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Kingsbridge tome 4 sur 5

Odile Demange (Traducteur)Valentine Leÿs (Traducteur)Christel Gaillard-Paris (Traducteur)Renaud Morin (Traducteur)
EAN : 9782221157718
792 pages
Robert Laffont (05/10/2023)
4.09/5   748 notes
Résumé :
À la fin du XVIIIe siècle, un gouvernement tyrannique est résolu à faire de l'Angleterre un empire commercial puissant. En France, c'est le début de l'ascension au pouvoir de Napoléon Bonaparte. Les dissensions sont nombreuses et les pays voisins de la France en alerte maximale. Il y a de la révolution dans l'air...

Et elle est aussi industrielle. Sans précédent, elle bouleverse la vie des ouvriers des prospères manufactures de textile de Kingsbridge.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (99) Voir plus Ajouter une critique
4,09

sur 748 notes
J'étais persuadée d'avoir fait mon billet sur ce roman, mais mon ami Denis m'a gentiment fait remarquer qu'il n'existait pas.
Alors bug ou oubli ? Je vais donc de ce pas réparer cette erreur.

Comme d'habitude Ken Follett nous livre un roman historique hyper documenté, très bien construit,avec des personnages attachants.
L'auteur nous renvoie,une fois de plus, a Kingsbridge lors de la révolution industrielle. Il dénonce comme il sait si bien le faire la domination des puissants.
J'ai apprécié sa démonstration de force avec la naissance des syndicats.

Néanmoins, depuis quelques romans je n'arrive pas a retrouver chez l'auteur la puissance qu'il avait mis dans les piliers de la terre. Que ce soit sur le scénario, l'intrigue ou les personnages.

Alors, il est vrai que je suis extrêmement exigeante avec les grands auteurs, même si je passe un agréable moment car l'écriture de Ken Follett est quand même formidable, je n'ai plus l'engouement que j'ai ressenti lors de ses précédents romans.
Mais je garde toujours espoir...
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Chef d'oeuvre !
C'est sûr, je suis une Barbie
I'm a Barbie girl, in the Barbie world
fan de Ken ( Follett ), mais objectivement, ce livre me semble très bien construit !
On est à Badford, à côté de Kingsbridge, là où "les ancêtres" de Ken Follett ont construit Les Piliers de la Terre, à l'ouest de Londres, dans le pays de Galles, en 1792.
Harry, ouvrier agricole du comte Riddick, se fait écraser par la charrette trop chargée, par la faute de Will, fils aîné du comte. La femme d'Harry, Sal, fileuse de laine au rouet, se retrouve veuve avec son fils Kit, 6 ans à élever. Que va-t-elle faire ?
Alors, l'auteur, documenté sur le textile, s'appuie sur des éléments techniques de filage, métiers à tisser et autres "navettes" pour planter un décor artisanal à Kingsbridge.
Ken Follett, avec son écriture merveilleuse, nous embarque aussi dans un contexte de guerre contre Bonaparte, avec des problèmes sociaux d'ouvriers de la laine face aux patrons.
L'Angleterre a envoyé 100.000 hommes combattre le roi Joseph, frère de Napoléon en Espagne, et, au pays, le prix du pain monte. Des conflits sociaux éclatent, surtout que des machines remplacent la main d'oeuvre, et que Hornbeam, le patron impitoyable de la manufacture textile de Kingsbridge, prend le Combination Act au pied de la lettre. Or, comme il est également juge, il envoie aux supplices du fouet ou du pilori, ou même à la pendaison des gens qui ne méritent pas de graves sanctions. Il est détesté. Vous savez qu'avec Ken Follett, il y a les bons et les méchants.
Fort heureusement, des histoires d'amour mêlées à pas mal d'humour tendre viennent soulager l'atmosphère !
.
Et je me suis posé la question : que signifient "Les armes de la lumière", in English 'The armor of light", o se puede : "La Armadura de la Luz" ?
Je pense que l'auteur veut montrer, tant sur le plan guerrier que du côté social, qu'il faut réfléchir ( lumière ) et discuter avant d'engager impunément des humains sur des chemins qu'ils n'ont pas choisi.
D'ailleurs, concernant le "choix" et le respect des femmes, j'ai souvent confondu Spade et Amos, chacun amoureux d'une femme mariée, Jane d'un côté, et Arabella de l'autre, mais ces femmes leur font de l'oeil, et même d'avantage ; vous lirez....
Concernant l'Histoire de France vue par notre auteur Gallois, c'est très instructif ; on apprend que Wellington n'est pas sorti d'une lampe magique à Waterloo, et que, mais ça, je le savais, Napoléon fut une plaie pour tout le monde, sauf pour ses soldats. La bataille de Waterloo est racontée par le menu, incluant nos personnages-héros.
.
Bref, un page turner, comme d'hab avec KF, un livre dans lequel j'ai dû faire des arbres généalogiques qui n'ont pas nui, bien au contraire, au fil de l'histoire, car c'est toute la ville crée par l'auteur, Kingsbridge, avec ses patrons, ses ouvriers, ses amours et ses commères qui évoluent sous nos yeux :)
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Quelle monumentale fresque historique ! le récit se déroule de 1792 à 1824, en Angleterre, dans la ville de Kingsbridge ( sud-ouest de l'Angleterre), un nom connu des lecteurs car les épopées précédentes (« Les piliers de la Terre », « Un monde sans fin »..) se déroulaient déjà dans ce cadre. Ce sera d'ailleurs, d'après l'auteur, le dernier volet de la saga « Kingsbridge », une saga historique gigantesque qui va se clore, entre autres, avec l'épisode de Waterloo et qui aura couvert, dans les différents volumes, un millénaire de notre histoire, depuis les Vikings jusqu'à l'époque napoléonienne…

