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Critique de grumpydoll


Un livre qu'il fallait écrire.
J-L Fournier a quelque chose à raconter.
Ça fait du bien de lire ce livre.
Il a perdu sa fille, il s'en aperçoit longtemps après, mais reconnaît après coup les symptômes du passé qui l'indiquait déjà. Cela n'arrive pas qu'à lui, malheureusement, de se rendre compte trop tard... Un peu comme dans "Jacky, la douleur et la gloire" avec leur fils, ou encore Varlam Chalamov lorsqu'il se rend compte, alors qu'il retourne dans sa famille après le "bagne", qu'il a perdu sa femme et sa fille (mais pas ses amis, évidemment, les fameux "amis de Chalamov"... un peu comme le Christ lorsqu'il dit, dans le NT, "je vous appellerai 'amis' "... ce qui signifierait : "on se comprend", en quelque sorte, j'imagine?)
En fait, personne ne serait réellement perdu à partir du moment où il aurait une certaine conscience de son état? Et là, c'est peut-être ça que J-L Fournier dénoncerait : une certaine conscience perdue, même si une sorte mensonge se serait mis à sa place?
Une "guérison" on pourrait dire ainsi, serait un retour de sa fille à une communication réelle avec son père (ce serait ce que signifierait le retour du fils prodigue? fêté par son père? ce fils qui s'était perdu et qui revient, j'imagine parce qu'il a compris quelque chose... comme s'il y avait eu un avant et un après dans sa propre conscience... ce n'est pas le fait de "pratiquer" ou non qui est mis en cause, mais l'état intérieur dans lequel on se trouve évidemment, dans ce livre... je l'ai compris comme cela en tout cas).
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