Citations sur Chouquette (16)
Les êtres humains pouvaient faire un petit bout de chemin ensemble, s'aimer, s'unir puis se quitter, les places boursieres s'écrouler, les monnaies s'effondrer, l'astre rouge n'arrêtait pas sa descente. Il venait un moment où il finissait par se fondre dans la ligne d'horizon et la nuit, par tout ensevelir.
Les êtres humains pouvaient faire un petit bout de chemin ensemble, s’aimer, s’unir puis se quitter, les places boursières pouvaient toujours s’écrouler, les monnaies s’effondrer, l’astre rouge n’arrêterait pas sa descente. Il venait un moment où il finissait par se fondre dans la ligne d’horizon et la nuit, par tout ensevelir.
Plus personne n’est ignorant, aujourd’hui, vous pétez à Londres et, dans la seconde, ça pue à Kinshasa, c’est ça le miracle d’Internet.
Nos descendants sont notre seule mémoire. Nos descendants sont la vie et la vie seule peut se souvenir. Nos enfants ne nous enterrent pas. Ils nous prolongent.
Je vais t’expliquer une petite chose, mon chaton, quand on est avec sa mamie, on oublie tout ce qu’on a appris avec sa maman. Se laver les dents, se coucher tôt, manger la bouche fermée, tout ça, c’est terminé ! Quand on est avec sa mamie, on fait n’importe quoi, parce que, sinon, ça ne sert absolument à rien d’avoir une mamie, tu saisis ?
La seule force, la seule valeur, la seule dignité de tout, c'est d'être aimé. (Charles Péguy - Notre jeunesse)
Les mots qu'elle venait de prononcer à voix haute devant sa glace lui donnèrent le vertige.
Il ne lui restait aucun souvenir de cette vie remplie de cris, de pleurs, de morve et de vomis, non, absolument aucun souvenir d'Adèle enfant.
J'aurai juste voulu que Lucas ait une grand-mère, lui dit-elle en se remettant à pleurnicher. Une vraie grand-mère, c'est tout.
Ces filles semblaient appartenir à une espèce qui, répartie durant l'année sur toute la surface du globe, se donnait immanquablement rendez-vous le 1er juillet à Saint-Tropez.
Car visiblement, Catherine n'avait même pas conscience de se mentir. L'histoire qu'elle se racontait était devenue sa réalité, et plus rien d'autre n'existait.
Un millier d'individus au bas mot stagnaient sur le trottoir comme la crasse au fond d'un évier …
… Catherine comprenait pourquoi elle allait chaque mois voir tant de médecins, elle allait les voir parce qu'ils la touchaient …
Le père de Catherine, … Je suis éternel, lui avait-il dit sur son lit d'hôpital, je ne vous ai pas donné de poissons, mais je vous ai appris à pêcher, voilà pourquoi je suis éternel.
Catherine n'avait pas pu s'en empêcher . C'était toujours la même question débile, Chouquette, comme une chouquette ?"Non, comme une religieuse !" répondait-elle la prochaine fois.
Etait-ce vraiment possible que tout s'effondre? Etait-ce vraiment possible qu'il n'y ait plus de fêtes, plus de bateau, plus de maison, et que Jean-Pierre ne revienne jamais plus? Catherine craignait maintenant de rouvrir les yeux et de se confronter à cette réalité mais une bataille de champagne l'y obligea.
J'ai voulu le lire parce que ce n'est pas mamie gâteau.
Elle riche, trompée par son mari et évolue dans ce monde artificiel de Saint- Tropez, finalement elle assume la garde de son petit fils et elle l'aime.
Il y a aussi la crise qui frappe de plein fouet, puisque son mari est banquier je pense, la crise et plus importante que celle que nous vivons actuellement, elle est présente au fil des pages, mais la fin du livre ne nous dit pas ce qu'il en est de cette crise.
Nos descendants sont notre seule mémoire. Nos descendants sont la vie et la vie seule peut se souvenir. Nos enfants ne nous enterrent pas, ils nous prolongent.