Ce dernier volet va s'attarder sur les transformations techniques et scientifiques, apparues en Angleterre juste avant l'an 1800, transformations qui vont totalement et irrémédiablement transformer la société anglaise, et qui seront portées ensuite sur le continent européen.

A l'origine de ce bouleversement, l'invention de la machine à vapeur (invention anglaise comme on le sait) qui va ouvrir d'autres inventions, comme celle du métier Jacquard (invention française) ou de la « spinning jenny ». Ces transformations vont d'abord concerner l'industrie du textile, secteur capital à l'époque. Très vite, le tissage « à demeure » va disparaître et une main d'oeuvre importante issue du secteur agricole va pouvoir se faire embaucher en ville, rejoignant les multiples manufactures qui se créent.

Les personnages de ce livre sont très bien campés. Issus de milieux sociaux et culturels très contrastés, ils montrent à quel point toute la société anglaise, et par la suite européenne, va basculer.. pour le meilleur et pour le pire…

Quels sont les principaux personnages ?
Il y a d'abord Sal Clitheroe, jeune mère devenue veuve prématurément suite à un ordre insensé du propriétaire foncier que n'a pu exécuter son mari. Seule avec son fils Kit, elle va être engagée dans une manufacture dirigée par le tisserand Spade (David Shoveller de son vrai nom). Les industriels de l'époque doivent lutter contre la pénurie de fil, qui s'aggrave avec l'entrée de l'Angleterre en guerre contre la France, suite à la Révolution française. Les innovations vont se succéder (quel talent de l'auteur pour nous faire vivre ces transformations et l'ingéniosité technique qui caractérise cette époque) !

L'accent mis sur le jeune Kit et les efforts déployés par de jeunes garçons de son âge pour survivre face à la misère font penser aux romans de Dickens. Spade a un côté humain (pour ne pas dire humanitaire) remarquable, surtout chez un chef d'entreprise à cette époque.

Dans le rôle des méchants, il y a le redoutable échevin Joseph Hornbeam, qui ne cache pas ses ambitions de devenir maire à la place du maire Fishwick. Pour Hornbeam, qui a connu une enfance particulièrement difficile, pour ne pas dire misérable, tous les moyens sont bons pour faire oublier son passé et pour satisfaire sa soif de pouvoir.
Il y a Will Riddick, fils aîné du châtelain de Bradford, propriétaire foncier jaloux de son statut, mais adonné à la boisson et aux femmes…
Côté femmes, les héroïnes sont très attachantes comme Elsie, fille de l'évêque Latimer, amoureuse malheureuse du tisserand Amos Barrowfield, qui, lui, n'a d'yeux que pour la belle et frivole Jane Midwinter, fille du pasteur méthodiste Midwinter. Enfin Arabella, épouse insatisfaite de l'évêque Latimer, beaucoup plus âgé qu'elle, et qui va se jeter son dévolu sur Spade, le tisserand aux idées sociales avancées pour son époque.

