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Critique de jamiK


Deux pièces de théâtre écrites par un prix Nobel dont je ne connaissais que le nom, Dario Fo, avouez que ça sonne bien, alors on l'entend une fois, ça s'imprègne dans l'esprit, et enfin, la curiosité finit par triompher. Alors je l'ai ouvert et je l'ai lu d'une traite. La première pièce se passe dans un commissariat, c'est sur le ton de la farce, avec un imposteur, un fou, mais il s'agit plus précisément d'un acteur qui se fait passer pour un juge, puis un inspecteur, il joue divers rôle dans le but de confondre les policier après la défenestration d'un suspect anarchiste. La seconde raconte les suites du pillage d'un supermarché par des manifestants poussé à bout par l'inflation galopante. Ces deux farces s'inscrivent dans les années 70, c'est l'époque des Brigades Rouges en Italie, le ton est humoristique et burlesque, mais le fond est subversif, il dénonce sans ambages les violences policières et la violence du capitalisme sur les bas salaires dans l'autre, ce sont des variations sur des fait réels. L'écriture est directe, simple, loin de ce que j'ai l'habitude de découvrir chez un prix Nobel. L'objectif de l'auteur est ouvertement politique et militant, c'est court mais bien rythmé, vivant, et tout en dénonçant, il nous offre à rire, à sourire. le côté distrayant s'accorde bien avec ce côté subversif, ce militantisme burlesque est assez réjouissant, cela reste assez léger dans le ton et l'écriture. Comme quoi, il y a de tout chez les prix Nobel.
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