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Titre ou borborygme post réveillon ?
Ni l'un ni l'autre, puisqu'il s'agit de l'état civil originel de la princesse dans Aladin ou la lampe merveilleuse. Jasmine, c'est pour la frime sur le tapis volant.
Jean-Baptiste de Froment, auteur du très réussi « Etat de Nature », passe de la politique au conte, deux catégories qui ne manquent pas de similitudes pendant une campagne électorale.
Je méconnaissais Badroulboudour, mais, ignare que je suis, je ne savais pas davantage qui était Antoine Galland, orientaliste français, connu pour avoir traduit le recueil des Mille et une nuits, et avoir écrit lui-même Aladin et la lampe merveilleuse ainsi qu'Ali Baba et les Quarante voleurs.
Il se trouve que 300 ans plus tard, son homonyme, universitaire très confidentiel, quitté par sa femme, part en vacances avec ses deux petites filles au Kloub, club de vacances pour cadres stressés au bord de la mer, en Egypte. All inclusive, Darla Dirladada, cours de pilates, Darla Dirladada, bronzette autour de la piscine alors que la plage est à moins de 100 mètres, Darla Dirladada, visites en laisse du souk du Caire avec passage obligé chez le cousin du guide, Darla Dirladada…. Autant dire un univers totalement artificiel pour cet intellectuel fâché avec la vie moderne.
Cet Antoine Galland a pu profiter avant son départ de la mise en lumière de son prédécesseur par le président de la République, toujours à la recherche d'un illustre à glorifier. Grâce à son nom et à son pédigrée universitaire, il a bénéficié de son petit quart d'heure de gloire bien qu'il n'ait aucun lien de parenté avec le traducteur des Mille et une nuits… blanches, foi d'insomniaque.
Sur place, mode orientaliste et danse des sept voiles, la direction invite les nouveaux arrivants, les « Kloubeurs », à trouver leur Badroulboudour, la femme idéale. Cela change un peu des concours de Karaoké et des chorégraphies de GO désabusés.
Le séjour va dégénérer en quête mystique, complot anarchiste, histoire d'amour et grand Carnaval final. Un pied dans la réalité, un pied dans l'imaginaire, un pied dans une tong. Oui, cela fait trois pieds mais c'est un conte, alors j'écris ce que je veux.
J'ai apprécié l'originalité de cette histoire un peu foldingue, qui prolonge les contes des mille et une nuits, de quelques « after », avec un ton sarcastique qui éclaire bien une certaine « régression anthropologique » du touriste moderne, comme l'écrivait Philippe Muray.
Drôle et inventif, un livre qui interroge l'authenticité de nos vies.
Une réserve sur le dénouement un peu trop tiré par les cheveux que je n'ai plus. Je préfère les contes qui n'ont pas de morale.
Un roman qui m'a surtout donné envie de voyager dans ma bibliothèque et de visiter d'autres légendes orientales… ou bien revoir Fernandel dans Ali Baba. Selon l'humeur.

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Depuis Bruno Bettelheim, on sait bien qu'on s'est tous fait arnaquer par les contes de fées de notre enfance !

Confirmation en cette rentrée littéraire 2021 avec Badroulboudour de Jean-Baptiste de Froment, où l'on découvre que le plus grand intérêt d'Aladin n'était pas sa lampe merveilleuse mais sa femme, et que le traducteur qui porta son conte jusqu'aux lecteurs français n'était qu'un arnaqueur-profiteur.

Positionnant son intrigue au Kloub, club de vacances branchouille sur la côte égyptienne, Froment transforme son conte ancestral en farce des temps modernes. Et ça fonctionne ! Largué par sa femme, son héros y débarque, surpris puis séduit par les multiples tentations qu'offre l'endroit, à commencer par la mystérieuse Badroulboudour.

Encore faut-il pour céder à la tentation de celle qui incarne l'Amour absolu, réussir à s'extraire de la galère professionnelle et réputationnelle dans laquelle sa légèreté l'a embarqué, favorisant l'entrée au Panthéon de son homonyme alors qu'il aurait mieux fait de s'abstenir.

À la manière des grands auteurs classiques – dont il se plait parfois à emprunter les tournures de langue – et comme c'était déjà le cas dans État de nature, Froment fait de son vaudeville un prétexte à réflexions sur l'époque et sur ses vacuités.

Il a alors le trait fulgurant et la dent dure, mais touche souvent juste lorsqu'il décrit le culte de la célébration et de la communication des élites, la domination du court terme, les jeux du cirque modernes et forcément télévisuels ou le nivellement culturel par le très bas.