Une époque pas particulièrement tendre pour les travailleurs, il faut bien le reconnaître : la justice est expéditive et dirigée d'une main de fer par les entrepreneurs sur place. Les peines de mort sont courantes, quel que soit l'âge et la condition des « coupables » (pas toujours coupables d'ailleurs). le suffrage est censitaire et donc on a peu d'électeurs, en proportion de la population.

Les syndicats ou tout ce qui ressemble à une association de salariés, sont interdits (loi du libéral Pitt : la Workmen's combination Bill de 1799). le travail des enfants est courant, dans des conditions atroces. Pas d'instruction possible ou de possibilité d'évoluer pour la plupart des salariés. Et pourtant des gens veulent que les choses bougent. La jeune Elsie est remarquable car elle va créer avec Spade une école du dimanche permettant aux enfants d'avoir un peu d'instruction et un peu à manger…
L'église méthodiste se renforce et vise aussi à des transformations et améliorations sociales.

Le souci du gouvernement anglais et des possédants de l'époque est que les idées révolutionnaires françaises puissent franchir la Manche. On craint la Révolution, Napoléon inspire la terreur, jusqu'à sa chute à Waterloo et plusieurs personnages du livre seront entraînés sur le continent par la guerre. On craint aussi une invasion de la France…

Voilà pour l'essentiel, le livre est magnifique, on imagine l'énergie et le temps que cela a dû prendre à Ken Follett pour rassembler toutes ces informations, tant sur le plan scientifique, historique, juridique, social..

Pour finir, pourquoi ce titre « Les armes de la lumière » ? Il vient d'un verset de la Bible (Romains XIII, 12) « Dépouillons-nous donc des oeuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. » Peut-être Ken Follett veut-il ainsi souligner la victoire de la flamme de la connaissance sur l'obscurantisme….



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La parution d'un nouveau roman de Ken Follett est toujours une réjouissance familiale , avec ses bonnes et ses mauvaises surprises , mais qu'importe , le plaisir de la découverte est là ainsi que celui d'une lecture partagée .
Les armes de la lumière fera partie des romans appréciés.

L'auteur nous transporte de 1792 à 1824 à Kingsbridge et ses environs, lieu bien connu des lecteurs de Ken Follett .

Si l'histoire débute par l'accident mortel de Harry, un ouvrier agricole, écrasé par la charrette conduite par Will, un des fils du comte Riddick , l'intrigue se déroule principalement dans le milieu des manufactures de textile, commerce prospère pour les propriétaires mais harassants pour les ouvriers et ouvrières .
Sal, la veuve de Harry et son fils Kit, chassés de leur masure trouvent refuge à Kingsbridge et Sal , fileuse de laine est employée dans une manufacture .

Les conditions de travail de ces ouvriers sont dures et impitoyables. Sal , qui est une femme qui ne veut pas courber l'échine devant l'autorité patronale va se battre ainsi que quelques autres, ouvriers ou petits patrons pour changer ces conditions mais ils se heurtent d'une part à certains notables de la ville dont le plus gros employeur, et d'autre part aux lois qui surgissent devant le début de gronde populaire alors que la révolution française fait peur aux puissants par risque de contagion.

En dehors de ces luttes légitimes des gens du peuple, la menace de guerre avec la France oblige les militaires à recruter et à se préparer au conflit, d'autant plus quand un certain Napoléon Bonaparte arrive au pouvoir.
Cette guerre avec l'arrivée de soldats anglais sur le continent européen prend le pas sur les luttes ouvrières dans la dernière partie du roman, avec , à mon humble avis, un peu trop de détails sur les batailles .
Je préférais la chronique locale.

Avec Ken Follett , pas de doutes à avoir : les bons sont bons et les méchants sont méchants ou très méchants . C'est plus simple pour se repérer ...

