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Critique de l-ourse-bibliophile


Comme dans les deux premiers livres, on se replonge dans l'Histoire avec plaisir. On assiste à la construction du mur de Berlin, à l'armement de Cuba avec des missiles soviétiques, au blocus américain, à la lutte de Martin Luther King pour les droits civiques, à la mort de JFK, etc.
On sent que la documentation a dû être gigantesque et qu'il y a eu un gros travail pour retransmettre autant d'informations dans un récit aussi agréable à lire. En ce qui me concerne, j'ai beaucoup appris sur des épisodes historiques dont j'avais connaissance superficiellement.
En revanche, j'ai eu l'impression que les dernières années étaient un peu bâclées. Les présidents Carter, Reagan ou encore Bush père se succèdent sans que nous ne les voyions arriver ou repartir. J'ai eu l'impression que Ken Follett soit ne s'avait pas trop quoi dire sur la fin des années 1980 (à part la démolition du « mur de la honte »), soit qu'il avait hâte de finir son livre. Une fin un peu moins rapide aurait été appréciable.

Toutefois, si l'Histoire est passionnante, on s'intéresse également aux histoires des familles qui nous font revivre cette période. Et c'est bien là le charme de cette saga, de la plume de Ken Follett. Que ce soit les Dewar ou les Pechkov-Jakes aux Etats-Unis, les Franck en Allemagne, les Dvorkine-Pechkov en URSS, on accroche à leurs péripéties personnelles. On se prend d'affection pour tous ces personnages dont on a aimé les parents et les grands-parents dans les deux volumes précédents (et on a parfois la tristesse d'en voir disparaitre certain-es).
Au début, la Guerre Froide est véritablement au coeur du roman et nous suivons donc principalement George et Dimka (le premier aux Etats-Unis, le second en URSS), deux personnages très intéressants du fait de leur antagonisme. Toutefois, Walli, Dave ou encore Jasper prennent peu à peu de l'importance en grandissant et permettent d'aborder des sujets autres que celui de la politique comme la musique, l'amour libre, la drogue...
La multitude de personnages permet à l'auteur d'offrir tout un panel d'opinions sur un même sujet. Par exemple, Dimka et Tania, frère et soeur, ont des points de vue très différents sur le soviétisme. Ou bien Cameron Dewar ne partage absolument pas les positions politiques de sa famille.
On peut seulement reprocher à Ken Follett la facilité d'offrir à tous ses protégés des carrières exceptionnelles, du talent (dans le domaine artistique, journalistique, politique…) et des physiques à couper le souffle.

A la fois trilogie historique et saga familiale, le Siècle offre une plongée vivante et passionnante dans l'Histoire du XXe siècle. L'histoire avance avec fluidité, partagée entre des descriptions jamais pesantes et des dialogues intelligents.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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