Artiste très populaire auprès des collègues d'Arts plastiques, j'ai participé à de nombreux jurys de brevet du Collège où des élèves avaient choisi d'évoquer
Frida Kahlo. Autant être honnête, je suis hermétique à l'oeuvre de Kahlo qui reste pour moi une sorte de Douanier Rousseau sous acide. En revanche, le destin de cette femme, marquée par de nombreuses épreuves, est émouvant. Ce petit livre a le mérite de rappeler cette dimension romanesque et tragique de l'artiste mexicaine. En choisissant
Diego Rivera comme narrateur de cette biographie romancée,
Christine Frérot nous livre par là-même des anecdotes sur cet autre pilier de la peinture mexicaine. Dommage car en se dispersant ainsi, l'auteur passe rapidement sur des épisodes pourtant intéressants de la vie de Frida, notamment la rencontre avec Trotsky. L'occasion de me souvenir de l'excellent "L'homme qui aimait les chiens" de Leonardo Padura. Etonnant qu'un auteur féminin laisse autant de place à cet encombrant compagnon de route :
Frida Kahlo aurait mérité une place plus importante.
Si les bibliothécaires du village ont la bonne idée de commander à la librairie centrale de Montpellier d'autres titres de cette collection « le roman d'un chef-d'oeuvre », je les emprunterai avec plaisir. Grâce à Internet, c'est une belle respiration de retrouver le chef-d'oeuvre en question et de « zapper » sur d'autres oeuvres.
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