À force de mâcher des mots invisibles,
ses doigts s’agitaient à les deviner,
un à un,
elle les ramassait au creux de ses mains,
elle les caressait et nous regardait de ses yeux doux,
peur à peur l’angoisse refluait.
Seul le silence me protège du vide.
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Seul le silence me protège du vide.
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Il s’était frotté à cette terre,
bousculé par des hommes effrayés par leurs voix.
Les violons de l'espoir
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