Certes, on peut reprocher une construction toujours semblable, une facilité dans le caractère des personnages ou un dénouement prévisible , je suis bon public et je n'ai pas boudé mon plaisir, c'est simple, prenant et même si certaines scènes , que ce soit par la misère des gens, le manque flagrant d'indulgence de notables qui font pendre des enfants ou les champs de bataille , il n'y a pas de descriptions "gratuites ".
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Cet épais roman de Ken Follett constitue quelque part la saison 5 de sa série de récits autour de la ville (fictive) de Kingsbridge. Après les invasions viking, le moyen-âge, et le temps de la Réforme religieuse, vient la fin du XVIII éme et le début du XIX éme siècle. Aux guerriers, architectes et religieux, succèdent les ouvriers tisserands et les patrons de filatures, à une époque où le progrès technique permet d'imaginer les premières machines, d'abord simples engrenages actionnés par l'eau de la rivière voisine, puis premières machines à vapeur. Une source de profits supplémentaires pour les uns, le spectre du chômage pour les autres.

Dès les premières pages le schéma de construction propre aux ouvrages de Follett est là : ouvriers cherchant à nourrir leur famille face à des propriétaires terriens ou d'usines sans coeur ni remords, accompagnés comme d'habitude du fils de famille un peu dissident, ouvert aux idées nouvelles, ou du jeune garçon qui trime dès sa jeunesse dans les ateliers et qui se révèle un génie de la mécanique. Les espoirs des uns se heurtent aux conventions sociales et aux intérêts individuels des autres.

Le temps n'est pas favorable aux contestations. le roi et ses ministres s'inquiètent d'une possible contagion des idées de la Révolution française. le temps avançant, la frénésie révolutionnaire s'estompe, mais c'est un jeune général corse qui leur paraît des plus dangereux. Il faudra mener bien des coalitions internationales pour le stopper dans une morne plaine belge.

Un Follett ne serait pas un Follett sans la construction d'amours croisés ; amours impossibles ou non partagés. Les nobles et les riches commerçants bâtissent aussi leur fortune par des mariages d'intérêt, au sein de leur classe évidemment. Les sentiments doivent s'incliner face à la réalité sociale. Chez les familles de tisserands la perte d'un membre de la famille met en danger le fragile équilibre financier de subsistance, il faut vite compenser l'absent; le remariage devient obligatoire.

Rien de vraiment surprenant dans ce pavé pour qui a déjà lu un Follett. La construction est routinière, prévisible. Pour autant, l'auteur sait comment rendre attachant ses personnages. Au fil des pages le lecteur suit de façon de plus en plus prenante les déboires et les réussites de Sal, fileuse, mère de famille courageuse, ou de Spade, marchand que sa religion fait attentif au sort des autres.

L'ouvrage se lit donc rapidement en dépit de sa taille. Comparativement aux épisodes précédents, l'arrière-fond historique semble peu développé. Follett reste volontairement axé sur les maîtres et ouvriers de Kingsbridge, il ne détaille pas vraiment la période, mis à part l'élaboration d'une loi criminalisant l'activité syndicale (à partir de la réunion de deux ouvriers…) et un chapitre consacré à la bataille de Waterloo (un peu inutile à mon avis).

Ce contexte historique un peu limité fait de ce livre le moins réussi de la série Kingsbridge, mais il reste un bon moment de lecture.

