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Citations sur Marie-Antoinette (16)

La jeune femme d'autrefois qui, à Versailles, était gaie, aimait à s'amuser et redoutait les efforts intellectuels, était devenue une travailleuse acharnée. Peut-être sa propre explication de cette transformation - « C'est dans le malheur qu'on sent davantage ce qu'on est » - était-elle la bonne ?

(p504)
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Parmi leurs dirigeants se trouvait Robespierre, le président des Jacobins qui, très attentif à son apparence, faisait quotidiennement coiffer et poudrer une chevelure qui n'avait rien à envier à celle des courtisans. Il avait l'air d'un « chat » disait de lui Merlin de Thionville, un autre Jacobin, le genre de chat qui, d'animal domestique se transforme au fil du temps en bête sauvage et finit par prendre « l'aspect féroce d'un tigre ».

(p 492)
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En Angleterre, la reine Charlotte confiait à son journal : « Je pense souvent qu'il n'est pas possible que nous vivions au XVIIIème siècle en ce moment, car l'Histoire ancienne ne fournit guère d'exemples aussi barbares et cruels que ceux donnés par nos voisins en France. »
(p408)
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Elle était certainement d'une pudeur que Madame Campan jugeait "extrême". Elle se plaisait, chose compréhensible, dans la compagnie d'admirateurs dont les hommages étaient platoniques, que ceux-ci fussent retenus par le respect ou que leur coeur fût pris ailleurs. En l'absence du beau comte de Fersen (si tant était que leur brève rencontre eût laissé un souvenir dans son esprit ou dans celui du jeune aristocrate suédois), c'était la galanterie d'hommes plus âgés qui fortifiait la confiance qu'elle avait en elle-même et lui donnait l'occasion de se laisser aller à son goût pour les flirts sans conséquence.

(p210)
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Cette réaction était en partie due à l'apparition, nouvelle chez elle, d'une tendance à une "mélancolie allemande", notée par Léonard lors des fréquentes visites qu'il lui rendait. Il lui arrivait souvent de dire: "Si je recommençais ma vie...", puis de s'interrompre et de demander au coiffeur de lui raconter quelque chose d'amusant. Cette tristesse coexistait avec la récente détermination apparue chez elle à la suite de l'Affaire du collier de diamants.
(p175)
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Dans la campagne de dénigrement menée par la descendante des Valois figuraient aussi des comparaisons entre la reine - "le monstre échappé d'Allemagne"- et les femmes qui se sont distinguées au cours des siècles par leur caractère maléfique et leur lascivité. Marie-Antoinette était pire que Cléopâtre, plus orgueilleuse qu'Agrippine, plus lubrique que Messaline, plus cruelle que Catherine de Médicis... Rien, déjà, ne manquait à la litanie odieusement misogyne qu'on entendrait jusqu'à sa mort, et longtemps après.
(p 366)
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Il commençait à y avoir quelque chose de désespéré dans la façon dont elle jouissait des plaisirs qui lui étaient offerts, dans la rapidité avec laquelle elle en changeait.
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L'immense palais était en effet un paradis pour les animaux de compagnie, paradis dont la propreté était notoirement absente, comme le remarquaient les visiteurs étrangers. Il y avait des chats partout. Louis XV les adorait mais - était-ce l'effet du hasard ? - le dauphin les détestait. Le roi possédait un persan blanc extrêmement gâté qu'il était interdit aux courtisans de taquiner; d'autres animaux appartenant à une espèce d'angoras gris très connue grimpaient sur les tables de loto et tripotaient les boules de leurs pattes velues. La Du Barry avait un perroquet et des singes blancs ainsi qu'un chien qui reçut un collier de diamants, offrande propitiatoire du prince héritier de Suède en visite à Versailles. La princesse de Chimay avait elle aussi une prédilection pour les singes en dépit du célèbre épisode au cours duquel l'animal dont elle était propriétaire, laissé en liberté dans son boudoir, s'était barbouillé de rouge et couvert de poudre à l'instar de sa maîtresse, puis avait fait une entrée bondissante dans la salle du souper à la grande terreur des convives.
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En proie, pour des raisons évidentes, à un terrible sentiment d'insécurité, elle s'enferma dans la sorte d'entêtement qui sert souvent de refuge aux faibles.
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L'application sur les joues d'une grande quantité de rouge constituait elle aussi une coutume caractéristique. On ne colorait pas délicatement le visage, on y dessinait avec précision deux énormes ronds d'une teinte très voisine de l'écarlate. D'après Casanova, le rouge mettait les yeux des femmes en valeur et leur donnait l'air d'être en proie à une "furie amoureuse".
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