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Critique de Myriam3
Ari Folman et David Polonsky ont réussi à entrer et retranscrire l'univers intérrieur d'Anne Franck avec brio! Je n'ai pas été surprise de découvrir, après la lecture, que tous deux sont à l'origine de la Valse avec Bachir, un bijou dans les films d'animation.
Pour que ce roman graphique reste au plus près de la petite adolescente, les auteurs ont fait une sélection drastique mais efficace des extraits car même si une énorme partie a été mise de côté on ne perd rien, finalement, du contenu du journal ni de la personnalité d'Anne Franck.
Leur cachette est clairement illustrée, les caractères de chaque protagoniste mis en avant de manière humoristique, mais le tout reste, malgré les tentatives enjouées d'Anne et des auteurs d'alléger la situation, profondément tragique; Il y a le monde du dedans, et celui tétanisant du dehors. Et dans ce monde du dedans, il y a celui profondément intérieur d'Anne Franck, à l'aube de l'adolescence, qui dans ce contexte particulier - où elle partage sa vie auprès de 7 autres personnes seulement pendant près de deux ans, dans un minuscule espace - s'interroge sur ce qui se passe en elle, sur ce qu'elle est, sur ses sentiments contradictoires, le regard des quatre adultes qui l'entourent et la jugent, mais aussi, enfin, sur le contexte cauchemardesque de la guerre et de la déportation des Juifs.
Après avoir relu ces extraits -longtemps après ma première lecture du journal - je ne peux plus croire ceux qui disent qu'à l'époque on ne savait pas. du haut de ses treize ans, en 1942, réfugiée dans sa cachette, Anne Franck connaissait l'existence des camps de la mort, elle en parle. Sans doute aussi son entourage était plus lucide que beaucoup d'autres...
Gros coups de coeur quand l'illustrateur s'emballe au gré de l'imagination d'Anne Franck et va jusqu'à la représenter dans des tableaux de Munch, Klimt ou dans des portraits d'actrices de l'époque.
Ma fille de 10 ans a eu un gros coup de coeur elle aussi et le garde à son chevet. Après tout, ce roman est aussi celui d'une jeune fille de treize ans avant tout qui se découvre et découvre sa sexualité, sa féminité.
Voilà une adaptation pleine de réjouissance, tout en touchant au plus près ce que L Histoire a de tragique.
Pour que ce roman graphique reste au plus près de la petite adolescente, les auteurs ont fait une sélection drastique mais efficace des extraits car même si une énorme partie a été mise de côté on ne perd rien, finalement, du contenu du journal ni de la personnalité d'Anne Franck.
Leur cachette est clairement illustrée, les caractères de chaque protagoniste mis en avant de manière humoristique, mais le tout reste, malgré les tentatives enjouées d'Anne et des auteurs d'alléger la situation, profondément tragique; Il y a le monde du dedans, et celui tétanisant du dehors. Et dans ce monde du dedans, il y a celui profondément intérieur d'Anne Franck, à l'aube de l'adolescence, qui dans ce contexte particulier - où elle partage sa vie auprès de 7 autres personnes seulement pendant près de deux ans, dans un minuscule espace - s'interroge sur ce qui se passe en elle, sur ce qu'elle est, sur ses sentiments contradictoires, le regard des quatre adultes qui l'entourent et la jugent, mais aussi, enfin, sur le contexte cauchemardesque de la guerre et de la déportation des Juifs.
Après avoir relu ces extraits -longtemps après ma première lecture du journal - je ne peux plus croire ceux qui disent qu'à l'époque on ne savait pas. du haut de ses treize ans, en 1942, réfugiée dans sa cachette, Anne Franck connaissait l'existence des camps de la mort, elle en parle. Sans doute aussi son entourage était plus lucide que beaucoup d'autres...
Gros coups de coeur quand l'illustrateur s'emballe au gré de l'imagination d'Anne Franck et va jusqu'à la représenter dans des tableaux de Munch, Klimt ou dans des portraits d'actrices de l'époque.
Ma fille de 10 ans a eu un gros coup de coeur elle aussi et le garde à son chevet. Après tout, ce roman est aussi celui d'une jeune fille de treize ans avant tout qui se découvre et découvre sa sexualité, sa féminité.
Voilà une adaptation pleine de réjouissance, tout en touchant au plus près ce que L Histoire a de tragique.
