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Critique de saigneurdeguerre


Spirou et Fantasio rendent visite à leur vieil ami, le comte de Champignac. Ils ont hâte de revoir le Marsupilami.

Le comte, inventeur génial, vient de mettre au point le « Métomol », un gaz qui rend complètement mous les métaux sur lesquels il se dépose. le comte n'en est pas à sa première invention catastrophique, surtout si le Marsupilami s'en empare… Après avoir ramolli la bonne ville de Champignac et causé quelques catastrophes, Fantasio et Spirou estiment qu'il est temps de ramener le Marsupilami dans son pays d'origine, la Palombie où il pourra s'ébattre dans sa forêt vierge à sa guise.

Après beaucoup de péripéties, nos deux héros accompagnés de Spip et du Marsupilami arrivent en Palombie. le pays est dirigé d'une main de fer par un dictateur qui ne rêve que de guerres et de conquêtes, le général Zantas…

Critique :

Plus de quarante ans que je n'avais pas relu cette magnifique BD due au génie de Franquin qui est tout à la fois scénariste et dessinateur ! Ce n'est peut-être pas encore Alzheimer, mais je ne me souvenais plus du contenu de cet ouvrage. Je me rappelais juste que c'était un de mes Spirou et Fantasio préférés.

Alors, plus de quarante ans plus tard, quel regard porter sur cette oeuvre ? L'intelligence du scénario où tout se tient du début jusqu'à la fin, la nécessité d'avoir des gags à chaque page, de terminer la dernière case de chaque planche par un dessin prometteur de bien du suspense, car il ne faut pas oublier qu'avant d'être publiée en album, la BD était publiée à raison de deux pages chaque semaine dans le « Journal de Spirou », toutes ces contraintes pour Franquin (et les auteurs de son époque) ont donné naissance à quelques chefs-d'oeuvre qui ont permis à la bande dessinée de devenir le neuvième art.

J'ai retrouvé avec plaisir la gestuelle du dictateur. Franquin s'était inspiré de Charlot dans le film « le Dictateur » pour illustrer les discours de Zantafio. Et Charlie Chaplin, lui-même, avait trouvé son modèle en la personne d'Adolf Hitler
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