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Citations sur L'Intelligence intime (58)

Oser savoir ce que nous voulons peut être terrifiant. Qu’il s’agisse de savoir si nous voulons réparer une relation en perdition, demander de l’aide, une certaine attention ou telle ou telle caresse, cela nécessite de dépasser les barrières mentales que nous avons mises en place pour nous protéger. Consciemment ou non, nous nous disons parfois : « Si je ne veux rien, je ne peux pas être déçu·e, rejeté·e, blessé·e, frustré·e, jugé·e, ni déclencher la colère de l’autre. »
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La honte est une émotion sociale : nous avons honte lorsque quelqu’un nous fait comprendre que nous devrions ressentir de la honte. Alors, pouvons-nous nous demander, à qui appartiennent ces voix ? Sont-elles celles de nos parents, de la religion, de notre ex, d’un·e ami·e, de la société, etc. ?
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Parce que nous avons l’habitude d’être rejeté·e ou jugé·e par les personnes les plus proches de nous, l’intimité peut alors sembler menaçante. Nous n’aimons pas dépendre des autres, nous avons tendance à minimiser nos émotions et les leurs. Nous n’avons pas l’habitude d’une présence bienveillante et proche, et risquons de trouver l’intimité émotionnelle étouffante.
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Désirer, c’est s’autoriser à prendre de la place. C’est affirmer que nos besoins et envies sont valables et importants. Écouter, exprimer et suivre ce qui est juste pour nous revient à dire : « Je mérite d’être aimé·e, j’ai le droit de recevoir, d’être comblé·e, d’avoir du plaisir, d’être heureux·euse. »
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Désirer est un art. Notre désir a besoin d’être cultivé, tout comme une fleur dont nous plantons la graine. Si nous attendons simplement qu’elle pousse et fleurisse sans l’arroser, sans l’exposer à la lumière dont elle a besoin, sans la protéger des escargots qui veulent la grignoter ou de la tondeuse à gazon de notre partenaire qui veut bien faire mais rase tout sur son passage, sans guérir ses blessures et lui offrir un tuteur, ce soutien dont elle a besoin, alors nous risquons fort de ne jamais voir cette fleur se développer. Si nous savons ce dont une fleur a besoin pour s’épanouir, il n’en est pas toujours de même pour notre désir. Nous avons besoin d’apprendre le langage du désir afin d’identifier ce dont il a besoin pour fleurir.
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Le désir est l’élan qui tend notre corps vers l’avant, qui donne envie de ressentir, de découvrir, de jouer. Avoir envie nous permet de nous sentir en vie. C’est une énergie précieuse et délicate. Quand le désir s’étiole, on se sent démuni·e. Que s’est-il passé ? Où est partie la flamme qui nous animait auparavant ? Trop souvent, le désir est pris pour acquis. On se dit parfois que si l’amour est là, le désir le sera aussi sans que nous ayons rien à faire.
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On ne peut forcer son corps à éprouver des sensations définies à l’avance. D’ailleurs, plus on s’y efforce, moins on y parvient. Car tout effort s’accompagne généralement de tensions, de stress, qui auront vraisemblablement l’effet inverse, nous mettant en état de défense, comme je l’étais dans cette expérience, avec cette impression que rien n’allait. C’est lorsque j’ai adouci mon attention et activé ma curiosité, plutôt que mes attentes, que j’ai accédé au plaisir.
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Je considère que le plaisir est un choix. Celui de s’ouvrir à nos ressentis. Depuis que j’ai vécu cette expérience, lorsqu’un·e client·e se plaint des compétences de son/sa partenaire, je l’oriente vers de nouveaux questionnements, qu’il/elle n’avait pas explorés jusque-là. Nous avons le choix de jouir. Certes, il peut sembler plus simple de rester dans notre propre frustration et de placer sur l’autre la responsabilité de notre plaisir : « C’est à lui/elle de trouver ce que j’aime. »
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Même avec la meilleure technique du monde, on ne peut faire apprécier une caresse à quelqu’un qui n’est pas ouvert·e et présent·e pour la ressentir. Alors que, lorsque nous sommes pleinement connecté·e à notre corps, éveillé·e à nos sensations, attentif·ive, curieux·euse, la moindre caresse, précise ou non, nous électrifie. Notre partenaire pourrait caresser notre sexe comme notre genou, la jouissance serait au rendez-vous ! Après tout, n’avons-nous jamais senti tout notre corps s’enflammer lorsque quelqu’un qui nous plaît nous effleurait « accidentellement » la main ou l’épaule ? La stimulation est infime. Pourtant, elle déclenche un ouragan dans notre corps.
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Jouir, c’est méditer. C’est s’ouvrir au moment présent, accepter de vivre pleinement les sensations qui se présentent, rencontrer notre corps, notre cœur et celui de notre partenaire, et nous laisser surprendre par l’expérience. Nous avons l’habitude d’attribuer certaines sensations très spécifiques au plaisir sexuel. Inconsciemment, notre cerveau décide : « Le plaisir, c’est ça . » Ce sont alors précisément ces sensations que nous recherchons.
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