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Citations sur La vie sans mode d'emploi : Putain d'années 80 ! (4)

« Toute ma vie, j'ai eu peur. (…) Peur de l'autorité paternelle, peur de l'autorité scolaire, peur de l'autorité médicale, judiciaire, policière, peur de la nuit, du sentier qui mène à la source, de la transparence des vitres, peur du bois qui craque, des chiens qui hurlent, peur d'être punie, abandonnée, écartelée... (…) Cependant, je n'ai jamais eu peur de la pauvreté. Mes chaussures sans lacets et mes culottes sans élastiques me faisaient honte, mais j'avais vu Les raisins de la colères, Les lumières de la ville, Le voleur de bicyclettes, des films où l'extrême dénuement des personnages n'était en rien comparable à mes soucis vestimentaires... Je n'ai jamais eu peur, non plus de cette autre si proche, presque jumelle, la précarité, dont j'aimais la sonorité avant d'en connaître le sens. Un problème d'éducation sans doute, je souffre d'une mauvaise compréhension du monde. Un peu comme les grands propriétaires terriens d'Autant en emporte le vent, avant la guerre de Sécession, j'ai cru à l'immuable. Tout comme j'ai cru aux jolis mots, aux belles ambitions, à la presse qui se penchait sur mes costumes, à ce ministre de la culture en veste à col Mao... J'ai cru à toutes ces choses m'exhortant de signer la création de ma SARL, société à responsabilité limitée, au risque de connaître la vraie tonalité du mot précarité. »
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Les années qui passent sur nos visages, elles passent. Ce qui importe, c'est la jeunesse de l'âme.
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"Si je devais résumer en trois mots mon enfance à la campagne, je dirais: changer, partir, devenir. Et s'il n'en restait qu'un seul, je choisirais le troisième, devenir.
Devenir pour devenir autre, devenir ailleurs, devenir quelqu'un!
Quand la nuit noircissait trop tôt les forêts alentour, maintenant en exergue le cri de la chouette et l'aboiement des chiens au loin, une petite fenêtre lumineuse s'allumait dans notre salon, déroulant sous mes yeux des vieux films en noir et blanc. C'est ainsi que je découvris le lieu où je voulais vivre: Hollywood! Le confort chauffé des studios, un pays sans rhume, sans ronces, sans piqûres de puces. Je croyais que cinéastes s'écrivait cinéastres, parce qu'ils fabriquaient des étoiles et que tous les parents souhaitent avoir une étoile dans leur salon.
Rien ne se passe jamais comme je l'imagine. Sans doute parce que ma première erreur fut une erreur de parcours...
A 18 ans, "je suis montée à Paris".
Et Paris n'est pas Hollywood."
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"Chacun fait-fait-fait
C'qui lui plait-plait-plait
L'précipice est au bout.
Précipice on s'en fout."

On s'en fout pas tant que ça ça quand même (...)
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