AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Crossroads


Un frère, une soeur, chabadabada...
Un amour incomparable à celui d'un homme et d'une femme mais un coeur à l'unisson.
Une passion commune pour le baseball, sport que je capte excessivement peu, une raison de vivre des moments pleins et intenses, de se forger des souvenirs lumineux pour les jours un peu plus gris.

Austin et Abilene qu'ils s'appellent, comme les villes où ils ont été conçus.
Abilene avait du feu dans les veines. Un potentiel hors norme aux dires de tous les experts en baseball. Elle sera l'éternelle remplaçante, la cinquième roue du carrosse transbahutant toute une horde de tristes glands machistes.
Qu'à cela ne tienne, Austin assurera la relève ! Sous la coupe implacable de sa grande soeur exubérante, il sera le nouveau Nolan Ryan, le Fireballer.
Exubérante et versatile.
Un changement de comportement alarmant pour ses parents, parfaitement anodin pour ce tout jeune frère vouant à sa grande soeur une admiration sans bornes.

Pete Fromm sait écrire sur l'enfance, c'est indéniable.
Peut-être pas aussi puissant que Lucy In The Sky, ce Comment Tout a Commencé n'en demeure pas moins un petit bijou d'émotion et d'amour.

Il ne s'y passe pas forcément grand-chose si ce n'est la vie.
Celle de parents bouleversés par les agissements de plus en plus incontrôlables de leur fille tandis que le cadet s'embourbe dans un déni aussi touchant que stérile.

Le baseball comme colonne vertébrale ne représente absolument pas un frein à la compréhension de ce drame familial.
À l'image d'Abilene, il est porteur d'espoirs les plus fous comme des désillusions les plus amères.
L'amour indéfectible d'Austin pour sa grande soeur ne laisse pas de titiller la corde sensible de tout un chacun.

Fromm déroule une dramaturgie au timing irréprochable et aux twists idéalement amenés.
Sans jamais verser dans l'usine lacrymale outrancière, il développe un récit intimiste universel voulant que l'amour absolu soulève des montagnes.
Des montagnes, je sais pas, mais mes deux pouces bien hauts, c'est certain !
Commenter  J’apprécie          4710



Ont apprécié cette critique (44)voir plus




{* *}