Plus les années filent, plus les nombres deviennent lourds. Dix, vingt, ça claque. Vient trente, une syllabe de plus. Quarante rajoute sa gravité dans la balance. Une situation installée ? Des gosses qui grandissent trop vite ? Cinquante… stabilise l’addition des syllabes. C’est un ultime déménagement, une arrivée en zone grise. Une bonne partie de la route est faite, ce qui reste devant est à la fois inconnu et sans mystère.
Je crois que si on aime bien être ensemble, justement, c’est pour ne rien se raconter.