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Critique de AlineMarieP


Fin du XVIIIe siècle, l'Angleterre conservatrice craint la France révolutionnaire et ce petit Corse dont le pouvoir et l'influence vont mettre l'Europe à feu et à sang. Bien que très éloignées du quotidien des ouvriers anglais, ces querelles Internationales influent les lois (arbitraires) et l'économie (toujours déjà si capricieuse) qui régissent leur vie. Par l'entremise de Sal, fileuse au grand coeur, Amos, drapier un peu niais pas fiable, Spade, le tisserand à l'écoute, Hornebeam, le terrible échevin, et plein d'autres personnages, c'est toute une époque que Ken Follett nous fait vivre une nouvelle fois à Kingsbridge.
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"Les armes de la lumière" n'est pas spécialement original, on retrouve les ficelles qui ont fait le succès de l'auteur anglais. Parfois celles-ci sont même trop visibles (pour un livre qui parle de tissu, c'est un comble! Mwahaha). Et puis, normalement les phrases didactiques, les répétitions (je suis sure qu'on aurait pu enlever au moins 50 pages) et les scènes de sexe pataudes, ça me fait dire miè ou gnia, pire ! parfois j'arrête ma lecture. Mais pas avec Ken Follett car il a cette faculté de rendre ses personnages tellement tangibles qu'il est impossible de les abandonner... Quand j'ai tourné la dernière page, je me suis demandé où étaient passés tous mes nouveaux amis du XVIIIe siècle. Et c'est sans doute le meilleur compliment qu'on puisse faire à un roman.
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