Ce roman parle de la genèse des Mille et une Nuits. Ces contes ont été traduits aux alentours de 1700 par
Antoine Galland, l'homonyme du personnage de ce roman, spécialiste de ces contes, partant pour quelques jours de vacances au « Kloub », en Egypte, avec ses deux filles, histoire de se déconnecter du train-train, et d'oublier sa rupture conjugale. L'animateur demande aux « Membres Exquis » du Kloub de partir à la recherche de
Badroulboudour, la princesse des Mille et Une Nuits. Sacré défi.
Au cours de ce livre au ton généralement satirique, j'ai appris des choses intéressantes sur la façon dont les
contes des Mille et une Nuits ont été mis en lumière. Un commerçant syrien,
Hanna Dyab, a contribué au personnage d'Aladdin et fourni de nouvelles histoires à
Antoine Galland le traducteur officiel des contes. Hélas, ce fut sans la moindre reconnaissance ni le moindre merci en retour.
Ce récit empreint d'orientalisme est très documenté. le côté cérébral est assez présent. J'ai relu de manière isolée certains passages chargés d'informations historiques, ce qui me les a rendus plus agréables pris séparément.
Ce roman m'a également rappelé les histoires d'Aladdin et la lampe mystérieuse, ainsi qu'
Ali Baba et les quarante voleurs, et donné envie de reparcourir mon Mille et une Nuits abrégé.
Je remercie les
Editions Aux Forges de Vulcain ainsi que Babelio pour l'envoi de ce roman reçu lors de Masse Critique.