Cela donne une succession de plusieurs passages savoureux, qui font oublier un final un brin abracadabrantesque où révolution et complotisme envahissent le kloub. On savait déjà que le père Noël était une ordure ; on sait maintenant que Badroulboudour n'est qu'une mytho !
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Ce roman parle de la genèse des Mille et une Nuits. Ces contes ont été traduits aux alentours de 1700 par Antoine Galland, l'homonyme du personnage de ce roman, spécialiste de ces contes, partant pour quelques jours de vacances au « Kloub », en Egypte, avec ses deux filles, histoire de se déconnecter du train-train, et d'oublier sa rupture conjugale. L'animateur demande aux « Membres Exquis » du Kloub de partir à la recherche de Badroulboudour, la princesse des Mille et Une Nuits. Sacré défi.

Au cours de ce livre au ton généralement satirique, j'ai appris des choses intéressantes sur la façon dont les contes des Mille et une Nuits ont été mis en lumière. Un commerçant syrien, Hanna Dyab, a contribué au personnage d'Aladdin et fourni de nouvelles histoires à Antoine Galland le traducteur officiel des contes. Hélas, ce fut sans la moindre reconnaissance ni le moindre merci en retour.

Ce récit empreint d'orientalisme est très documenté. le côté cérébral est assez présent. J'ai relu de manière isolée certains passages chargés d'informations historiques, ce qui me les a rendus plus agréables pris séparément.
Ce roman m'a également rappelé les histoires d'Aladdin et la lampe mystérieuse, ainsi qu'Ali Baba et les quarante voleurs, et donné envie de reparcourir mon Mille et une Nuits abrégé.

Je remercie les Editions Aux Forges de Vulcain ainsi que Babelio pour l'envoi de ce roman reçu lors de Masse Critique.

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Jean-Baptiste de Froment offre un roman intrigant. Deux hommes, deux époques, une passion pour les Mille et Une nuit, deux femmes l'une l'idéale d'un conte Badroulboudour, l'autre instigatrice d'un dépaysement attendu au Kloub, Madeleine.

L'auteur plante son décor dans un club de vacances égyptien où viennent et reviennent des clients "all inclusive" qui ne bougeront plus du bord de la piscine alors quand le "Géo" local propose une chasse à la femme merveilleuse des contes de Mille et Une nuit Badroulboudour, comment ne pas se laisser embarquer. Après tout Antoine est l'homonyme du traducteur, il ne peut pas se dérober. Qui mieux que lui pour la trouver ?

Ce roman est déroutant par la tournure choisie pour raconter les mésaventures d'Antoine, entre passé et présent, on découvre les protagonistes avec force détails : l'ami encombrant, les petites filles dissipées et indociles, le Président opportuniste. Ne vous attendez pas à un roman léger, le texte est exigeant, il brocarde et tourne en dérision une époque tournée vers le paraître, la réussite, avec ironie et dureté parfois. C'est un roman dense à bien des égards grâce aux références culturelles et aux informations fournies sur la création du fameux conte et des personnages contés par un marchand syrien au premier né des Antoine Galland.

Ce n'est pas une lecture reposante, mais tout à fait captivante.

Je remercie les Editions Forges de Vulcain et Babelio pour son opération Masse Critique qui m'a permis la découverte de cet auteur.








Lien : https://mespetitesetagerespa..
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Qu'ont en commun une valise Samsonite noire, Aladdin et un âne qui braie ? « Bradroulboudour » évidemment ! C'est la fameuse princesse, fille du sultan dont Aladdin tombe éperdument amoureux dans l'un des contes des « Mille et une nuits » (devenue Jasmine chez Disney, plus facile à prononcer!)

L'histoire du dernier roman de Jean-Baptiste de Froment se déploie avec malice autour de ce texte fondateur de l'histoire littéraire, que nous connaissons tous sans jamais l'avoir lu (je parle pour moi surtout!), mais que le personnage principal du roman, Antoine Galland, connaît sur le bout des doigts pour en avoir fait l'objet de sa thèse. Et puis Galland était en quelque sorte prédestiné à l'étude des « Mille et une nuits » parce qu'il est l'homonyme de celui qui au XVIIè siècle l'a traduit pour la première fois, l'autre Antoine Galland.

Si Antoine Galland, l'universitaire, est en pleine gloire professionnelle (et ça risque de se gâter), il ne vit pas ses meilleurs moments sur le plan personnel. Sa femme l'a quitté et pour les vacances, elle lui a fortement suggéré d'emmener leurs filles en Egypte au Kloub, une sorte de club Med au carré, dont la description ne manquera pas de vous faire hurler de rire (je ne suis pas remise du roulage de pelle en guise d'accueil). Et ce séjour oriental s'annonce mémorable !

