.
Les frères et soeurs parlent alternativement, mais même ça, je l' ai trouvé mal équilibré.
Bref, j' aurais mieux fait de passer mon chemin.
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