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Citations sur L'Aube du Soleil noir, tome 2 : Citadelle des tempêtes (23)

Et quelle âme ! Aussi fragile et fine que de la porcelaine en apparence, mais dotée d’un ressort incroyable. Il s’insinua doucement dans son cerveau pour évaluer la gamme de ses peurs : les méandres de son esprit lui répondirent sur au moins douze niveaux différents allant de la panique archétypale à des phobies personnelles. Un instrument de choix pour une chasse, quelles qu’en soient les circonstances, mais en cet instant, après cette abstinence de plus d’un mois qui aiguisait encore sa faim, elle tout bonnement irrésistible.
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Elles déambulaient avec une démarche chaloupée, à la fois exotique et familière, caractéristiques de l’intemporelle parade du désir.
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Il y a dix siècle, j’ai sacrifié mon humanité pour sceller un marché. Il existe des forces dans ce monde si néfastes qu’elles n’ont pas de nom, si absolues qu’aucune image ne peut en rendre compte. Je suis entré en contact avec grâce à un canal que j’ai ouvert par le sang de ma famille. […] Et ces forces ont répondu, non avec des mots, mais par ma métamorphose. J’ai perdu ma condition d’homme pour devenir autre chose, une créature aux instincts et aux appétits subordonnés à leur ténébreuse volonté. C’est par ce contrat que j’ai survécu.
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La métamorphose avait toujours été considérée comme une opération impossible, en tout cas pour les créatures de chaire. Et pourtant il en avait vu une se réaliser sous ses yeux. Ce souvenir le glaçait plus que la froidure ambiante et son séjour dans l’eau combiné. Malgré lui, la scène lui revenait en mémoire : l’éclat soudain d’un noyau de feu de glace, aveuglant, la chair humaine se dissolvant comme dans un bain d’acide, la silhouette se délayant telle une traînée de couleur dans un remous d’eau et, à l’instant ultime, les ailes blanches jaillissant de la conflagration et soulevant le nouveau corps du Chasseur vers le ciel éclairé par la lune.
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Le fae obscur. Il suintait des recoins secrets de la terre sous formes de filament aussi fins qu’une toile d’araignée. Les entrelacs d’énergie violet profond ondulaient dans les ombres, rampaient au ras du sol, progressaient à un rythme saccadé aussi primal et complexe que des idées dans un cerveau. Si sensible était sa puissance que le simple fait de le contempler suffisait à dévier son cours, si inconstant son pouvoir qu’il pouvait incarner les peurs d’un homme bien après que leur cause se fut effacée de sa mémoire. Un pouvoir avide, qui se nourrissait de ténèbres, dévorait l’essence même de la nuit pour se démultiplier, emplir l’espace de son impétueuse substance.
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Pour vous, je suis devenue la créature la plus raffinée qui soit : un démon civilisé, distingué et séduisant. Un démon que vous supportez parce que vous avez besoin de ses services, même si cette attitude heurte profondément votre éthique. Un démon qui vous pousse à remette en question les fondements même de votre identité, qui estompe la frontière entre le bien et le mal au point de semer le trouble dans votre esprit. Voilà ce que vous craignez par-dessus tout, prêtre : vous réveillez un beau matin en ne sachant plus qui vous êtes.
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- Vous étiez un vampire.
- Pendant un temps. Au début de la mutation. Avant que je découvre qu’il existait d’autres solutions. Pitoyable vie au ralenti que cette époque… En outre l’agression physique ne m’a jamais séduit. Je trouve dans délicats plaisirs de la manipulation psychologique beaucoup plus… de satisfaction. Quant au pouvoir qui me maintient en vie… Définissons-le comme une concentration de toutes ces forces qui passaient sur la Terre pour purement négatives, mais qui ont ici une réelle substance et un potentiel d’énergie qui eût fait rêver sur Terre. Le froid, qui est l’absence de chaleur. L’obscurité, qui est l’absence de lumière. La mort, qui est l’absence de vie. Toutes ces forces composent mon être, elles me maintiennent en vie, elles déterminent mes forces et mes faiblesses, mes faims et jusqu’à ma façon de penser.
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L’homme a toujours été contraint d’accepter ses limites. Et pourtant il s’acharne à nier purement et simplement la vérité, à imaginer que la nature nous a donné à tous le même potentiel et qu’à force de volonté ont peut réussir à repousser ses limites.
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« Je connais des seigneurs qui donneraient leur vie pour détenir la moitié de votre influence. »
Le Chasseur eut un sourire – et pour la première fois depuis la traversée de la Gaze transparurent dans son regard une étincelle de vie et une once d’amusement sincère.
« S’ils donnaient vraiment leur vie, fit-il, peut-être l’obtiendraient-ils ? »
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Je sais qui vous étiez, répondit Damien. Je sais pour quels combats cet homme de jadis s’est engagé. Et je veux croire que quelque part dans ce cloaque que vous appelez votre âme brille une étincelle, un vestige de cette immense curiosité qui vous caractérisait. Je crois que votre appétit de connaissance est toujours aussi vif que votre envie de survivre, néocomte. Je vous offre le savoir et la vengeance. Prétendez-vous que cette proposition vous laisse indifférent ?
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