Les bois s'agenouillent en automne,
mais leurs prières ne s'ébruitent pas,
pourtant dans les brûlures de l'été
leur soif ravivait leur colère :
"ensemble écoutons battre la terre".
Les bois s'agenouillent en automne,
je me suis adossé au chêne vert :
"ton ombre recouvrait la bruyère
aux fleurs de peines et de gaîté,
crois-tu encore à la nature humaine" ?
"L'Indicible d'Alain Fleitour"
Tu viens des herbes sauvages
Saturées de brûlures P18
La guerre élimine les vivants sans effacer les morts
Les morts auront la paix les vivants le remords
La Guerre ou la Paix p.79
Puis virent des plumes étranges de duvet blanc
au nom d'enfants
Il neige dans ma mémoire, on l'appelait
flocon d'argent.
page 25
Les Ephémères (dernier tercet)
Créer et engendrer afin que seul résonne
L'immuable beauté que la nature donne
Mourir pour féconder le sublime poème.
Page 28 N°173 de l'Albatros
l'Ephémère le plus ancien insecte ailé: 300M d'années
3 ans dans l'eau 1 jour pour féconder...
Jeanne caresse un ventre à la folle courbure
L'enfant demande à bondir de sa douce parure.
Nouvelle édition des Fissures de l'aube
"aux ondes immortelles"
Prix Sarment d'Or Yvelines Printemps des poètes
Et l'enfant joue,
Comme chaque soir vers la nuit tombée.
Le silence de mon père
ne ressemblait pas à celui du dimanche
ce silence de pain frais et de chemise blanche,
(Le silence de mon père, p. 58)
[…] il faut rompre les silences complices, il n’y a que de vaines explications pour justifier certains actes de guerre, aucun pardon possible.
(Préface, p. 13)
La guerre élimine les vivants sans effacer les morts
Les morts auront la paix les vivants le remords.
P 76