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Marie Stuart, reine de France et d'Écosse » est un livre qui plaira énormément à tous ceux qui aiment la littérature et culture française. L'intrigue est terriblement tragique comme celle d'un roman cap et épée d'
Alexandre Dumas. Cependant, l'auteure comme son sujet est grande admiratrice de
Ronsard, de Bellay et de
Brantome et elle raconte l'histoire avec beaucoup de finesse,
Marie devient reine de l'Écosse six jours après sa naissance en 1542. Alors on l'envoie en France pour son éducation. En 1558, elle épouse François le fils du roi Henri II. L'année d'après, Henri II meurt et François devient roi. Quand son mari meurt deux ans après, Marie retourne en Écosse et son cauchemar commence.
En 1565, elle épouse son cousin Lord Darnley. En 1567, son fils Jacques 1er de l'Angleterre est né. La même année son mari Lord Darnley est assassiné. le comte Bothwell, un des responsables de l'assassinat de Lord Darnley, l'enlève, la viole et l'oblige à l'épouser. Les autorités l'arrêtent peu après. Elle passera 18 ans en détention avant de se faire trancher la tête dans la tour de Londres en 1587.
Pendant sa captivité, on l'accuse d'avoir participé dans l'assassinat de Lord Darnley et d'avoir comploté contre sa cousine Elisabeth Ière de l'Angleterre. Les accusations sont fausses mais on fabrique des preuves de toute pièce afin d'obtenir sa condamnation.
Fraser est outrée par les multiples outrages commises contre
Marie Stuart. Aux yeux de Fraser,
Marie Stuart était une femme admirable. Elle loyale, généreuse et d'une intégrité absolue. Elle adorait la poésie, l'exercice en plein air, et la bonne compagnie. Finalement, elle était une catholique exemplaire.
Le tout semble un peu romanesque mais Fraser a réussi a imposé son point de vue. Depuis 1969, l'année ou le livre est sorti, personne ne conteste la vision de
Marie Stuart proposée par Mme. Fraser. le défi n'était pas d'innocenter
Marie Stuart car les preuves étaient abondantes. le problème était que celui qui clame l'innonence de
Marie Stuart dénonce inévitablement Elisbeth 1ere comme meurtière.