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Critique de Krout


Bof, une fois encore j'aurais préféré le titre en Anglais The book of Ash "Le livre des cendres" plus révélateur, caustique, cynique (d'autant que sous le même titre anglophone existe aussi une parodie de "feel good" élevant du coup l'ironie au 3ème degré) plutôt que celui d' Electrons libres faisant peut-être dans la tête de l'éditeur francophone une déférence aux particules élémentaires d'un certain auteur communiquant grandement sa névrose désespérée. Raison pour laquelle la quatrième de couverture fait mention d'une chronique littéraire positionnant James Flint en challenger d'Houellebecq. Je n'ai jamais caché qu'une oeuvre s'évalue dans l'absolu, mais si l'on va par-là ; alors désolé victoire par KO du challenger : Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine, comme une onde qui bout dans une urne trop pleine... 😀


Bof, puisqu'Electrons libres ; alors seul un évènement externe suffisamment puissant peut fournir assez d'énergie à Cooper, cet anti-héro travaillant comme programmeur dans une agence atomique militaire britannique, pour se détacher de son noyau. Celui-ci se produit par la perte de son mot de passe lors de la réception par colis postal d'une urne en provenance des Etats-Unis. Bref, il est viré sans tambours, ni trompettes et sans explications. C'est dur, d'autant que le vague espoir de se mettre avec sa supérieure en prend un coup.^^ Ainsi démarre ce road trip post-moderne à la recherche de son père disparu vingt ans auparavant, lui en fanfare mais sans plus laisser de traces, dont nous apprendrons qu'il s'est marginalisé dans la sculpture anti-système de déchets radioactifs.


Bof, à quoi bon s'infliger l'écriture d'une chronique sur un livre que peu ou personne ne lit et ne lira, alors que tant aiment les résumés sur des livres que tout le monde achète ? Une fois de plus je me sens isolé sur mon orbite singulière : mais nuance, à la manière de James Flint désabusé et non désespéré !


"Chrys a soudain l'air en détresse, comme si Mary venait de lui dire de se dégoter un boulot. Keith se précipite vaillamment à sa rescousse ; mais pas trop vaillamment quand même, il ne voudrait surtout pas qu'on en vienne à penser qu'il manifeste, en s'immisçant ainsi, un comportement de mâle prémoderniste non reconstruit. "Est-il nécessaire que cela prouve quelque chose Mary ? L'art doit-il forcément orienté vers un but ?"" p.91
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