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Critique de migdal


Depuis que les lecteurs et amis (merci Babelio) m'ont initié à René Frégni, dès que j'ai besoin de soleil, j'ouvre l'un de ses romans en me versant un pastis et j'entends les grillons, respire la lavande et retrouve la Provence décrite par Daudet et Mistral, dans son éternelle quiétude, loin de la précipitation parisienne.

Le romancier berce le lecteur avec les charmes d'Isabelle et les trésors de sa bibliothèque, et brutalement nous réveille en sortant un cadavre du placard. Mais cette noire galéjade, aussi épique et incroyable que la légende de la sardine qui bouche le port de Marseille, est une parabole qui valorise l'amitié, la fidélité et l'attention aux « paumés » que René Frégni ne cesse de côtoyer.

Pour lui un ami, c'est quelqu'un à qui on peut téléphoner à trois heures du matin en disant qu'on vient de commettre un crime et qui vous répond seulement : "Où est le corps ? ». Et Dieu s'il est précieux de pouvoir compter sur de tels amis !

J'ai apprécié « Les vivants et les morts » qui s'inscrit dans la même veine que « Dernier arrêt avant l'automne » et « Je mes souviens de tous vos rêves » et vais me plonger dans les autres romans de cet auteur profondément attachant et humain.
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