Impossible de résumer ce roman foisonnant, bourré de références littéraires et philosophiques, aussi léger et drôle dans le portrait qu'il dresse de Galland à côté de ses pompes, qui se retrouve pris dans un scandale d'appropriation culturelle, qu'intelligent et profond quand il donne à voir les ravages de l'industrie du divertissement sur la classe politique ou dans les médias (ahh..la version poésie de la Star Ac, délicieux!). Un bel hommage aux « Mille et une nuits » et au pouvoir de l'amour !
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Voilà encore une petite merveille tout droit sortie des Forges de Vulcain qui s'illustre magnifiquement par sa fausse naïveté.
Sous l'apparence d'un récit qui se voudrait facile se superposent par strates successives et plus ou moins longuement abordées une véritable remise en cause des fondements de la société occidentale.
D'abord cette prétendue prééminence intellectuelle qui voudrait attribuer à l'Europe seule la maternité des principales oeuvres littéraires d'envergure. Les mathématiques n'ont pas été abordées, sans doute parce que les ficelles sont encore plus grosses.
Puis la société de consumérisme vacancier que certains appellent tourisme quand des faussaires parlent de voyages et qui n'est en réalité qu'une sinistre continuité post-colonialiste écrasante et exploitante.
Enfin, pour en finir avec une liste en trois points qui se veut non exhaustive, cette course effrennée à l'importance et à sa mise en valeur par les systèmes de notation que sont la notoriété, la fortune ou la puissance, chimère à laquelle résistent encore, le sourire aux lèvres, des esprits libres à l'instar de cet auteur érudit et subtilement engagé dans un combat sans autre étiquette que celle d'une inteligence honnête.
Le tout sur le fond d'une supercherie liée aux fabuleuses histoires de Mille et une nuits.
Splendide.

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A la lecture des premières lignes du roman, j'ai compris que j'avais à faire à deux universitaires (auteur et personnage) et que je n'allais pas tarder à plonger dans leurs méandres : Antoine Galland est spécialiste de la littérature arabe, tout comme son homonyme trois siècles plus tôt qui a traduit les contes des Mille et une nuits, traduction qui avait rencontré un immense succès auprès de la population à l'époque.

Antoine, plutôt déconnecté du monde, est en vacances avec ses deux filles en Egypte, au Kloub, un endroit plutôt pour gens de la haute société. Un jeu mystérieux y est proposé : démasquer Badroulboudour, véritable nom de la femme d'Aladin et femme parfaite. Il va participer bien malgré lui, notamment en rencontrant des gens qu'il a déjà croisés au cours de sa vie. Se pourrait-il que ces vacances soient une mise en scène, une « vaste blague » comme on dirait familièrement aujourd'hui ? Ou Antoine serait-il parano ?

J'avoue avoir lu ce roman car la 4ème de couv m'a intriguée et cela changeait de mes lectures habituelles. Mais je ne suis pas du tout rentrée dedans : beaucoup d'abstraction, des préoccupations qui n'ont pas lieu d'être pour moi et une fin assez étrange. Antoine, tellement effacé, n'est même pas vraiment le personnage principal ; c'est l'étude de la culture arabe à l'université qui est le point central du roman. Je pense en revanche que Badroulboudour peut plaire à un certain lectorat.
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Je commence tout doucement à vous parler de la rentrée littéraire avec ce titre. Ce que je peux vous en dire d'emblée est qu'il est surprenant, très dans l'esprit des publications des Forges et que j'en suis ressortie amusée et dépaysée… Dès les premières pages, le lecteur suit Antoine Galland, universitaire, spécialiste des langues orientales. le voici dans un avion en compagnie de ses deux filles, très jeunes, et pas très sages. Les passagers ne se gênent d'ailleurs pas pour le lui faire remarquer. Influencé par son ex-femme il se rend pour les vacances avec elles au Kloub, en Egypte. C'est une question de facilité, il en a conscience, comme il a conscience que ce type de vacances ne lui correspond pas vraiment. Un défi est proposé aux résidents du Kloub, dès leur arrivée, découvrir qui est Badroulboudour parmi les membres du Kloub. Dans le conte Aladin, Badroulboudour est le nom de la princesse, fille du sultan, dont il tombe amoureux. Aladin ou la Lampe merveilleuse, est un conte traditionnel arabo-perse. Il ne figure pas dans les manuscrits les plus anciens du recueil des Mille et une nuits mais y a été associé à partir du XVIIIème siècle avec la traduction française du recueil par Antoine Galland (l'homonyme de notre héros contemporain) qu'il augmente de plusieurs contes. Bien entendu, tout cela n'est pas un hasard, comme le fait qu'Antoine Galland tombe sur un ancien ami ou qu'une jeune femme l'entreprend dans sa chambre. Que se passe-t-il donc dans ce Kloub ? J'ai aimé, dans ce roman, qu'il ne faut vraiment pas prendre au sérieux, un peu loufoque, mais très dépaysant, tout ce qui concernait la traduction des Mille et une nuits, ses origines, et la controverse autour de son traducteur, que l'actuel président français souhaiterait honorer. Dans ce Kloub, au fin fond de l'Egypte, quelque chose est en jeu, qui parle de colonialisme et de vérité. Antoine Galland avait-il conscience du piège fomenté autour de lui ? Pourtant pas très adepte du genre d'habitude, j'ai souri et j'ai aimé cette farce littéraire, pleine de références, qui s'avère assez jouissive à la lecture.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Déjà, j'avais apprécié "Etat de Nature", le premier roman de Jean-Baptiste de Froment, même si je disais avoir eu du mal à y entrer. Je viens de terminer son deuxième,"Badroulboudour", récit aux allures de conte oriental sucré/salé, parfumé aux épices. Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, que j'ai aimé et, je crois, compris...

