L'auteur vient ici sur un registre auquel nous ne sommes pas habitués : un roman biographique et historique puisqu'il se déroule dans les années 1930-1940 en Allemagne puis en France.
C'est un très beau texte.
La grande poésie de
David Foenkinos qui côtoie la douloureuse histoire de vie de
Charlotte Salomon, peintre juive déportée à Auschwitz.
Sa mort et les conditions de sa mort sont annoncées dès le début, et c'est comme un compte à rebours macabre qui se met en place.
L' auteur se met en scène, comme souvent dans ses romans, et l'on sent toute sa fascination, son admiration voire son obsession pour la vie de
Charlotte. On sent cette envie de lui faire un hommage à la hauteur de celui qu'elle mérite, car trop peu connue.
Les phrases sont courtes et il revient à la ligne à chaque fois, si bien qu'on a la sensation de lire un poème.
J'ai vraiment adoré : j'aime les romans qui parlent d'art et j'ai été émue par cette vie hors normes.
Dans ce livre, on ne dit pas "Je t'aime" mais : "Puisses-tu ne jamais oublier que je crois en toi."
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