PS : une énorme bourde historique (de Follett et / ou des traducteurs) m'a consterné : la partie III s'ouvre page 337 en 1799, et on trouve en page 339 "une coalition composée de la Grande-Bretagne, de la Russie, de l'Empire Ottoman et du royaume de Naples attaquait l'Empire français". Or l'Empire napoléonien commence en 1804, cinq ans plus tard...
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critiques presse (3)
OuestFrance
22 novembre 2023
« Les Armes de la lumière », cinquième tome de la « saga Kingsbridge » entamée par l'écrivain Ken Follett en 1989 avec « Les Piliers de la terre » [...]. Ça se passe en Angleterre au temps de Napoléon. En se régalant, on apprend beaucoup.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
LeJournaldeQuebec
05 octobre 2023
Difficile de trouver meilleur roman pour comprendre sans effort ce qu’a été la révolution industrielle, et de quelle façon elle a complètement bouleversé l’existence des ouvriers britanniques dès la fin du XVIIIe siècle.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Lexpress
03 octobre 2023
L’écrivain star publie "Les Armes de la lumière", une fresque sociale située au début du XIXe siècle, sur fond de révolution industrielle et de guerres napoléoniennes.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Ce livre est dédié aux historiens. Ils sont des milliers à travers le monde, assis dans des bibliothèques, penchés sur d'antiques manuscrits pour essayer de déchiffrer les mystérieux hiéroglyphes de langues mortes, tandis que d'autres, accroupis dans la poussière sur les sites d'édifices en ruine, tamisent la terre en quête de fragments de civilisations disparues. IIs sont plus nombreux encore à lire de la première à la dernière ligne des documents gouvernementaux infiniment rébarbatifs traitant de crises politiques oubliées de longue date. Leur poursuite de la vérité est incessante.
Sans eux, nous ne comprendrions pas d'où nous venons. Et nous aurions plus de mal encore à deviner où nous allons.
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« Dieu vous a placés sous les ordres de ceux qui sont plus éduqués que vous, et il est de votre devoir de vous soumettre à leur autorité, et non de la défier. >»
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-- Amos, vous êtes très gentil, et je vous aime beaucoup, mais cela ne vous autorise pas à être importun.
-- Je vous aime, vous le savez.
-- Nous serions affreusement malheureux ensemble, une abeille diligente mariée à un papillon.
-- Vous pourriez être la reine des abeilles.
-- Amos, vous ne pouvez pas faire de moi une reine.
-- Vous êtes déjà la reine de mon coeur.
-- Quel poète !
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- Vois-tu, mon enfant, il n'est pas bon que les classes laborieuses apprennent à lire et à écrire dit-il sur le ton paternel du vieillard prodiguant sa sagesse à la jeunesse utopiste. Les livres et les journaux leur farcissent la tête d'idées qu'ils ne comprennent qu'à demi, ce qui les incite à ne plus se satisfaire du rôle que Dieu leur a assigné dans l'existence. Ces gens là se mettent à cultiver d'absurdes idées d'égalité de démocratie.
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"- ... Il ne faut pas se mettre des hommes comme lui à dos. Un jour, l'archevêque de Canterbury dira peut-être : "J'envidage de nommer Kenelm Mackintosh évêque", et quelqu'un lui répondra : "Ah, mais vous savez, sa femme est une perturbatrice." Les hommes disent tout le temps ce genre de choses.
- Comment pouvez-vous évoquer un tel sujet alors que je vous parle d'enfants qui nemangent pas à leur faim ? s'indigna Elsie.
- Je pense à mon avenir. Dois-je donc accepter que tous mes efforts pour accomplir l'oeuvre de Dieu soit compromis par une épouse impossible ?
- Vos efforts pour accomplir l'oeuvre de Dieu ? Vous voulez parler de votre carrière au sein de l'Eglise ?
- C'est la même chose.
- Et elle vous paraît plus importante que de donner du bouillon et du pain aux petits enfants du Seigneur ?
- Vous avez décidément la manie de tout simplifier.
- La faim est quelquechose de simple. Quand vous voyez des gens qui ont faim, vous leur donnez à manger. Si ce n'est pas la volonté de Dieu, dans ce cas, rien ne l'est.
- Vous croyez tout savoir de la volonté de Dieu.
- Et vous, vous vous croyez plus savant, sans doute.
- Oui. J'ai étudié ces sujets avec les hommes les plus sages du pays. Votre père aussi. Alors que vous n'êtes qu'une femme ignorante et sans éducation. "
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Vidéo de Ken Follett
Extrait du livre audio « Les Armes de la lumière » de Ken Follett lu par Steve Driesen, traduit par Odile Demange, Christel Gaillard-Paris, Valentine Leÿs et Renaud Morin. Parution numérique le 22 novembre 2023 et parution CD le 17 janvier 2024.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/les-armes-de-la-lumiere-9791035406837/
Pré-commandez sa version CD : https://boutique.audiolib.fr/produit/3324/9791035406929/les-armes-de-la-lumiere
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