Ni tout à fait le même, en effet…Ici, le héros, Antoine Galland, universitaire, est un drôle de spécimen, peu adapté à la vie ordinaire. Sa femme l'a quitté et il se retrouve seul à gérer les vacances avec ses deux filles. Que faire ? Il se décide finalement – bien qu'allergique à ce genre de divertissement – à réserver au "Kloub", club situé en Egypte au bord de la mer. Un jeu est proposé aux M. E (Membres Exquis) par les A.D.D (Animateurs Dévoués et Diligents) : démasquer la femme idéale, "Badroulboudour", nom de la princesse du conte "Histoire d'Aladdin, ou la lampe merveilleuse". Ce nom ne lui est pas inconnu, un homonyme ayant au XVIIème siècle traduit les "Contes des Mille et une Nuits" et ajouté quelques histoires encore ignorées dont celle-ci. L'auteur a ainsi déserté les hauts lieux de la politique de son premier roman – encore que – pour un club de vacances et nous promène entre orient et occident, récit sérieux et conte comique, passé et présent, et même, mais je n'entrerai pas dans les détails, une histoire d'amour. Si, si, on peut dire ça. Bref, il nous promène.

Ni tout à fait un autre…Il reparle de la Douvre intérieure et de Nicolas Millegarde un copain d'enfance (voir "Etat de Nature"), le propos est de la même grande érudition, l'écriture d'une veine identique, brillante, travaillée jusque dans la raillerie "Sous l'épaisse couche de maquillage réglementaire, le visage de SAMIA (…) n'était pas directement visible. On devait déduire sa beauté, comme on le fait, pour celle des souveraines disparues, du masque mortuaire qui recouvre leurs dépouilles et manifeste, pour toujours, la splendeur qui fut la leur." Il n'a pas délaissé l'emploi majestueux du subjonctif imparfait – j'adore – ni celui, toujours fort à propos, des cliffhangers. Et, si la politique n'est pas le thème principal elle est pourtant quelque peu présente, vous vous en rendrez compte en lisant le roman et en retrouvant le fameux Antoine Galland, l'autre, lors de son entrée au Panthéon…et ce n'est pas tout. Mais je vous laisse découvrir les nombreux chambardements à venir.

Bourré d'humour, voire de bouffonnerie, sans oublier le panache, cet ouvrage est particulièrement magique.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Quand Antoine Gaillard se voit contraint à partir seul en vacances avec ses deux filles, il choisit la formule simple d'une destination au soleil dans un club.
A l'arrivée il se voit proposer un jeu consistant à chercher Barouldoubour, la pleine lune des pleines lunes, fantasme d'un idéal personnifié.

Mais il faut savoir qu'un autre Antoine Galland fut au XVIII eme siècle le premier traducteur occidental des Mille et une Nuits et que Badroulboudour n'est autre que le nom de la princesse d'Aladin plus connue sous le nom de Jasmine...

Et voilà comment ce roman au départ assez cocasse prend une tout autre tournure…
et ses différents tiroirs s'ouvrent petit à petit …

Roman d'amour,
Roman initiatique,
Roman politique et à charge contre une certaine vision de l'orient ,
Fantaisie,
Réalisme magique ….

Une lecture aisée qui porte très souvent à sourire, mais derrière laquelle se cache un message essentiel, un plaidoyer pour plus d'imaginaire dans la littérature actuelle auquel, et si vous me connaissez un peu vous le comprendrez, j'ai été très sensible !
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