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Critique de francoisvaray


Comme souvent, la plume d'Eric Fottorino est alambiquée au point d'être parfois déconcertante. Il y a de tout dans ce roman: Norman Jail, vieil écrivain solitaire, l'homme d'un seul titre publié, n'a cessé d'écrire depuis son jeune âge, sans jamais ne faire éditer d'autres livres. Une étudiante s'intéresse à lui, qui vient l'interviewer. Tout le roman de Fottorino est bâti sur cette magie de l'écriture, ce souffle de la vie que l'auteur cherche à transmettre et qui ne repose que sur une alchimie mystérieuse entre un homme et ses mots. Mais pourquoi se perdre dans une histoire parallèle de juifs déportés qui arrive comme si l'auteur avait voulu fusionner deux idées ? A force de vouloir trop surprendre, on finit par perdre son lecteur. J'avais déjà fait le même reproche à Korsakov. C'est dommage, car l'érudition de Fottorino et son souffle littéraire sont au demeurant très appréciables.
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